Pâques (partie 12)

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Après avoir tout nettoyé et rangé, ils se changèrent afin d'emmener Jules admirer ce magnifique endroit que Pascal avait fait découvrir à Florence la veille.
Jules était heureux de passer du temps avec sa mère mais aussi avec Pascal. Dès leur première rencontre, Jules avait tout de suite apprécié Pascal, le courant passait bien entre eux.
Ils marchèrent, comme la veille, une bonne heure et arrivèrent enfin au point de vue tant apprécié de Florence et Pascal. Lorsque Jules s'approcha du bord et qu'il observa le paysage, il fut émerveillé. Il se rendait compte que depuis qu'ils avaient emménagé dans ce chalet avec sa mère, ils n'avaient jamais pris le temps de découvrir la nature qui les entourait.

- C'est magique cet endroit ! dit Jules dont les yeux brillaient d'émerveillement.

Comme la veille, Florence et Pascal avaient repris leur place sur le rocher, tendrement enlacés, admirant également le paysage. Ils étaient heureux de voir Jules si admiratif.

Après un moment, le portable de Jules sonna, c'était un message de son rédacteur en chef.

- Oh non !

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Florence inquiète.

- Faut que je rentre, y'a une urgence.

- On va rentrer avec toi. Mais c'est grave ? Interrogea Pascal.

Jules était déjà en train d'avancer.

- Grave non mais quand y'a un scoop, faut pas perdre de temps. Allez on y va ! Heu... ça ne vous ennuie pas si je ne vous attends pas ?

- Bah non ! Vas-y chéri, on se retrouvera à la maison.

- Ok m'man, je file alors ! dit-il en commençant à courir.

Florence et Pascal décidèrent alors de rentrer à leur rythme, eux n'étaient pas pressés et ils voulaient profiter du calme de la montagne. Ils firent le chemin, main dans la main, discutant comme à chaque fois de tout et de rien.

En arrivant au chalet, ils croisèrent Jules qui chargeait ses affaires dans sa voiture.

- Ah bah quand même ! Vous en avez mis du temps à revenir !

- Bah on a pris notre temps. Tu pars déjà ?

- Je t'ai dit, j'ai des infos à récupérer et faut pas que je les laisse filer. Je suis désolé de vous abandonner comme ça !

- Non, t'inquiète pas. C'était déjà sympa davoir déjeuné ensemble et davoir pu faire cette petite balade.

- Ouais c'était cool ! Bon, de toute façon, j'aurai pas fait la chandelle toute la soirée. Dit-il en riant.

- JULES !

- Bah quoi ma petite maman ! Tu sais j'ai plus dix ans, je sais que vous avez envie de passer du temps rien que tous les deux.

Florence s'avança vers Jules et le serra dans ses bras.

- Tu sais que je t'aime toi !

- Moi aussi je t'aime maman. Allez, je dois y aller. Passez une bonne soirée ! dit-il en faisant un clin d'oeil à Pascal.

- Merci Jules. Fais gaffe sur la route ! A plus.

- A bientôt Chéri !

Jules monta en voiture et démarra. Florence et Pascal rentrèrent dans le chalet.

Arrivés au salon, Pascal attrapa le poignet de Florence. Elle se retourna et s'approcha, il posa alors son autre main sur sa taille.

- Dites-moi, madame la commissaire, qu'aviez-vous prévu de faire pour cette soirée de dimanche de Pâques ?

- Alors comme depuis plusieurs années avec Jules, on se serait fait une soirée télé. J'avais prévu d'allumer un feu de cheminée, de m'installer avec mon plaid sur le canapé et de regarder l'émission de magie sur la trois.

- Ah ?... Alors euh... ok pour te ramener du bois pour ton feu de cheminée, je peux aussi te préparer une tisane qu'on boira bien au chaud sous le plaid, et puis pour la magie, bah je pense qu'on n'a pas besoin de l'émission car la magie opère déjà, je crois !

- Ah bon ?

-  Bah oui ! Tout d'abord tes yeux brillent comme une enfant devant un tour de magie,...

- Je pense que c'est plutôt devant le magicien ! dit-elle avec un sourire malicieux.

- Ensuite il y a ton merveilleux sourire qui vient de s'afficher sur ton visage et je crois pouvoir dire que... (il écarta ses cheveux et s'approcha de son oreille pour chuchoter)... qu'en ce moment même des milliers de papillons parcourent ton corps.

Il déposa de doux baisers dans son cou. Il avait raison, un frisson parcourut tout son corps. Florence ferma les yeux et passa ses bras autour de Pascal, une de ses mains remonta dans son cou tandis que la deuxième glissa dans son dos.
Il continua de l'embrasser en remontant lentement jusqu'à la commissure de ses lèvres. Puis il s'écarta pour la regarder. Elle ouvrit immédiatement les yeux.

- Tu crois vraiment qu'il faut que j'aille chercher du bois ? demanda-t-il innocemment.

Florence secoua la tête et leva les yeux au ciel, puis elle rit.

- Non, je pense que ce ne sera pas nécessaire !

- Alors tant mieux parce que je crois avoir trouvé une meilleure activité ! Dit-il taquin.

- Ah ! Fais voir alors.

Il l'enlaça et reprit son baiser là où il l'avait laissé quelques instants plutôt. Florence n'attendit pas une seconde de plus et embrassa ses lèvres. Le baiser devint plus intense, Florence l'entraina, ils n'arrêtèrent leur baiser qu'arrivés dans la chambre afin de reprendre un peu leur souffle.
Ils enlevèrent leurs chaussures, Pascal déboutonna le gilet de Florence, il le fit glisser le long de ses bras et le jeta sur une chaise, il enleva ensuite son t-shirt, puis ce fut au tour de Florence d'attraper le bas du t-shirt de Pascal et de le remonter pour le faire passer par-dessus sa tête, elle s'en débarrassa et observa son tatouage. Elle posa délicatement sa main dessus et en suivit les contours. Pascal passa sa main sous le menton de Florence et fit remonter son regard vers lui, il caressa sa joue et l'embrassa de nouveau. Il en profita pour défaire les boutons du jeans de Florence, le jeans glissa au sol. Florence fit de même avec la ceinture et le jeans de Pascal.
C'était la première fois qu'ils se voyaient aussi peu vêtus, enfin presque. Florence avait déjà eu l'occasion de découvrir le corps musclé de son capitaine alors qu'il sortait de la douche dans les vestiaires du commissariat. Elle le vit débarquer torse nu avec seulement une serviette autour de la taille. C'était la première fois qu'elle découvrait son tatouage.

Le reste de tissu qui recouvrait leurs corps ne mit pas longtemps à se retrouver par terre. Pascal enlaça alors Florence sans la quitter des yeux, ses lèvres à seulement quelques millimètres de celles de Florence, et l'entraina vers le lit.
La sensation des mains de son capitaine sur son corps ne faisait que décupler son envie d'aller plus loin avec lui.
Pascal prenait son temps, même s'il attendait ce moment depuis longtemps, il ne voulait pas briser la magie en allant trop vite. Mais Florence lui fit comprendre qu'elle était prête.
Tout était enfin réunit pour que l'union de leurs corps soit tendre, passionnée et surtout magique.

Magie de Pâques - Cassandre & RocheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant