"Là pour toi" | iwaoi |

chapitre XII

Point de vue Oikawa:

On est vendredi, et depuis que Iwa-chan est rentré de chez sa mère, il n'est pas dans son assiette, ce qui se comprend totalement. Il n'est pas allé en cours jeudi, il rester avec sa mère, pour "rattraper le temps perdu", vu que ces derniers mois ont été plutôt compliqués. Je n'aime absolument pas le voir comme cela mais je ne peux pas pour autant changer la situation, étant donné qu'il va récupérer ses affaires chez son père demain, j'imagine qu'il appréhende juste ce moment. De ce fait la seule chose que je puisse faire pour lui c'est de tenter de lui changer les idées.

Il est 18 heures je rentre seul car Iwa-chan, lui, est rentré directement après les cours afin de finir une dissertation, pour ma part je suis resté m'entraîner au gymnase pour travailler mes passes. Je suis donc sur le chemin et je pense à un moyen de distraction qui aura pour but de dévier les pensées de mon copain ne serait-ce qu'une heure ou deux. Me vient alors l'idée, en passant à côté de la place principale de la ville, de l'emmener à la fête foraine, qui commence à ouvrir ses stands afin d'être prête pour ce soir.

Je rentre chez moi, une fois débarrassé de mes chaussures ainsi que de mes affaires de cours, je me dirige au pas de course vers ma chambre dans laquelle je vais surement y trouver Iwa-chan. Je fais une entrée fracassante digne de moi, comme à mon habitude, je le vois assis à mon bureau, après mon entrée il tourne lentement la tête en ma direction pour me regarder d'un air interrogateur.

Bon, moi qui pensais qu'il y aurait ne serait-ce qu'un soupçon de surprise, eh bien il faut croire que c'est raté.

Je cours sur environ 2 mètres avant de me jeter dans ses bras. Ne comprenant pas trop ce qu'il se passe mon copain accepte le câlin, et se relève pour être dans un position un peu plus confortable. Mes bras sont enroulés autour de son cou et lui a ses mains posées en bas de mon dos. C'est donc ma tête enfouie dans le creux de son épaule que je lui annonce:

- J'en ai marre de te voir mal, ce soir on va à la fête foraine et c'est non négociable. Puis je redresse ma tête et lui donne un tendre baiser au niveau de la mâchoire.

- Je suppose que je n'ai pas le choix?

- Tu comprends vite dis donc, mes mots étaient assez clairs je pense?

- Et donc on va passer la soirée à se faire piétiner par les gros pigeons de passant qui vont là-bas en sachant pertinemment que ce sera infernal?

- Nous ferons partie des gros pigeons dans ce cas!!

- Mhhh génial, je trépigne d' impatience si tu savais... Dit-il d'un ton bourré d'ironie, je lui réponds alors en soupirant.

-Il s'agit de te changer les idées pas de râler toute la soirée.

Je me décolle de lui et commence à partir, quand je sens sa main m'attraper par le poignet, je me retourne par réflexe et je vois Iwaizumi très proche de mon visage avant qu'ils ne scellent nos lèvres en un baiser langoureux, ce qui ne me déplaît pas pour tout dire.

- Désolé d'être aussi exécrable alors que tu fais de ton mieux pour me remonter le moral.

- Tu n'as pas à t'excuser parce que tu passes une mauvaise phase de ta vie, au contraire je l'ai déjà dit que je serai là pour toi autant dans les bons que dans les mauvais moments.

Hajime prend mon visage en coupe entre ses grandes mains et encre son regard dans le mien de ses yeux verts. Après quelques secondes à me contempler, il décide à nouveau de poser ses lèvres d'une douceur sans égal et déclare.

- On part dans combien de temps ?

- Au couché du soleil mon cœur.

- Je te jure que toi et tes surnoms je vais vous étriper, rétorque le concerné sans une once de tendresse.