Pour déconner [Stray Kids]

quatorze

JEONGIN

- Tu vas bouder encore longtemps ?

Elle était assise dans la cuisine, en train de défaire les œufs durs alors que j'étais simplement venu me faire un café.

- Je boude pas. Je pensais juste pas que tu aimais la mode.

Elle a ri sèchement avant de répliquer :

- Je savais pas que tu t'intéressais au maquillage.

Un partout.

- Tu me repousses et tu rigoles dans mon dos avec un autre gars deux minutes plus tard.

- Je pars après-demain, tu as vraiment envie qu'on se prenne la tête alors que TU es jaloux pour rien et que maintenant Minnie croit que tu es en crush sur elle ?

- Minnie ?

- C'est le nom de la fille à qui tu as enlevé le mascara.

- Je lui ai pas enlevé ! Je l'ai juste prévenue !

- Quand bien même. Tu n'as pas le droit de faire tes crises de jalousie alors que tu es entouré de filles toute la journée.

Je me suis mis en face d'elle et j'ai soupiré.

- Ok, je suis désolé. Mais j'ai très bien vu comment il te regardait.

- Il me regardait juste comme quelqu'un qui n'avait pas envie de faire le boulot seul.

- Je suis un garçon, je sais très bien ce qu'il se passe dans sa tête quand il te voit.

Ok, je devais l'avouer, cet argument était ridicule.

Elle a pouffé et a déclaré que nous n'étions pas les mêmes personnes.

- Mais quand même, n'importe qu-

Elle m'a lancé un œuf dur dans la tête, à jeté ses déchets à la poubelle et s'est barrée.

- Tu me saoules.

Je suis allé me laver et changer de haut avant de la chercher. Elle était là, à sa place habituelle sur la banquette dans le salon.

- Nova ?

Elle était à genoux, fixant son téléphone en souriant.

- C'est le danseur qui te fait sourire comme ça ? À moins que ce soit l'assistant.

- T'es chiant. C'est une fille que j'ai rencontrée hier.

Elle m'a montré son portable avec la photo d'une fille blonde dessus.

- Content ?

- Je suis désolé... Mais tu es si parfaite que j'ai peur que tu t'en ailles avec n'importe qui...

Je me suis assis à côté d'elle. Elle a ri amèrement.

- Arrête tes conneries, je ne suis rien et je ne peux rien à apporter, à personne.

Je l'ai regardée dans les yeux, une expression indescriptible sur le visage, un mélange de surprise et de mécontentement, et les lèvres légèrement décollées.

- Pour moi, tu es tout.

J'ai mis mes mains sur ses joues et l'ai embrassée. Elle a ri.

- On est à fond dans le cliché, là !

- Pourquoi tu casses toujours le romantisme !?

- Pardon, pardon. Reprenons le scénario, alors. Pour moi aussi, tu...