8. Extras- Muros: Bonne nuit gamine /part.2/

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Je revivais le cauchemar de toute une vie. Les corps, les mares de sang et la peur. Mais cette fois, je n'étais plus cette jeune femme effrayée de ses vieux démons.

Je ressentais des sensations jusque-là oublier quand mes lames s'abattaient sur la nuque d'un titan. Tout mon groupe s'était fait bouffer et j'étais perdue dans cette grande plaine verte et rouge. J'avançais en cherchant des personnes du regard pour me rallier à eux.

Au loin, je vis quelques hommes. En observant mieux, je vis que c'était Livaï et son escouade. Des titans de 5 à 10 mètres les poursuivaient mais ils ne les éliminaient pas. Je fonças sur eux et tuas les deux plus proches.

- Misaki?! Et ton groupe? crias Eren

- Tous morts! dis- je en m'approchant d'un autres de 7 mètres.

Mon corps entier criait à la douleur mais il fallait que je continue et que je continue.

Eren ignorant les cris des autres, m'aidas et il fût bientôt suivis par Mikasa. A nous trois nous tuons les titans qui restaient.

- Misaki! Tu restes avec nous! dit- le caporal

Après l'avoir entendue, je cherchais mon cheval du regard mais je ne l'apercevais nul part.

- Tss! Caporal!

- Quoi? dit- il en tournas sa tête vers toi.

- Mon cheval a... et bien... disparue!

Il te regardas dans les yeux et les détournas.

- Tch, viens avec moi.

Je m'arrêtas et descendis vers le petit groupe. Je montas derrière lui et mis mes bras autour de sa taille.

-Hey! Tu fous quoi gamine? dit- il sèchement.

Même si tu ne voyais pas, tu savais qu'il avait un regard noir comme s'il était prêt à te tuer.

- Vue à l'allure à laquelle vos allez, si je ne vous tiens pas je tomberais! Ce serais bête non? dis- je un fin sourire aux lèvres.

Il me regardas quelque seconde et se remis à regarder le chemin. Quelques minutes passèrent avant qui ne se décides à me répondre. Le vent faisait voler ses cheveux et le froids, nous rougissait les joues.

- T'as changé. finit-il par lâcher entre ses lèvres.

Je fût surprise et rit doucement.

-Ha bon? Et qu'est- ce- qui vous fait dire ça, mon caporal? dis- je sur un ton plus moqueur que je ne le voulais.

- Avant tu étais trop gentille, voir naïve. Toujours là pour les autres, limite une victime. Mais maintenant tu es tout le contraire. dit-il d'un ton posé, qui ne transmettait aucuns sentiments.

- C'est pas très gentil tout ça caporal! Vous n'êtes pas du genre galant, j'me trompe? dit-tu en ricanant.

- Tch, j'ai pas le temps pour tes débilitées.

On galopait depuis plus d'un quart- d'heure et nous n'avions pas croiser quiconque à part des cadavres et des chevaux perdues. Les titans ne se montraient plus. Depuis le début de l'expédition nous n'avions vus aucuns déviants ni des fumigènes qui les annonçaient.

- La première vague est passer. fit remarquer Jean.

Soudain, nous remarquâmes l'ordre de replis.

- Caporal! crias Sasha en le pointant du doigt.

- On y va les morveux! ordonna- t- il

.

.

Nous mîmes deux heures pour ramasser les cadavres, qui pouvaient être pris et retourner au mur. Les pertes étaient énormes, comme d'habitude. Certaines charrettes portaient des dizaines de corps mutilés et d'autres des centaines de blessées.

La porte s'ouvrir et lassa place à une populations dégoulinantes de colère. Pendant qu'on était dans la rue, on nous huaient.

- C'est vraiment de l'argent jetées par les fenêtres. dit- un homme

- Ils sont vraiment pas doués au bataillon! chuchota un enfant

- Quels incompétents! chuchotas une femme

- Et regarder tous les morts et blessés qu'ils ramènent! renchérit la dame à côté d'elle.

- Ils se prennent pour qui ces imbéciles?! Ils ont qu'à y aller eux même, bougonnais-je en les regardant de travers.

Mais bientôt, les pleurs et les cris des familles des victimes, recouvrirent les critiques des habitants.

Je retournais alors la tête, curieuse de voir ce qu'en pensait le caporal. Je le vis avec un visage encore plus déprimé et énerver que d'habitude.

- Ça va caporal? lui demandais- je mais je n'ai jamais eu de réponse de sa part.

Nous devions faire encore 2 heures de route, pour retourner au QG. Je somnolais derrière le caporal, j'étais épuisées de tous mes efforts d'aujourd'hui et de ces moments qui m'avaient remémorés de mauvais souvenirs. Je m'endormis profondément que l'épaule du caporal.

Quand je rouvris les yeux, j'étais dans mon lit, la couverture remonter jusqu'au cou. En ouvrant légèrement les yeux, e vis une ombre qui s'apprêtait à ouvrir la porte.

- Bonne nuit... et merci... dis-je à moitié endormit.

- Tch... bonne nuit gamine.

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791 mots

Forget everything (ver. 1)  (Livaï x OC) ABANDONNEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant