Kokoro

3-Amour

Bonjour les petits poulpes.

Voici un nouveau chapitre. On avance petit à petit et l'histoire commencera à se concrétiser dans le prochain chapitre. Boudu que j'ai hâte 😂

Bonne lecture !

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"Kokoro !"

Je me retourne en souriant vers la voie masculine qui m'appelle et que j'ai reconnu sans mal. J'observe l'homme qui arrive en courant vers moi, un bouquet de roses multicolores à la main. Sa tignasse blonde décoiffée par sa course, ses avant-bras bien dessinés exposés à la vue de tous à cause des manches de sa chemise relevées. Tant de choses qui attirent les regards des femmes qui se tournent vers lui avec envie.

Désolée les filles, mais il est déjà pris.

Il finit par s'arrêter devant moi, essoufflé, tentant de reprendre une respiration normale. Puis il relève la tête et me fait son plus beau sourire, celui auquel je suis incapable de résister, celui qui fait chavirer mon cœur et qui me fait perdre la tête.

N'y tenant plus, je m'accroche à lui et l'attire dans un fougueux baiser. Il lâche les roses et vient placer ses mains sur mes hanches pour me rapprocher de lui et approfondir notre étreinte. Sa langue s'immisce dans ma bouche et joue avec la mienne. Ses doigts se font plus pressant sur mon corps, signe qu'il a autant envie de moi que moi de lui.

"Vous allez faire ça au milieu de la rue ou je vous paye une chambre pour régler vos affaires."

A cette voie, nous nous séparons d'un coup et notre visage prend une teinte limite cramoisie.

"Désolé Aokiji. Ça fait longtemps que tu es réveillé ? demande mon homme, un peu gêné.

- Depuis assez longtemps pour dire que vous n'y allez pas par quatre chemins vous deux. Vous pouvez prendre un hôtel pour un petit moment si vous voulez, la mission ne commence que dans trois jours, je m'occupe des préparatifs, nous proposa-t-il gentiment."

Sans nous laisser le temps de le remercier, il s'en va pour disparaître au loin, sûrement à la recherche d'un nouvel endroit pour piquer un somme, comme à son habitude.

Rossy se penche et ramasse les fleurs pour me les donner, puis il prend ma main pour se diriger vers le premier hôtel que l'on voit. Il entre, paye une chambre et nous voilà déjà dans cette dernière, nous embrassant, nos mains baladeuses sur nos corps fiévreux de désir, enlevant les tissus qui nous barre la route et nos langues qui s'entremêlent, rendant notre respiration saccadée. Le blond me pousse sur le lit et vient se placer au-dessus de moi, nos bouches toujours collées dans un ballet de sensations merveilleuses.

Ce fut l'une des plus belle nuit de ma vie, à ajouter aux deux autres qui suivirent. Par moments j'avais l'impression d'être sur un petit nuage tant il était doux et tendre avec moi et d'autres fois j'avais eu l'impression de brûler dans les flammes de l'enfer tant le désir nous consumait.

Le matin de notre mission, je me réveille en première et profite qu'il soit encore tôt pour observer l'homme de ma vie, endormie, un léger sourire sur le visage et ses mains toujours enroulées autour de mon corps nu, tel un enfant.

Cela fait maintenant plusieurs mois que nous avons enfin avoué nos sentiments à l'autre. Après ce jour, il fut totalement impossible de nous séparer. Sengoku a accepté, spécialement pour nous, de nous laisser vivre ensemble, juste tous les deux.

Bien sûr ce n'est pas toujours rose, il y a parfois des disputes mais c'est comme ça dans toutes les relations, et puis on finit toujours par se réconcilier peu de temps après, en pleurant à chaudes larmes et en s'excusant.

Un léger mouvement me fait sortir de mes pensées. Je tourne alors ma tête vers Rossinante qui ouvre ses yeux doucement. A ma vue, il sourit et vient déposer un léger baiser sur mes lèvres.

"Il va falloir se lever mon cœur, lui soufflais-je, Aokiji va nous attendre, on ne doit surtout pas rater cette mission.

- Oui, je sais. Juste un petit câlin, fait-il en me serrant encore un peu plus contre lui."

Je le laisse faire un petit instant, profitant moi aussi de ses bras puissants. Puis je me sépare à contre cœur de lui et me lève pour aller me préparer. Dans la salle de bain, je prends une bonne douche, me sèche et enfile mon uniforme de la Marine. Vient le tour du blond. Pendant qu'il s'habille, je décide de cuisiner le petit-déjeuner, quand il sort nous le mangeons tranquillement. Tout cela fait, nous partons, faisant bien attention à payer l'hôtel.

Dans la rue, nous nous dirigeons vers le point de rendez-vous, un parc ensoleillé, avec une fontaine en son centre et des bancs le long des chemins. Le lieu a été réquisitionné spécialement pour l'occasion.

Aokiji était en train de donner des ordres à des soldats, il nous rejoint bientôt pour nous faire un bref rapport de la situation :

"Un de nos agents du service secret à pris contact avec la cible et lui a donné une entrevue ici à midi.

- On peut avoir un peu plus d'informations sur cette cible ? Je demande, intriguée.

- Ce serait une femme, âge inconnue, elle est à l'origine de la disparition de tout un village. On a reçu un message de détresse et quand on est arrivé sur place il n'y avait déjà plus personne. Le plus étonnant c'est qu'on n'a trouvé aucun corps et que les habitants avaient de nombreux animaux, je me demande comment ils faisaient pour tous s'en occuper.

- Je vois, merci Aokiji, déclare Rossinante."

Notre collègue s'éloigne et nous nous mettons chacun à notre poste pour attendre le moment fatidique, bien caché derrière les gros buissons du parc. Nous attendons un long moment en silence. La tension dans l'air est palpable. Si on échoue aujourd'hui alors on arrivera jamais à arrêter cette femme et elle fera de nombreuses autres victimes.

Soudain, des pas dans l'aller se font entendre. Tout le monde se tend à ce son et se prépare à attaquer. Nous nous lançons des regards les uns aux autres pour confirmer l'approche de quelqu'un, certainement la cible.

Une femme apparaît dans mon champ de vision et vient se positionner devant la fontaine, un journal à la main. Peu de temps après, notre espion fait lui aussi son entrée et vient se poster face à elle. Aokiji nous a informé qu'ils avaient mis en place un code pour se reconnaître, c'est l'heure de vérité.

"Les produits laitiers... commence notre agent.

- Sont nos amis pour la vie, termine la femme."

C'est le signal. A cet instant nous sortons tous de notre planque pour venir encercler la cible. Pourtant, un mauvais pressentiment m'envahie, m'emprisonnant le cœur dans un sentiment d'inquiétude constante.

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Je sais je sais c'est bizarre comme code mais j'avais pas d'autres idées et ça me faisait rire 😂

A la prochaine 😘