Je ne sais plus vraiment à qui m'adresser, quoi dire, quoi penser. Alors j'écris. J'écris parce que c'est tout ce qu'il me reste. C'est tout ce qui compte. Tout ce que je suis.
Je suis fatiguée. Fatiguée de toujours être seule à ramer; fatiguée de porter tes larmes en devant sourire pour nous deux; fatiguée de devoir combler les vides; fatiguée de devoir recoller les morceaux...
Puisque nous ne nous comprenons plus, je vais te faire une métaphore qui peut-être te parlera: je suis une éponge. Pas très glamour je sais. Mais tu vois, je puise toutes tes larmes sans qu'aucune ne s'évapore jamais. Tant, que maintenant, si je plongeais dans l'océan, aucune goûte d'eau ne pourrait rentrer. Il n'y a plus de place en moi, plus d'émotion. Juste ta tristesse qui m'envahie. Parfois, il m'arrive de me demander si je suis toujours moi.
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Jeter l'encre
PoetryP longer dans le vague à l'âme O xyder la serrure de ton cœur E teindre la lune en flammes M êler le pourpre à la peur E stomper l'écume du drame S irotter les pleurs... ... De ce cocktail d'amertume. Des poèmes, de la prose, des lettres et d...