Daemon's - Tsukiyo Da Silva (Terminée)

Chapitre 9 : Partie 7

        Fatigué, je laissais les autres devant le club, pour rejoindre ma compagne. Je voulais aller dormir auprès d'elle, toute cette histoire m'avait fatigué et énervé, je n'avais qu'une envie me reposer auprès d'elle. Une partie de moi avait peur qu'elle parte, il lui arrivait tellement de merde, depuis qu'elle était là, mais pour mon plus grand bonheur elle restait, elle était tenace.

         Une fois être rentrer je vis Tsukiyo somnoler sur le canapé, devant une série lambda, avec douceur je soulevais son corps, pour l'emmener au lit. Sans perdre plus de temps j'enlevais mes vêtements un à un, pour ensuite aller m'allonger auprès d'elle, sans en avoir honte je trouvais sa chaleur réconfortante. En si peu de temps elle était devenue si importante pour moi, apaisé je commençais à m'endormir. Quand je sentis Tsukiyo se tortiller dans mes bras pour me faire face, mais en se tournant elle toucha une zone sensible de mon anatomie, qui se réveilla instantanément. Tsukiyo s'était figée, elle était du coup restée dos à moi, je n'osais pas réagir, car forcément je n'avais qu'une envie, mais avec tous ses bandages, atèles, plâtre... Puis je sentis qu'elle commençait à bouger, comme elle pouvait tout contre moi, je n'en pouvais plus, je commençais à laisser mes mains se balader sur elle lentement et à me frotter à elle.

- Retourne toi s'il te plaît...

       Elle répondit rapidement à ma demande, une fois face à moi, je pris possession de sa bouche sans attendre, j'étais avide de son contact, de sa chaleur. Je commençais à lui enlever ses vêtements tant bien que mal, j'essayais d'être le plus doux possible, quand mes yeux rencontrèrent ceux de celle que j'aime, je pus voir, qu'elle avait un regard fiévreux. Je n'étais même pas sûr, que si je lui faisais mal par accident, elle le sentirait, ses mains se baladait sur mon corps impatiente et réclamait souvent ma bouche. Une fois nue, avec douceur je commençais mes mouvements en elle avec lenteur, je ne voulais pas y aller vite et fort, avec elle je n'avais qu'une envie, c'était d'être doux et lui faire comprendre tout l'amour que j'ai pour elle. Nos front collé l'un à l'autre, nos souffles se mélangeaient pour ne faire qu'un, de temps en temps nos lèvres se rencontrèrent, pour un échange de sentiments concentré. Suite àça on s'endormit face à face dans les bras l'un de l'autre tranquillement.

          Ça faisait maintenant trois mois que Tsukiyo était sortie de l'hôpital, elle allait de mieux en mieux, ses poignets étaient guérit, son atèles avait été enlevé et maintenant elle n'avait plus besoin de ses bandages. Il ne restait que son plâtre, mais même si elle n'était pas spécialement triste, elle rayonnait de bonheur, sûrement dû au fait que pendant ces trois mois, il ne s'était rien passé de mauvais. Ça faisait du bien d'avoir une pause dans nos malheur, malheureusement on ne pouvait appeler ça que une pause, car bientôt Tsukiyo devrait revoir son fils de pute de beau-père. Je ferais tout pour qu'il n'est pas le temps de la toucher, je lui couperais les mains avant, qu'il ne fasse un seul geste mauvais envers elle. J'étais heureux avec elle, je pouvait enfin la serrer dans mes bras sans risquer de lui faire mal, même si ses blessures étaient encore sensible.

           En hurlant à Tsukiyo de se dépêcher de finir de se changer, je continuais à remuer une sorte de pâte à gâteau, si on pouvait appeler ça comme ça. Mes parents n'allaient pas tarder à arriver, il était prévu qu'ils viennent manger à la maison aujourd'hui, pour que ma mère rencontre Tsukiyo officiellement. Une demi-heure plus tard j'entendis la cloche, que j'avais donné à Tsukiyo, pour qu'elle la sonne quand je devais venir la descendre de l'étage. Une fois arrivé jusqu'à elle je la détaillais du regard, elle était magnifique, elle portait une simple robe fleuri à bretelle, elle avait laissé ses cheveux libre sur ses épaules et avec un maquillage très léger, elle était magnifique.

            Une fois en bas elle roulait avec son fauteuil droit à la cuisine, pourvoir le repas que j'avais préparé, au début elle ne disait rien, puis elle se tournait lentement pour me regarder avec un regard horrifié.

- C'EST QUOI CE BORDEL ?!

- Comment ça j'ai suivit les instructions du livre, que tu m'as donné.

- On a lu le même livre ?

         Elle commençait à stresser, car mes parents n'allaient pas tarder et tout était encore cru, puis tout avait un aspect et une odeur bizarre... Puis on entendit la sonnette retentir, avec un faux sourire collé sur le visage Tsukiyo avançait vers la porte d'entrée pour accueillir les invités. Je pouvais sentir son stress à des kilomètres, avec un grand sourire je la suivais jusqu'à la porte.

- Bonjour !

- Bonjour les enfants ! Comment ça va Tsukiyo j'ai apprit pour tes blessures et ta jambe.

- Tout va bien jusque ma jambe, qui n'est toujours pas guérit.

- Prend ça mon fils je me suis dit que Tsukiyo ne pouvait pas cuisiner, alors j'ai préparer ça.

        En disant ça tout le monde vit Tsukiyo s'affaler de soulagement dans son fauteuil, mes parents se demandaient pourquoi, elle avait réagit comme ça. Je leurs dit de s'installer dans le salon pendant que j'allais faire réchauffer les plats de ma mère, au moins je sais faire ça, une fois de retour dans le salon, je servis de quoi boire à tout le monde, puis je répondis à la question silencieuse de mes parents.

- Elle a réagit comme ça, car j'ai voulu essayer de cuisiner pour ce midi.

- Et je doute que ce soit très mangeable, donc je ne savais ce que l'on allait vous servir. Mais au moins tu as essayé, ça m'as fait plaisir, je t'appendrais quand je serais guéris.

        Quand on avait finis les explications, ma mère s'était levé, pour voir l'état dans laquelle j'avais laisser la cuisine, elle ressortit avec la même expression horrifié que Tsukiyo avait eu, un quart d'heure plutôt. Elle se dirigeait lentement vers nous, mais plus spécifiquement vers ma compagne, puis elle prit sa main dans la sienne.

- Si tu as besoin d'aide pour lui apprendre appelle moi, je pense que l'on ne saura pas trop de deux.

        Tsukiyo éclata de rire avec ma mère, puis elle lui expliqua la fois ou elle m'avait pointé avec une arme, ce qui fit rire mes parents, on continuait de parler, jusqu'à que le four sonne pour annoncer le fait que le repas était prêt. Ma mère nous avait apporté un plat de lasagnes, elles avaient l'air excellent et Tsukiyo devait penser la même chose car elle se léchait les babines.

- Ça sent tellement bon Katherine !

- Merci c'est une recette de famille.

- Tu m'apprendras ?

        Ma mère pesait le pour et le contre, elle devait sûrement se demander si m'apprendre à faire des lasagnes, n'allait pas l'exténuer. Puis dix secondes plus elle hocha la tête, en nous disant de nous servir, ses lasagnes avaient été délicieuse. En fin de repas on prit un café dans le salon à parler de tout et de rien, mes parents s'entendaient très bien avec ma compagne, ça me rendait heureux.