Chapitre 14

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Salut salut! Alors je vous publie ce chapitre mais je n'ai aucune idée du temps que je prendrais à écrire le prochain... j'espère que celui là vous plaira ! Avez-vous eu la petite ref à un autre animé que j'ai caché dans le chapitre précédant ?
Bonne lecture ☀️
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Pdv L:

Il faisait bon malgré la saison, enfin bon, tout est relatif mais le vent froid qui nous glaçait les os s'était arêté. J'avais passé plusieurs semaines à méditer sur le caractère tragique de ma vie. Un triangle amoureux digne des plus grands dramaturges. Erwin m'envoyait régulièrement des messages pour avoir de mes nouvelles mais je m'étais refusé de lui répondre. Je voulais m'occuper de Furlan et ne pas lui manquer de respect en parlant avec la personne pour laquelle je l'avais quitté alors qu'il se trouvait encore sous le même toit que moi. Son entretient s'était merveilleusement bien passé et le patron de la boite voulait qu'il aille travailler à ses côtés le plus rapidement possible. Nous nous sommes donc activés pour faire ses cartons et je suis parti quelque jours sur place afin de lui trouver un appartement sympa où s'installer.

Les quelques jours qui suivirent sont départ furent d'une tristesse désolante. Je passais mes soirées à marcher tel un zombie dans la maison et me surpris à l'appeler lorsque je me sentais trop seul. Il était là pour moi et se décarcassait à essayer de me faire rire alors que j'étais au plus profond. Néanmoins, il semblait particulièrement heureux de sa nouvelle vie, son nouveau travail lui plaisait énormément et cela me rendait légèrement triste. N'était-il pas malheureux de ne plus être avec moi? Mais comment pouvais-je penser des choses aussi égoïstes alors que c'est moi qui avais mit fin à cette histoire. Étais-je jaloux ? Je l'ai toujours été.

Erwin était beau ce soir, même s'il l'était toujours mais il m'avait tant manqué que lorsque je l'ai vu assis sur ce tabouret, je ne pouvais m'empécher de me dire qu'il était vraiment séduisant.

Nous marchâmes silencieusement un long moment puis je me décida à couper ce silence : "Es-tu déjà tombé amoureux ? ". Il se trourna vers moi et me regarda droit dans les yeux.

"- J'ai longtemps pensé que je l'avais déjà été, cependant je n'ai jamais supporté de rester plus de trois mois avec un personne, après j'ai l'impression de me lasser et je deviens de plus en plus distant. Mais après reflexion, je me dis que je n'ai juste pas trouvé la bonne personne. Enfin ce n'est que mon humble avis... mais pourquoi tu me demandes ça ?

- Je ne sais pas. J'ai l'impression de ne pas te connaître et en même temps de tout savoir de toi.

- Sincèrement, je doute que tu me connaisses complètement" il me fit un sourire en coin et je ne pu me retenir d'éclater de rire.

"- Hum c'est ce que tu crois ! On peut lire en toi comme dans un livre ouvert.

- Alors là j'en doute complètement ! Ma couleur préférée ?

- Vert.

- Vrai, mais en même temps ça c'est facile à deviner.

- Pff assumes que tu n'es pas un énigme pour moi !

- Jamais ! Je suis un blond ténébreux et c'est la réalité !

- Ces deux mots ne vont pas ensemble je suis désolé.

- Très bien, alors ma date de naissance ?

- Tch 14 octobre.

- QUOI ?!? Mais comment tu sais ça ???

- Tu me l'as dit, hum une petite dizaine de fois.

- Bon alors c'est tout simplement que je suis plus bavard que toi ! Je ne connais même pas la tienne... c'est la honte pour moi.

- 25 décembre et tu peux aller te faire voir pour que je te le répète.

- Très bien chef ! Vous n'avez aucunement besoin de me le répéter !... c'est quand déjà ?"

Je lui mis une claque derrière la tête et il se mis à rire en se moquant littéralement de moi  et du fait que j'avais dû me mettre sur la pointe des pieds pour espérer atteindre sa tête. Mon visage se détendis et je me rendis compte que c'est avec lui que je voulais passer le plus de temps possible.

Malheureusement, le temps se mit à décliner, des nuages se regroupèrent en masse et bientôt on entendit le tonnerre gronder. Je me dépêchais de mettre ma veste sur mes cheveux et me mis à courir en cherchant désespérément un abris. Il en fit de même et ne tarda pas à me rattraper, ce qui n'était pas difficile vu la longueur de ses jambes. Nous fûmes donc à la merci de ce déluge pendant plusieurs minutes lorsque nous nous réfugiâmes sous un pont. J'avais l'impression de ne l'avoir jamais vu alors que je connaissais plutôt bien le coin mais en tout cas il nous avait sauvé d'une pluie infernale. J'étais quand même mouillé des pieds à la tête lorsque nous nous assîmes sur le seul banc qui trônait sous notre abris de fortune.

Tel le gentleman qu'il a toujours été, il retira son manteau et son pull puis me posa ce dernier sur les épaules. Il ne fallut pas m'en reprendre à deux fois pour que je l'enfile aussi vite que possible. Il était sec, chaud et portait son odeur. Je pense que je ne m'en lasserais jamais. J'ai toujours été la personne froide et peu accueillante. Je ne rigolais pas ou presque jamais, je faisais régulièrement des remarques désobligeante et me voulais autoritaire mais par dessus tout, je ne me suis jamais blottit dans les bras d'un homme comme je venais de le faire avec Erwin. Sa poitrine se soulevait à intervalles réguliers, son cœur résonnait à mes oreilles et je sentais son souffle chaud dans ma nuque. Nous restâmes un long moment dans cette position lorsqu'il daigna enfin poser sa main sur ma joue. Je sentais mon pouls s'accélérer lorsque sa peau caressait délicatement la mienne. Dans un élan je me redressa et colla mes lèvres aux siennes. Il parut d'abord surpris puis ne tarda pas à répondre à mon baiser.

Cela parut durer une éternité et j'aurais voulu qu'une autre s'écoule encore avant que ce moment ne se termine. J'étais assis à califourchon sur ses genoux et ses mains se déplaçaient adroitement entre mes cheveux, mon cou, mes hanches,... je sentais mon corps bouillir à son contact, ses lèvres se mouvaient délicatement avec les miennes, nous étions en parfaite harmonie. Jamais je n'aurais pu imaginer que mon vœu le plus cher allait s'exaucer. Il était là, je n'avais d'yeux que pour lui. Je voulais le sentir le plus proche possible de moi, je voulais ne l'avoir que pour moi. Était-ce ça tomber amoureux ? Je sentais mes poils se hérisser à chacun de ses contacts, j'avais la chaire de poule et le froid n'y était pour rien.

La lumière filtrait à travers les rideaux peu opaque de ma chambre et je sentais mon chat à mes pieds. Je ne pouvais m'empêcher de me remémorer inlassablement la soirée merveilleuse que j'avais vécut peu de temps auparavant. Je le revoyais m'embrasser avec toute la grâce dont il était pourvu, je gardais en tête chaque détails de son visage parfait: ses sourcils bien trop foncés pour sa couleur de cheveux, ses yeux bleus qui n'avaient pas peur d'affronter les miens, ses lèvres légèrement rosées et cette façon qu'il avait de se passer la main dans les cheveux lorsqu'il était gêné ou simplement trop stressé.

La musique vient du coeur [eruri]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant