Au fur et à mesure, Yoram se renfermait
Quand la reine, cependant, commençait à fleurir.
Tout le monde l'appréciait, tout le monde l'adorait.
Car toujours elle pouvait vous donner le sourire.Au fur et à mesure, Yoram n'en pouvait plus.
Pour lui, tout était sombre. Pour lui, tout était dur.
Tous deux étaient choyés, ce ne fut pas le problème.
Mais il craignait de ses parents qu'ils ne l'aiment
[ Moins qu'elle.Et malgré ses efforts, il sentait la distance
Doucement s'installer entre ses parents et lui.
Il n'était plus leur unique lueur dans la nuit.
Et cette nouvelle lueur éclipsait sa présence.Pourtant sa sœur et lui, ils étaient souvent proches.
Il était son grand frère, il lui servait de torche.
Et quand elle avait peur, il était toujours là.
Prêt à veiller sur elle, à la prendre dans ses bras.Une belle nuit qu'il pleuvait, que le ciel était sombre,
Arianne ne dormit pas ; elle ne le pouvait pas.
Cette averse dans la nuit, les éclairs chaque seconde,
Et le cri de la pluie ne le lui permit pas.Le cri de la pluie, c'est pour elle le tonnerre.
Et en ce fameux jour, on peut dire qu'il tonnait.
La peur l'envahit et déferla mer de larmes
Dans les yeux d'Arianne, notre très chère petite flamme.Elle se mit à hurler, elle se mit à pleurer.
Elle se sentait très seule dans une pièce aussi grande.
Le Yoram accourut à elle tout apeuré,
Vint la prendre dans ses bras et resta dans la chambre
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RUDIS INSTINCTIBUS
PoetryDeux histoires, deux poèmes, Deux cœurs si différents Mais qui ressentent la même Que deux très jeunes amants Se rejoignent par leur cœur Déjà tellement blessé Qu'ils ont finit brisés Et dépassant la peur... La peur de l'éternel De l'éternel...