Une fois cet évènement passé, en réalité je n'avais pas pris conscience des choses, enfin pas encore. Du coup lors de ce fameux réveil, je suis restée pendant des heures à rien faire et à pleurer de douleur. J'ai appris quelques années après que lors de cette soirée, Ugo s'est vanté de m'avoir "baiser" pour reprendre les mots exacts. Que c'était une bonne nuit de baise, en gros. Ouais, c'est ça...Une fois que tout le monde était réveillé, chacun rentrait chez soi. Mais Ugo est venu chez moi juste après, mon père est venu nous chercher. Et là c'est un peu comme si rien ne c'était passé. L'amour rend vraiment aveugle, c'est incroyable. Enfin bref je ne sais même plus ce qui c'est passé ce jour là après, sûrement que ça n'a pas d'importance.
Les vacances ce sont passés, je crois qu'Ugo avait été au camping alors on ne s'est pas vu plus que ça. Jusqu'à ce fameux jour, on y vient.
Accroche-toi encore une fois.
C'était le 30 août 2018, ou le 31, je ne sais plus. Ugo était chez moi ce jour là. Il n'y avait personne à la maison, seulement mon frère. Mais c'est pas important. On passe notre après-midi tranquille. Il est vrai qu'on a eu une relation sexuelle en début d'après-midi, mais on en avait fini là. Je ne sais plus ce qu'il s'est passé après, ça ne devait pas être important. La fin d'après-midi arrive, il devait être entre 16h et 18h, je ne saurais pas dire l'heure, mais il était plus tard. J'étais allongée sur le lit, sur le ventre, et je regardais paisiblement une vidéo sur Youtube. Je ne sais pas ce qu'il faisait lui, mais je vais vite le savoir pour la suite.
Je regarde ma vidéo dans le plus grand des calmes, et aussi pour préciser, je portais un tee-shirt avec une culotte. Je sais, AUCUNE tenue ne justifie le viol, mais je voulais le préciser. Il arrive vers moi, monte sur le lit, et il s'assoit sur mes fesses. Étrange ? Mais bon passons. Je ne sais pas s'il avait ses habits ou non. Je ne pouvais pas le voir. Je sens ma culotte se décaler, et là j'essaye de comprendre ce qu'il se passe actuellement. Je ne comprends pas.
Ma culotte se décale, il ne me l'enlève pas, mais il l'a décale sur le côté gauche, si je me trompe pas. Et tout c'est passé assez vite. J'avais tout son poids sur moi et je ne pouvais pas le voir. Je sentais mon cœur s'accélérer, et ma pensée s'est éteinte. Aucun mot, ni aucune force ne sortait. Il faut savoir avant tout, que la pratique de la sodomie était totalement bannie de mon vocabulaire. On ne faisait jamais ça, et il sait très bien que je déteste ça, et c'est pas faute de lui avoir répéter plein de fois. Également, on faisait toujours nos relations sexuelles protégées, sauf quand il enlevait la capote sans prévenir et/ou qu'il forçait pour le faire sans. Bref, tu t'en doutes, il en avait pas mis ce jour là.
Il commence à insérer son pénis, et mon esprit s'est vite éteint. J'avais tellement mal, je pleurais de douleur. Rien ne l'a arrêté, bien sûr. Et puis il fait son affaire, pendant que moi je pleure de douleurs, qu'elles soient physique ou psychologique. Je ne sais pas combien de temps ça a duré, je n'avais aucune notion du temps. Au minimum, je dirais 2 minutes, ou peut-être 5. Mais peut-être plus, j'en sais rien. Au bout de ces quelques minutes, un mot est sorti du silence : "Arrête". Il lui a fallu quelques minutes pour arrêter. Ce qui était terrible, c'était ce silence, du début jusqu'à la fin. Une fois fini, je n'ai plus de souvenir de ce qu'il s'est passé ensuite. Je sais seulement, que peut-être 20 minutes après, sa mère est venu le chercher. C'était je crois, la dernière fois que je l'ai vu.
Mais ce jour là a été révélateur. Je savais, j'ai pris conscience qu'il venait de me violer. Mais j'ai essayé de ne pas y croire. Seulement, la vérité va me rattraper peu de temps après.
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Je n'ai jamais vu la lumière du jour
Teen FictionSalut ! Moi c'est Ony. Toi et moi on va vivre pas mal de chose ensemble, alors je vais vite fait me présenter. Mais t'inquiète pas, tu vas apprendre à me connaître au fil et à mesure que l'histoire avance. Bon, et bien je commence ! Je m'appelle Ony...