Que se passe-t-il ?

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Allez, j'ai encore plein de choses à te raconter.

En 1 an, avec mon premier amour, viens la première relation sexuelle. Je vais pas te raconter ma première fois car vraiment c'est ridicule. Il n'y aurait presque rien à dire.

J'ai vite remarqué que Ugo était quelqu'un qui aimait ça, et qui n'hésitait pas à faire les choses. Sans demander. Il arrivait plusieurs fois qu'il me touche en public. Enfin, ça arrivait tout le temps, qu'il me touche les fesses devant tout le monde, sans pression. Mais si ce n'était que ça...

Plusieurs fois, il me touche le vagin en public, sans demander mon avis, puis la poitrine aussi. D'abord c'est très gênant, on ne fait pas ça en public ? De plus, tout le monde le voyait dans la cours de récréation... Je me prenais des réflexions là dessus, de la part de mes amies. Du style qu'il ne faut pas faire ça, que c'est gênant. Mais je n'y peux rien.

Les chantages sont vite arrivés, c'était limite là depuis le début, mais je ne connaissais rien à ce milieu là alors peut-être que c'était normal. Non, ça ne l'était pas.

Changement spatio-temporel

Je suis chez lui, nous sommes l'après-midi. On est dans le lit, et je ne sais pas trop ce qu'on fait. Ah, sa mère nous appelle en bas. Je m'assois, prête à descendre. Il veut me parler.

Je lui demande bien sûr qu'est-ce qu'il y a, et il me demande une fellation, de suite. Je m'excuse en lui disant que je n'en ai pas envie. Il continue... « Allez, fais moi plaisir, vraiment allez là ». Je répète en boucle que c'est mort. Il est juste devant moi.
Qu'est-ce qu'il est en train de faire là ? Tu l'as vu ?

Il a baissé son pantalon et son caleçon. Vraiment, rien que d'y penser ça me dégoûte.
Tout se passe vite encore une fois. Je n'ai le temps de rien.

Il me prend par les cheveux, et ne me laisse aucun choix. Il me l'insère lui même dans ma bouche. Je suis dégoûtée, je pense à tout et à rien en même temps. Mais encore une fois, je pensais que c'était normal.

Je venais de me faire violée.

Le corps et l'esprit sont vraiment très liés. Lorsqu'on avait une relation sexuelle, j'étais au plus mal juste après et pendant des jours. Obligé de me bourrer de médicaments pour ne pas avoir mal au ventre, à la vessie, partout dans cette zone finalement. Je n'ai jamais su pourquoi. Je pense que c'est mon esprit qui savait que c'était nocif, et me le transmettait en message par le corps.

Durant cette année de 5eme et du haut de mes 13 ans, l'histoire fait son commencement en douceur, dirais-je. Je veux dire par là que faudra t'accrocher pour la suite. Mais d'un sens, le plus intéressant va arriver. C'est malheureux de dire ça. Tu vas vite comprendre, laisse moi juste le temps de t'expliquer. Il n'y a pas trop de détails, car cette période de ma vie remonte un petit peu. Tu aurais aimé que l'histoire se termine là et que j'aille pour le mieux ensuite .. ? Je te le rappelle, j'ai signé ma mort le 6 octobre 2016 à 10h18.

Allez suis-moi, on arrive en 4ème.

Je n'ai jamais vu la lumière du jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant