『𝒎𝒚 𝒇𝒊𝒈𝒉𝒕 𝒊𝒔 𝒐𝒗𝒆𝒓』[TERMINÉ]

~Fifty-one

On n'a jamais demandé à avoir cette guerre. On était que de pauvres gosses qui allaient finir les études à l'école, et on a du combattre. On nous a jeté comme des porcs destinés à l'abattoir.

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Un hibou. Un hibou. Un hibou.

Un hibou ?

-"Les gars y a un hibou !" Hurla Elisabeth de toute ses forces en sortant precipitemment de la maison.

Elle fit d'immenses signes, comme si le hibou risquait de louper la seule et unique maison à deux cents kilomètres aux alentours.

-"Enfin !" Dit Bill en arrivant. "Ça fait trois jours que tu n'arrêtes pas de te ronger les ongles à cause de ça."

Fleur arriva à son tour, Luna étant parti le jour d'avant avec son père.

-"Viens mon mignon." Murmura Elisabeth alors que le hibou s'approchait.

Duncan arriva à son tour et regarda le hibou d'un air mécontent.

-"Ne soit pas jaloux Duncan." Dit Elisabeth. "Il va nous aider à retrouver Harry et les autres."

Immédiatement, Duncan parut plus souriant -si tant est qu'un hibou puisse l'être.

-"Tiens, prends-le." Dit la jeune fille à Bill.

Le rouquin attrapa le hibou, qui se laissa faire, et Elisabeth put prendre le mot qu'il avait autour de la patte.

Puis Bill le laissa s'envoler et repartir.

-"Alors ?" Demanda Fleur après quelques minutes.

Elisabeth leva la tête vers eux.

-"Ils vont à Poudlard." Murmura-t-elle d'une traite.

                            *****

Poudlard.

Elle n'y était pas allée depuis presque un an. Elle voulait tant revoir la Grande Salle, avec les lumières accrochés sur les poutres, le faux-ciel, les tables, l'ambiance chaleureuse. Elle voulait tant marcher de nouveau dans les couloirs éclairés, aller faire la fête avec d'autres Serpentard, se promener près de la forêt interdite avec Pansy, Blaise et Daphné.

Daphné.

Daphné qui s'était sacrifiée parce qu'elle avait estimé que sa vie valait moins que celle d'Élisabeth.

Ivy.

Ivy qui s'était sacrifiée parce qu'elle avait estimé que la vie d'Harry était trop importante aux yeux de sa meilleure amie.

Trop de gens l'avaient protégé.

Trop de gens étaient morts pour ça.

Alors qu'elle avançait près de l'entrée du château, elle ressentit un vide.

Il était si noir, caché par les nuages maussades et la nuit embrumée.

Où étaient passés les lanternes ?

L'herbe était morte et craquait sous ses pieds.

La splendeur et la chaleur du château d'antan n'étaient plus.

Elle avait l'impression d'entrer dans l'antre de la bête.

Et peut-être était-ce le cas, au fond.

Elle entendit des pas proche d'elle alors qu'elle allait passer par une porte secondaire.

Elle mis sa capuche et fit comme si tout était absolument normal.