2nde

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A partir de maintenant, les choses vont aller vite. Les plus gros évènements sont passés.

Bref, la réaction d'Anthony fut sans surprise : il ne savait pas quoi dire, et était choquer. Ce que je comprends parfaitement. Il avait cours juste après, les élèves étaient déjà en train d'attendre devant la salle. Il m'a dit qu'on en parlerait dès qu'il le pourra, soit, au prochain cours. Puis là j'ai commencé à lui raconter mes problèmes, et tout ce qu'il s'est passé. Il a été le premier à être au courant du viol que j'ai subi 1 mois plus tôt. Le premier à tout savoir dans les détails. Je vais ne vais pas te raconter mon année de seconde, car il n'y a pas vraiment d'évènement. Seulement, je me scarifiais énormément, et je ne compte plus les tentatives de suicide non plus. Je voyais ma psy, et elle m'aidait beaucoup. Mais quand tu es au fond du gouffre, si tu penses qu'à mourir et que rien ne peut t'aider, alors rien ne va t'aider. C'est la réalité.

Je pleurais énormément, le matin dans le car, puis toute la soirée, des fois au lycée. C'était vraiment une année horrible niveau émotion. Puis je ne t'ai pas raconté les fois où Ugo revenait me parler, pour me taquiner, me rappeler ce qu'il s'est passé. Il m'insultait, il me faisait des messages vocaux en me disant qu'il allait me frapper, me défoncer la gueule. Il y avait la remise des brevets au collège au début de notre seconde, et là il m'a beaucoup menacé par message, en disant que s'il me croise il me rentre dedans, il me frappera et me défoncera la gueule. C'est assez hilarant.

Cette soirée arrive donc, il était accompagné de sa chère et tendre mère (qui au passage, m'insultait de grosse pute même quand j'étais avec lui, et son père de même et disait que j'étais quand même assez moche). Bon. Vient donc cette soirée, il est là avec sa mère. Moi je suis seule. Il n'a même pas osé me regarder dans les yeux. Si si je te jure ! Même pas une fois. Il me regardait mais en coup de vent, pendant que moi je le fixais. Il me faisait peur, mais j'ai voulu lui montrer à quel point il est une grosse merde. J'avais raison.

En conclusion, cette année de seconde s'est passé sans trop d'évènement, à part Ugo qui revenait me faire chier et me mettre encore plus mal. C'est surtout au niveau psychologique que tout ça a été très compliqué, vraiment trop compliqué, entraînant de nombreuses tentatives de suicide.

Je n'ai jamais vu la lumière du jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant