Kokoro

15-Smoky

Bonjour les petits poulpes ! Et à toi aussi cot cot (je t'avais prévenu 😎🤣).

Je poste ce chapitre avec de la chance. Je suis dans un endroit où ma connexion passe mal donc si je ne poste pas de chapitre la semaine prochaine pas de panique c'est normal (même si je vais essayer de le sortir quand même). Idem si je ne réponds pas à vos commentaires tout de suite, j'ai de la connexion qu'à de rare moments.

C'est tout pour moi, j'espère que vous passez de bonne vacances 😎.

Bonne lecture !

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Le bateau du G5, resté à quai, s'éloigne petit à petit du Thousand Sunny, les enfants nous faisant de grands gestes de la main pour nous remercier de les avoir aidés. Sur le pont, j'aperçois Smoker qui me fixe avec intensité, les bras croisés et son éternel cigare en bouche.

Je me détourne pour aller m'allonger sur l'herbe du navire du jeune pirate, mes yeux rivés sur la pelouse brillante au soleil.

Mon esprit dérive vers des souvenirs lointains et qui me rappellent une époque où j'étais constamment heureuse auprès des marines qui m'ont élevé et avec qui j'ai grandi.

Je me revois âgée de seulement quinze ans, jouant à chat avec les autres officiers de mon âge. Comme à son habitude Rossy est le plus facile à attraper, sa maladresse le faisant tomber régulièrement.

Le garçon aux cheveux blancs tentait de m'échapper en esquivant agilement la main avec laquelle j'essayais de l'attraper. Mais depuis le temps j'ai appris ses esquives et arrive finalement à poser ma main derrière son dos, le faisant s'arrêter, déçu de s'être fait prendre aussi vite.

"Kokoro, comment fais- tu pour être aussi doué à chat ? Me demande-t-il alors que nous reprenons notre souffle un instant.

- Que veux-tu ? Ce n'est pas ma faute si j'assure, expliquais-je avec insolence. Tu devrais prendre exemple sur moi Smoky.

- Arrêtes de m'appeler comme ça, c'est nul comme surnom, me fait-il remarquer en tirant une grimace.

- Smoky, fait pas ton rabat-joie, tu sais bien que quand je décide d'un truc personne n'y peux rien après, répliquais-je avec espièglerie."

Le garçon souffle puis je reprends ma course pour attraper les dernières personnes avant que l'heure du repas n'arrive.

Mes paupières se rouvrent sur l'image du petit renne en train de vérifier les blessures de son capitaine qui n'arrive pas à tenir en place et qui essaye de se soustraire aux bons soins de son médecin, qui arrive tout de même à le brider en le menaçant de demander au cuistot de baisser sa consommation de viande.

De nouveau mon esprit s'échappe pour ressasser une scène beaucoup plus récente.

Smoker me fixe, assis sur une caisse en bois, soufflant des volutes de fumée. Derrière moi, les marines et les pirates se dépêchent de préparer le départ de Punk Hazard, préférant ne pas rester trop longtemps sur l'île.

"Tu ne lui as rien dit pas vrai ? Demande-t-il, le regard inquisiteur."

Je secoue la tête, les oreilles baissées. Je suis consciente que Law a le droit de connaître la vérité mais ce n'est pas une chose facile à dire, particulièrement quand on ne l'a toujours pas accepté, même après vingt années passées dans cet état.

"Je ne te dirais pas ce que tu dois faire Kokoro, me confie le marine d'un ton doux dont il fait preuve si rarement. Je sais que tu as beaucoup souffert de cette situation et qu'encore aujourd'hui c'est difficile à vivre. Je me doute à quel point la perte de Rossinante à dû être dure pour toi, mais sache que tu n'es pas seule. Ce petit, que tu suis partout sans que je ne comprenne pourquoi, il est peut-être un pirate mais je sens bien qu'au fond il n'est pas vraiment méchant. Vous avez l'air de très bien vous entendre tous les deux et je pense qu'il mérite de savoir pour ta malédiction."

Je le sais tout ça.

L'homme se lève pour se diriger vers son navire quand il se retourne de nouveau vers moi.

