Ce sont des mots secrets que je pose ici. Parce que j'ai peur de les dire dans le monde réel. Mais j'ai besoin de m'exprimer, de me libérer de toute cette émotion que je ne saurais décrire. A-t-elle même un nom ?
Même si je jette ces maux pleins dans cette espace vide cela n'a pas d'importance: ils ne sont plus en moi. Je ne m'adresse à personne si ce n'est à moi-même, et à toi, le garçon étrange. Même si rien d'ici ne t'atteindra jamais.Tu es celui qui m'a permis d'écrire. Tu es celui qui as fait que tout s'est révélé assez rapidement, assez soudainement, assez violemment, en moi. Tu as changé, bouleversé ma vie.
Tu m'as réparée à un moment où j'étais amochée.
Et puis tu m'as disloquée parce que tu trouvais que de toute façon j'étais déjà une fille tordue.
Ensuite tu m'as infligé des mots bancales qui m'ont fait perdre l'équilibre pour finalement me mettre à terre.
Avec tes excuses, tu as décidé de me remettre sur pieds.
Mais finalement, tu t'es rendu compte que notre relation était au ras des pâquerettes.
Alors tu m'as fait voler en me faisant des promesses pour tout rattraper.
Au final, c'était plus amusant de me rabaisser car cela te permettait de te surélever. Alors tu as coupé mes ailes...
Un jour, tu as fini par m'enterrer une bonne fois pour toute.
Après une longue période un peu floue, je me suis réveillée quelque part, sous terre, et je suis sortie. C'était la fin du coma, cet état second qui avait segmenté mon existence. Et me voilà aujourd'hui, toi aussi tu es là, face à moi. Et tu me répètes ce mot de six lettres dont le sens à présent m'échappe : pardon.
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Jeter l'encre
PoesiaP longer dans le vague à l'âme O xyder la serrure de ton cœur E teindre la lune en flammes M êler le pourpre à la peur E stomper l'écume du drame S irotter les pleurs... ... De ce cocktail d'amertume. Des poèmes, de la prose, des lettres et d...