- Tu seras notre nouvelle marchandise, donc ne t'avise pas de t'enfuir.
Nous étions arrivés devant une grande bâtisse moins délabrée que la mienne, mais quand même en assez mauvais état. Elle avait de nombreuses fenêtres cassés ou condamnées. Du lierre poussait sur la façade et de la mousse recouvrait tout le toit.
Nous étions partis des bas-fonds depuis à peut près de 2 heures. Je saignais de la tête depuis qu'il m'avait jeté et je savais que là où j'allais, personnes n'allaient me soigner. On marchait le long d'interminable couloir pour m'emmener, je ne sais où.
J'avais l'impression de tout ressentir mais une part de moi savait que c'était impossible. On m'avait tout enlevés, plus aucune sensation ne pourrais faire remarcher ce qui me servait désormais de cœur. De nouveaux sentiments me faisaient face, tandis que d'autre partaient pour ne plus jamais revenir.
Nous arrivâmes devant une lourde porte en bois, mon accompagnateur l'ouvrit et je découvris, horrifier, une dizaine d'autres enfants. Comme moi, la peur et la haine étaient les seules pensées qui se lisaient dans leurs yeux.
L'homme me poussa à l'intérieur et pour la première fois, je regarda son visage qui me faisait maintenant face. Il était grand, avec des petits yeux noirs. Ses cheveux étaient aussi sombre que ses yeux. Il portait une grande cicatrice qui commençait de sa tempe gauche, en passant par sa lèvre inférieur.
- C'est ici que tu vivras à l'avenir ma petite. Il dit ces paroles avec un sourire mauvais et éclata d'un rire gras.
Puis, il claqua la porte d'un coup sec et la ferma à double tour. Personne ne parlait, ils étaient tous terrifiés à l'idée qu'on les entende. Je cherchas alors une place du regard et m'y blottis en l'attente de retrouver le sommeil.
Les larmes ne coulaient plus sur mon visage de sang, tout était désormais dans ma tête.
Je compris bien vite que pour eux, une vie ne coûtait pas grand chose. Seulement le bruit de quelques pièces dans le creux d'une main.
Certaines fois, des hommes venaient nous voir pour nous acheter. Nous redoutions toujours ces moments du plus profond de notre âme. Ils nous observaient un à un, une à une, d'un œil pervers et attrapaient, le plus souvent, une petite fille d'à peine 8 ans.
Étrangement, personne ne voulait de moi, je compris plus tard que je valais trop cher pour eux et que mes ''maîtres'' ne me laisserai que pour une très bonne sommes. Et d'autres fois, on ne revoyait juste plus les enfants.
J'étais ici depuis près 1 mois, quand la porte s'ouvrit de nouveau dans un cliquetis de clés. On se demandait tous quels naissants malheurs allaient nous exploser à la gueule. Mais ce n'était rien de tout ça. Un nouvel arrivant entras dans la pièce, tout penaud. Il était tout petit et maigrichon. Ses yeux tombant à moitié dissimuler derrière de long mèches noir.
Cherchant une place, je l'attrapas par le bras et le laissas tomber lourdement près de moi. Il me regardas et je vis mieux ses grands yeux humides. On avait l'impression d'y être attiré, comme un aimant et de si perdre à tout jamais. Je me serras contre moi quand quelques larmes coulèrent sur ses joues crasseuses. De cette manière, il ne fut pas entendu par la mauvaise oreille qui l'aurait rapporté pour une miette en plus.
Le garçon serrait de toute sa force de mouche, mes vêtements de ses poings tremblant. Quand il arrêtas enfin de pleurer, je le décalas vivement de moi.
- Comment tu t'appelles? demandais- je d'une vois rêche.
Le garçon mit du temps à me répondre, trop occuper à sécher ses joues.
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Forget everything (ver. 1) (Livaï x OC) ABANDONNER
FanfictionJe veut juste oublier celle que j'ai été et celle que je n'ai jamais été. . . . . . . 12/ 04/21 ~ 21/ 04/ 22 /Les persos ne m'appartiennent pas sauf l'OC/