La plaie d'Egypte [Hawks x OC]

Chapitre 8

Khonsou

Dieux de la lune et guérisseur

-C'était ici n'est-ce pas ? Demandais-je.

-Oui regarde, tu vois qu'il y a un trou ici. Je suis sûre que ce n'est pas juste un hasard. Ça a dû être rebouché exprès pour ne pas qu'on le trouve.... Est-ce qu'on peut placer un capteur ici ? Demanda Elie au spécialiste qui nous avait accompagnés.

Ce dernier vérifia la pièce d'un œil expert avant de répondre tout sourire.

-Il ne devrait y avoir aucun problème ! Le couloir est bien plus étroit que l'autre pièce mais si on installe le radar correctement alors on devrait réussir à capter les signaux de façon optimale.

La jeune femme répondit d'un vif signe de la tête avant de regarder le jeune Bakugo aussi présent.

-Ce n'est pas un mur porteur. Rien de plus facile que de le faire sauter. Son sourire était pour le moins sadique. Je ne pus qu'être content qu'il soit devenu archéologue, laisser un tel fana d'explosion dans la nature aurait été désastreux pour le monde.

Le visage d'Elie se retourna de nouveau sur les vieilles pierres qui nous entouraient et ne cessa pas de les lâcher de ses yeux verts. Sa main caressa les roches doucement. Elle voulait savoir ce qu'il y avait derrière. Tous les mystères cachés par une simple barrière qui se dressait devant nous, et je partageais ce sentiment avec elle.

La vérité allait bientôt être découverte j'en étais persuadé.

-Combien de temps pour avoir les premiers retours ? Je connaissais déjà la réponse mais je voulais en être persuadé. Le travail de deux vies en dépendait.

-Cela va dépendre de l'emplacement du prochain obstacle, on pourrait être fixé dans une heure tout comme dans une journée pour avoir un compte rendu complet. Me répondit Denki réfléchissant à son sujet.

-Parfait, nous allons attendre alors ! Chaque personne prendra un tour de garde pour vérifier l'avancée de la cartographie de la zone. Il faut aussi que nous fassions particulièrement attention aux serpents qui rodent. Donc, à partir de maintenant des gardes de nuit seront faites par deux, il faudra éviter à tout prix de se retrouver seul.

J'avais tiqué à cette dernière consigne et en repensant à ce qu'avait dit le médecin, si ma Elisabeth se refaisait mordre, alors elle risquerait d'y laisser la vie pour de bon. Quand j'avais appris qu'elle avait fait un arrêt cardiaque sur la table d'opération, mon propre cœur avait failli lâcher. Je me souviens encore de la souffrance que j'avais ressenti à cet instant, de ma respiration qui était devenue saccadée, de mon corps qui était devenu froid d'un coup et de la moiteur de mes mains.

La simple pensée qu'Elisabeth aurait pu mourir, était pour moi le pire des supplices. Je n'aurais rien pu faire pour l'aider, même m'arracher mon cœur pour lui donner n'aurait servi à rien. J'avais failli de nouveau la perdre, sans même avoir le temps de m'excuser correctement, de me mettre à genoux et d'implorer sa pitié, de me laisser une nouvelle chance de me laisser être de nouveau dans sa vie et même un jour, qu'elle redevienne ma déesse comme elle le fut par le passé.

J'étais fou d'elle et je ferai tout pour qu'elle m'accorde sa miséricorde, ou même un maigre sourire de joie qui autrefois ornait ce visage que j'aimais tant.

Je ferai tout pour qu'elle survive et que plus jamais je ne ressente pareille détresse.

Elle était mon âme sœur et il était de mon devoir de la protéger. Et la seule façon de pouvoir lui reparler et d'être à ses côtés serait de prendre les tours de garde avec elle.