"J'ai aussi un message de Sengoku, m'annonce-t-il de son regard imperturbable. Il espérait que je te croise dans le Nouveau Monde et voulait que je te transmette ceci: "Passe me voir un de ces jours". C'est tout ce qu'il a dit."

De nouveau, Smoker s'éloigne, me laissant seule avec mes larmes et ma reconnaissance envers celui qui fut comme un père.

"Kokoro."

J'ouvre mes paupières à la petite voix qui m'appelle pour tomber nez à nez avec Chopper qui en a fini avec son capitaine.

"Désolé si je t'ai réveillé, s'excusa-t-il, penaud.

-Je ne dormais pas, ne t'inquiètes pas. Tu viens pour avoir des réponses je me trompe ? Devinais-je aisément.

-Oui, me confirme-t-il en hochant la tête. Mais si tu ne veux pas en parler tout de suite je comprendrais.

- Non c'est bon, renonçais-je sans hésitation. ça fait beaucoup trop longtemps que j'ai besoin de parler avec quelqu'un pour refuser cette conversation. Par contre, assis-toi ça risque d'être long."

Le jeune renne écouta mon conseil et se posa dans l'herbe en face de moi, le regard empli de curiosité mais ne posant aucune question par respect.

Je lui racontais donc tout ce que j'avais vécu, mon passé, la marine... Je lui expliquais aussi ma malédiction et le seul moyen de m'en libérer, aussi fatal soit-il. Il écouta attentivement ce que j'avais à lui dire, sans jamais m'interrompre et semblant réfléchir intensément.

Je dois avouer que je ne pensais pas que ça me ferait autant de bien de parler de tout ça avec une personne capable de me comprendre. Je sens un poids sur mon cœur se retirer, m'accordant enfin une certaine forme de libérance.

"Ça a dû être dur pour toi, souffla Chopper, compatissant, quand j'eu fini mon récit. Ça demande beaucoup de courage de rester sain d'esprit après tant d'épreuves.

- C'est grâce à Rossy et Law que j'ai pu tenir. Si ils n'avaient pas été là j'aurai sans aucun doute, sombré. C'est eux qui ont maintenu cette petite flamme de vie dans mon cœur et qui m'ont poussé à vivre. Dorénavant, je dois protéger Law, c'est là mon unique objectif. Je ne sais pas encore où ça va me mener mais il est la seule famille qui me reste, je ne le laisserai pas mourir aussi facilement.

- Tu es très attaché à eux à ce que je vois. Et d'après ce que tu m'en dis, on peut faire confiance à Law, il ne trahira pas Luffy.

- Ah ça, ça ne risque pas d'arriver vu ce qu'il ressent pour ton capitaine !"

Le médecin me lance un regard d'incompréhension et cherche à en savoir plus sur ce que je voulais dire. J'ai un peu oublié qu'il est le plus jeune de son équipage et qu'il ne doit même pas avoir connaissance de ce genre de choses.

Le cuisinier appelle alors pour le repas, me permettant de me soustraire aux questions de Chopper qui essaye de comprendre mes mots. Je me lève donc pour me diriger vers la cuisine et croise une tempête qui s'y dirige comme un boulet de canon. Un rire derrière moi atteint mes oreilles et je me retourne pour voir mon propre capitaine, un sourire attendri sur le visage.

Je le fixe sans rien dire jusqu'à ce qu'il daigne enfin me voir, ses yeux dorés croisant les miens qui traduisent clairement que je l'ai cramé depuis belle lurette.

Mon dieu, je viens d'utiliser une expression de Sengoku, l'âge ne me réussit vraiment pas.

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Alors ce chapitre ? J'ai adoré écrire le passage où Kokoro se souviens de son passé et surtout le surnom de Smoker 🤣😈.

Si vous vous souvenez pas de l'expression de Sengoku retournez au chapitre 2.

Normalement le prochain chapitre sort dans une semaine mais comme je vous l'ai dit ça dépend si ma connexion se fera capricieuse ou non ce jour là 🤷‍♀️😭.

Gros bisous à vous 😘!