Un beau jour de Juillet naquit une petite fleur,
Et aussi en ce jour, naquit une petite sœur.
Un sourire malicieux pour enflammer le cœur
De celle allongée là et depuis tout à l'heure.Elle avait supporté l'horreur et la douleur
D'un dur accouchement, mais non par césarienne.
Ça avait été dur, elle avait vu l'horreur
Pour mettre au monde sa fille, sa dénommée Arianne.Quatre autres yeux la fixaient au travers de la vitre.
Un garçon de six ans, un homme à ses côtés
Regardaient tous les deux cette toute petite beauté.
C'était leur petite sœur et petite fille en titre.Et ce père courut vers sa fille et sa femme,
Oubliant même son fils qui derrière, le suivait.
Le fameux fils se heurta à la porte qui fermait.
Il s'arrêta d'un coup comme s'il était en panne.Devant lui, il voyait ce père qu'il aimait tant
Complètement l'oublier et ce au détriment
D'un tout nouveau bébé, de son nouvel enfant.
Comme si lui n'existait pas, ou plus, tout simplement.Yoram n'oublia pas cette anodine vision.
Il ressentait en lui, la joie de ses parents.
Il se sentait juste un petit peu méchant
De penser que sa sœur le priverait d'affection.Il sourit et partit rejoindre sa nouvelle sœur.
Dans les bras de sa mère, elle souriait sans cesse.
Il regarda cet être des orteils à la tête.
Elle était minuscule ; pas de quoi avoir peur.Il lui fit des grimaces, il caressa son nez,
Il agita sa main comme jouant avec elle.
Il craqua sur sa sœur, ce tout petit bébé.
À la peau tellement douce qu'on aurait dit du miel.Et le bébé grandit. Il devint une jeune fille.
Elle avait eu six ans et lui en avait douze.
Et pour leur réconfort, leur parent faisait tout.
Ils étaient pomponnés, comme des rois dans un film.Mais seulement dans ce film, la reine faisait sa loi.
Sans vraiment faire exprès, elle était favorite.
Et notre ami Yoram, même étant un roi
Semblait n'avoir de roi simplement que le titre.Ses affaires devenaient les affaires d'Arianne.
Ses parents devenaient les parents d'Arianne.
Il se jouait les durs, sans jamais montrer larmes
Même quand il se pensait de lui-même un pariat.Un jour, sans le vouloir, il fit tomber sa sœur.
Elle heurta fort le sol et se mit à pleurer.
Son père vint le surprendre, voulant la consoler
Et l'expression qu'il avait à Yoram fit très peur.Quelque instants plus tard, assis seul sur son lit,
Il revit la ceinture s'abattant sur son corps.
Les traces qui le marquaient lui rappelèrent son sort.
Pour les pleurs de la reine, on l'avait puni, lui...
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RUDIS INSTINCTIBUS
PoetryDeux histoires, deux poèmes, Deux cœurs si différents Mais qui ressentent la même Que deux très jeunes amants Se rejoignent par leur cœur Déjà tellement blessé Qu'ils ont finit brisés Et dépassant la peur... La peur de l'éternel De l'éternel...