Un samedi, 16h30...
Un homme était assis à l'ombre d'un très grand arbre.
Il vit venir une fille avec bouquet de roses
Et se hâta d'aller la forcer à faire pause :
« Qui viens-tu visiter ? Il est déjà très tard. »Le temps qu'elle ne réponde, une voix se fit entendre
Qui venait de derrière une petite case en dur.
« Vas-y, laisse là passer. Et aussi, sois plus tendre. »
Saluant la jeune fille : « Tu peux aller ma grande. »
[ Lui dit-il.Le premier demanda : « Tu sais bien qui elle est ? »
Le second acquiesça. « Oui, c'est une habituée. »
« Ça fait déjà trois ans qu'elle vient à cette heure-même.
« Et cela chaque week-end pour pouvoir lui parler. »Et la fille acquiesça, puis ensuite elle partit.
Sans avoir néanmoins esquissé un sourire.
Elle marcha lentement et partit sans mot dire
Pour aller voir son frère, son dernier grand ami.Tout était silencieux tout comme dans une église.
Elle aimait l'atmosphère vraiment très apaisante.
Même si parmi les fleurs poussaient ces choses toutes lisses,
Ces rochers proposaient un temps de recueillement.Au milieu de ces herbes, des ces arbres et ces fleurs,
Ces rochers étaient là, montrant que quelque part,
Il y avait eu la fin d'un homme et de son cœur.
Et tous ces gros rochers, ce sont des pierres tombales.Sur l'une d'elle, on lisait : « Ici-bas git Yoram,
« Un frère, fils et ami. Et qu'il repose en paix. »
La jeune fille déposait à côté son bouquet
Avant même de pouvoir parler à cette âme.Le vent soufflait doucement dans ses longs cheveux noirs.
Elle prit dans le bouquet une rouge parmi les roses.
Son visage contre ses genoux jusqu'à ne plus voir,
Elle ferma donc ses yeux, et prit d'air une bonne dose.« J'ai enfin le courage de pouvoir te parler.
« Et après tout ce temps, après ces trois années.
« Mais je t'en veux toujours d'être parti juste comme ça.
« Tu me manques tellement. On est d'accord sur ça. »« Mais ça me fait du bien de venir te parler.
« Comment tu le savais ? tu as dû deviner.
« J'ai bien reçu ta lettre, elle m'a bien fait pleurer.
« Donc comme tu le voulais, je vais te raconter... »Cette fille était la seule qu'il ait aimée d'amour.
Elle était sa première et sa dernière amie.
La seule qui avait su le voir sous son vrai jour.
Sa véritable amie. Elle s'appelait Chelsea.Dédiée à toi,
Mon amie de toujours,
Et ma très chère sœur de cœur,
Chelsea Marie-Alexandra ❤️L'auteur,
M.I.
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RUDIS INSTINCTIBUS
PoetryDeux histoires, deux poèmes, Deux cœurs si différents Mais qui ressentent la même Que deux très jeunes amants Se rejoignent par leur cœur Déjà tellement blessé Qu'ils ont finit brisés Et dépassant la peur... La peur de l'éternel De l'éternel...