Ariana X Number Five

Chapitre 13

PDV HUIT :

Je me réveillai dans les bras de Cinq dans la soirée. Nous avions passé la journée à dormir et à... enfin bon inutile de vous faire un dessin. Je me décidai a sortir du lit mais deux mains entourèrent ma taille et me tirèrent.

- Cinq, on peut pas rester là éternellement mon amour.

Il me serra un peu plus contre lui alors je me retournai pour lui faire face, mon corps collé au sien. Il me regardait dans les yeux.

- Si tu savais comme je t'aime...

Chaque mot qu'il prononçait me rendaient encore plus amoureuse de lui. Je décidai alors de profiter du moment et de nicher ma tête dans son cou pendant qu'il caressait mes cheveux. J'embrassai doucement son cou et tentai à nouveau de me lever mais rien a faire, Cinq me tenait fermement la taille.

- Reste Huiiiit...

- Non non Cinq, je te rappelle qu'on doit retrouver Drogo et cette salope de directrice.

Il fit un bon et sortit du lit.

- Je veux plus jamais te laisser entre ses mains Huit, je vais la tuer et la regarder mourir pour ce qu'elle t'a fait.

Il toucha du bout de son doigt ma blessure à la joue.

- Elle doit mourir, et c'est de mes mains qu'elle crèvera tu m'entends ?

Je hochai la tête et partis me doucher pour me remettre les idées en place. Tout était allé si vite. En deux semaines j'étais redevenue celle que je n'étais plus depuis 15 ans et l'amour de ma vie est revenu. Les vacances de Pâques arrivaient à grands pas, j'allais donc rentrer chez moi. Ma mère ne savait rien de tout ça étant donné que j'avais tout oublié. J'aimerais lui présenter Cinq à elle ainsi qu'à mon père et ma sœur mais je ne sais pas si mon père accepterait. Pour ce qui était de Cinq, aucune idée c'était une pile électrique !

Je sortis de la douche et sursautai en apercevant Cinq en train de se laver les dents dans le plus grand des calmes. Par réflexe, je mis ma serviette autour de moi et rougis.

- Oh c'est pas nécessaire Huit, je t'ai déjà bien regardée t'en fais pas.

A sa remarque, je rougis de plus belle et sortis m'habiller, je mis d'ailleurs un short en cuir et un t-shirt de Cinq.

- Ouf, tu es sublime ma belle.

Il me prit par la taille et m'embrassa. Il était 20 heures et nous avions passé notre temps à dormir alors il me ramena à l'internat.

- Tu vomis plus, on a progressé !

- Et comment !

Il était tard, j'allais encore devoir trouver une excuse pour mon absence hier soir à l'internat et pour mon absence en cours aujourd'hui... Je tenais fermement la main de Cinq, nous arrivâmes à l'angle d'un mur et Cinq me plaqua doucement contre celui ci.

- C'est ici que je te laisse ma belle.

Je le serrais fort contre moi, j'avais de plus en plus de mal à supporter son absence.

- Je t'aime princesse t'entends ?

- Moi aussi je t'aime mon amour...

Il m'embrassa et partit, me laissant seule au milieu de la cour de récré.

Je montai en silence les escaliers et bafouillai une excuse bidon comme quoi j'étais malade à la surveillante avant d'entrer dans ma chambre, sous le regard ahuri de Mads et Emilie.

Mads courut vers moi et m'assit brusquement sur le lit.

- Ok, maintenant tu nous racontes tout ! Y'a quoi avec ce Aidan, ou 5 comme tu l'as appelé la dernière fois ?!

Je poussai un soupir et me décidai a leur raconter tout depuis le début, sans rien omettre quand bien même elles ne me croiraient pas. Emilie s'exclama :

- Putain, tout ça c'est dingue !

- Oui c'est-

Quelqu'un frappa à la porte, un certain Monsieur Castañeda. Je dis, lassée :

- Allez-y ouvrez...

Je me recouchai mais me relevai aussitôt en entendant la voix de mon frère.

- Je pourrais voir votre amie, s'il vous plaît ?

- C'est bon Diego, te la joues pas pion du lycée, elles savent tout.

Il claqua la porte bruyamment.

- Non mais t'es complètement cinglée Huit ??? Tu veux en parler à la télé aussi ?

- Wow, du calme Antonio Banderas, c'est mes meilleures amies, elles ont le droit de savoir qu'on a passé la soirée d'hier à me torturer !

Mads baissa la tête.

- On dira rien, je vous assure.

- Je vous fais pas confiance.

- Putain, Diego de quoi je me mêle ?! Et tu veux quoi d'ailleurs ?

Il prit ses aises et s'assit sur le lit d'Emilie en face de moi.

- Je voulais savoir ce que tu trouvais à Cinq.

- Tu te fous de moi ? Sors d'ici avant que quelqu'un te voit plutôt !

- Aucun risque, je suis discret comme l'air. Non mais sérieusement Huit. Cinq ??? Il est machiavélique et insupportable. En plus c'est un psychopathe tueur à gage.

Emilie et Mads levèrent un visage choqué vers moi.

- L'écoutez pas il est jaloux.

- Jaloux ?! Non mais c'est la vérité Huit.

- T'as jamais tué personne toi peut être ?

- Jamais par envie.

- Parce que tu crois que Cinq s'est éclaté ? Il a fait ça-

- Pour notre famille, je connais la chanson.

- Il... il est différent avec moi.

- Quand est ce que tu vas comprendre ?! Depuis que t'es gosse tu refuses de voir la vérité en face. Tu passes ton temps à chercher du bien en lui au lieu de chercher à être heureuse. Mais Huit, y'a rien de rose chez lui. Cinq est et sera toujours quelqu'un de mauvais, un meurtrier ! Il a trop d'amour propre pour aimer quelqu'un d'autre que lui-même ! Le jour où il te trompera, tu pourras venir affirmer que j'ai rai-

C'était parti tout seul. Je m'étais levée et avais balancé une gifle monumentale à Diego. Des larmes de rage coulèrent sur mon visage.

- Ouvre la encore pour voir ?...

Il couvrit sa joue rouge de sa main et se leva, me faisant face.

- Tu pourras pas dire que je t'aurais pas prévenue, sœurette.

Il partit, un sourire fier aux lèvres et je tombai sur le lit tandis que mes amies vinrent me prendre dans leurs bras.

- Ton frère est un sacré con.

Ja sanglotai puis répondis :

- Le- le pire... c'est qu'une partie de moi sait pertinemment qu'il a raison... mais je suis trop amoureuse de lui pour m'en rendre compte...

- Attends, t'es sure de ce que t'avances ? Il a vraiment l'air très amoureux Ariana...

- Il a l'air... mais Cinq est quelqu'un de difficile à comprendre... je ne suis pas sure qu'il m'aime vraiment. Je sais qu'il finira par passer à autre chose et m'oublier...

Je partis ensuite dans mon propre lit et essayai d'oublier les paroles de Diego en repensant aux lèvres de Cinq sur les miennes, à ses mots, à son regard... et je m'endormis les yeux lourds d'avoir pleuré.

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Espérons qu'ariana se trompe !!

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