« Depuis le temps qui s'est écoulé, comment ne peux-tu pas oublier ? »
---Lara
Je marche aux côtés d'Aiden, mon voisin. Nous marchons toujours ensemble le soir pour revenir des cours. Il habite à l'étage juste en dessous alors il est simple pour nous deux de se contacter.
« Je dois absolument te confier quelque chose, dit Aiden en jetant un coup d'oeil vers moi.
- Vas y, je t'écoute.
- Angie me tape violemment sur les nerfs. »
J'éclate de rire en me soutenant sur son épaule pour ne pas m'effondrer sur le sol lorsque que quelqu'un me bouscule soudainement, me faisant trébucher. Je me retourne perplexe à la recherche de la personne qui m'a fait cela, mais il n'y a personne.
« Est-ce que ça va ? Demande Aiden en voyant mon expression.
- As-tu vu quelqu'un me pousser ?
- Euh, non, il n'y a personne. »
Je fronce les sourcils en me tournant vers l'arrière afin de trouver où se cache la personne.
Rien.
« Tu as dut t'accrocher dans tes propres pieds en riant, tente Aiden.
- Non, on m'a poussé ! »
Un frisson traverse ma nuque avant qu'une main glacial ne se pose sur mon avant bras me faisant sursauter violemment.
« Wow ! Calme toi, c'est juste moi ! S'exclame Aiden en me serrant un peu de sa poigne.
- Oh, pardon, je suis juste... paranoïaque, je bredouille.
- C'est correcte, aller, continuons de marcher. »
***
Je déverrouille la porte et entre dans mon logement. Je la ferme et laisse tomber mon sac sur le sol. Sans même prendre la peine d'enlever mes soulier, je cours vers ma salle de bain pour regarder mon reflet dans la glace.
Non, non, non, pas encore.
Mes pupilles sont dilatés à un tel point que je semble n'avoir que cela, mes lèvres sont rouge sang et mon visage blême comme un drap.
« Sanguinum behennam !!! » je hurle en ouvrant les robinets de mon lavabo.
Je m'envoie de l'eau sur le visage sans arrêt. Lorsque je remonte finalement ma tête, j'ai retrouvé mon apparence normale.
« Qu'est-ce que... » je murmure, les larmes qui glissent le long de mes joues.
Je sors et marche rapidement vers ma chambre pour y prendre mon journal intime. Je l'ouvre vers les premières pages, très peu remplie.
« 8 septembre 2012, 16 ans
Chère journal,
On m'a conseillé de venir te parler, alors me voilà.
Je ne sais pas quoi dire. Les psychologues s'entêtent à tous me répéter la même chose. Selon eux, ce n'est que le fruit de mon imagination trop fertile. Selon moi, c'est réel.
Non, je me reprend : c'est réel. Ils commencent à me faire royalement chier à tous me dire "prends-tu tes pilules chaque jours ?" ou bien "dors-tu assez la nuit ?" OUI PUTAIN, OUI.
Je sais que c'est lui qui me fais ça, je le sais !!!
Je ne suis PAS folle !
J'aurai beau leur expliquer en détaille, ils continueront de se fermer les yeux sur ma situation.
Au revoir.
-Lara Stholm »Mon chère journal datant d'il y a deux ans. Je le garde précieusement car c'est dans celui-ci que j'ai écrit tout mes premiers symptômes. C'est à ce livre que j'ai confié mon lourd secret.
« 12 septembre 2012, 16 ans
Bonjour,
Aujourd'hui, quelque chose d'horrible est arrivé. Alors que je rentrais de l'école, j'ai senti quelqu'un me suivre tout le chemin. Je me tournais mais il n'y avait personne.
Rendu dans ma maison, j'ai verrouillé mes portes rapidement et j'ai couru jusque dans ma chambre. Mes parents toujours absents, tout pourrait arriver et ils ne seraient même pas au courant.
J'étais assise sur mon lit, lorsque j'ai entendu la porte d'entrer claquer. J'avais crié le nom de mes parents mais personne ne répondait. Alors j'ai décidé l'aller voire.
J'ai descendu voire mes parents, mais toutes les lumières étaient éteinte, la porte était verrouillé, aucun soulier n'était dans l'entrer, rien. Il n'y avait personne. Je cru pendent un instant que j'avais imaginé le bruit, mais lorsque les tiroirs de cuisines avaient claqués, j'ai compris qu'il y avait vraiment quelqu'un. J'avais tellement peur, surtout parce que plus tôt, j'avais eu l'impression que quelqu'un me suivais. J'étais allé dans la cuisine pour vérifier si quelqu'un était la.
J'avais appelé mes parents à nouveau, mais aucune réponse. En arrivant dans la cuisine, c'est là que je l'ai vu. Il était tapis dans l'ombre, les yeux grand ouvert. J'ai hurlé de peur et je me suis enfui dans ma chambre, où je suis depuis. J'ai peur de descendre, et s'il était toujours là ?! Je n'ai pas entendu aucun bruit depuis, mais la peur me ronge les tripes.
Scortum ! La porte vient de claquer encore !!!
Oh, ce sont mes parents et ils m'appèlent. Ils ont l'air fâchés, je me demande pourquoi. Peut-être esse parce qu'ils ont vu la personne de la cuisine ?!
À plus
-Lara Stholm »Cette fameuse nuit. C'était la première -et loin d'être la dernière- fois que je le voyais. Un frisson me parcoure le long du dos en repensant à la frayeur que j'avais eu cette nuit là.
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Juste pour votre information, scortum (et non pas scrotum hein) veut dire putain et sanguinum behennam veut dire bordel de merde ^^ (bref des mots grossiers ahah)kiss xx❤
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Monstrum | Z.M | Terminé
FanfictionLorsque la nuit tombe et que la ville est réduite au silence, il se réveille. Elle croit l'halluciner alors qu'il est véritablement là, tapis dans la noirceur, l'observant. Il lui demande de l'aide, mais elle le perçoit comme des menaces. Pourtant...