La sœur porta son frère jusque devant la chambre.
[ De celui-ci.
La porte s'entrebâilla, sous le choc de la belle.
Vacillant sous l'odeur de rouille et de Javel,
Elle poussa à plus tard le simple fait qu'il y entre.L'amenant à la sienne de chambre, elle l'étendit.
Il ne disait rien, le regard dans la nuit noire.
Alors, elle demanda à ce frère, cet ami,
Cet ami inconnu : « Dis moi combien de fois... »Alors il lui dit : « Assez pour en être accro. »
Elle se mit à pleurer, ensuite elle le gifla.
Dans cette maison si froide, la gifle lui sembla chaude.
Il risqua même sourire en lui cachant son bras.La lueur des néons semblait presque le juger.
Les lumières dévoilaient tout son bras scarifié.
Couplées aux cicatrices, les plaies encore toutes rouges
Lui donnaient l'air tribal d'avoir des tatouages.Il la prit dans ses bras pendant qu'elle s'endormait
Lentement. À la voir toute tranquille, il finit par s'y faire.
Il ne bougea même plus, mais lui ne dormit pas.
Il plongeait son regard dans celui de la nuit.La nuit lui demandait : « Pourquoi ne dors tu pas ? »
« Il sera bientôt temps que je vienne te rejoindre. »
Répondit-il des yeux en s'éloignant des draps.
« Merci bien d'avoir pris tout le temps de me peindre
[ Ce décor... »Il s'assit à une table et en sortit une feuille...
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RUDIS INSTINCTIBUS
PoetryDeux histoires, deux poèmes, Deux cœurs si différents Mais qui ressentent la même Que deux très jeunes amants Se rejoignent par leur cœur Déjà tellement blessé Qu'ils ont finit brisés Et dépassant la peur... La peur de l'éternel De l'éternel...