1.4. Mère & Fils

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Et la porte de la chambre s'entrouvrit sur un monde
Dépourvu de couleurs et de tous sentiments.
Un endroit un homme faisait fronde contre le monde,
Et aussi contre lui-même, aussi au détriment
          [ De son cœur.

C'était la première fois et depuis bien longtemps
Qu'elle remettait les pieds dans la chambre de son fils.
La pièce était nickel, comme figée dans le temps,
Et rien ne semblait gêner son immobilisme.

L'atmosphère était froide, sans aucun courant d'air.
« Regarde-moi, mon bébé », venait de dire la mère.
L'enfant se releva, repoussant loin ses draps,
Et regarda sa mère, son coussin dans les bras.

« Je suis consciente d'avoir fauté. Pardonne le moi.
« Je m'occupais d'Arianne en t'oubliant toi.
« J'ai été mauvaise mère, pour une raison précise.
« Je veux me rattraper, rattraper ma bêtise. »

Les lueurs de la lune s'immisçait dans la pièce.
Le regard dans le vague ou balayant la pièce,
Yoram trembla de l'œil et frémit un instant.
« Je sais que réellement, je ne suis ton enfant. »
          [ Répondit-il.

« Au début, j'en doutais. Mais je l'ai entendu. »
La mère en fut choquée. Mais elle ne put rien dire.
Inondant son visage, toutes ces larmes répandues
Sur le sol... elle sauta donc au cou de son fils

Elle pleurait à chaudes larmes, l'étreignant contre son cœur,
Le serrant contre son âme, ressentant sa douleur.
« Je suis désolé, mon chéri. Pardon pour tout.
« Désormais, je serai avec toi, pour toujours. »

Yoram ne disait rien, restant sans bouger.
En lui-même, tout semblait être sens dessus dessous.
En son âme, il croyait tous ses gestes déplacés.
Mais sans vraiment vouloir, son cœur devenait doux.

Ses bras doucement allèrent enlacer sa mère
Qui elle, fondit en larmes et étreignit cet homme
« Je t'aime, mon chéri. Je te remercie pour tout. »
« Réessayons maman... », chuchota-t-il à son âme.

Il n'était pas sauvé, mais tout irait bien mieux
Si vraiment sa maman lui tendait bien la main.
Par amour, une flamèche s'allumait en son sein,
Cette flamèche ranimée par sa mère toute heureuse.

Ils étaient si heureux qu'ils n'avait pas senti.
Le poids de ce regard tout empreint de mépris.
Ce regard criait fort : « Cette scène est une vraie farce. »
C'était les yeux du père ; « Désormais, c'est une garce. »

RUDIS INSTINCTIBUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant