20-Doflamingo

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Bonjour à vous mes petits poulpes !

Désolée de ne pas avoir publié depuis deux semaines mais je vous avoue qu'avec ma rentrée à la fac je rentre fatiguée et le week-end j'ai juste envie de me poser.

Donc les publications seront plus espacées qu'avant car je ne peux pas maintenir le même rythme d'écriture qu'avant, je suis vraiment navrée.

Bonne lecture !

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J'ouvre difficilement les yeux et tente de bouger mais des menottes en granit marin m'empêchent de faire quoi que ce soit. J'essaie alors de me souvenir et revois le corps ensanglanté de Kokoro sur le sol pavé de la place du Colisée. Sa respiration se fait difficile après avoir reçu les balles, ralentissant même de plus en plus. Puis ma perte de connaissance à cause des blessures encaissées lors de mon combat contre mon ancien capitaine.

Mon cœur se serre en repensant à la chienne qui n'a pas hésité un seul instant afin de me protéger. Elle s'est dressée face à l'homme qui a tué de ses mains celui qu'elle considérait sans nul doute comme son ami le plus cher, le seul qui puisse prétendre être son maître. Celui-là même qui a donné sa vie pour la mienne, que je mets aujourd'hui en péril pour quoi ? Une vengeance ? Pour renverser un Empereur ? Chercher une certaine forme de rédemption ? Peut-être est-ce tout cela à la fois. Qu'importe, dans tous les cas j'ai échoué. Je ne peux qu'espérer que Kokoro va bien, que quelqu'un est auprès d'elle et qu'elle se fait soigner.

"Fufufu, je suis surpris que tu gardes un tel objet sur toi Law."

Je relève la tête vers le Grand Corsaire, pour apercevoir entre ses mains l'une des dernières choses qu'il me reste de mon protecteur. Voir le seul souvenir que j'ai de lui entre les mains de mon ennemi me fait grincer des dents. Conscient de la colère qui gronde en moi de savoir qu'il a entre ses mains une chose à laquelle je tiens plus que tout, Doflamingo l'examine de plus près.

"Comme vous sembliez mignons et heureux dans cette maison hantée, vous avez dû bien vous amuser. Dommage que vous n'ayez pas emmener toute la famille y faire un petit tour, dit-il tout en jouant avec le porte-clé de ses doigts habiles, son regard fixé dans le mien, son éternel sourire fourbe gravé sur son visage.

- Vous n'êtes pas ma famille, leur crachais-je ainsi au visage, peu impressionné par le ton quelque peu menaçant de mon interlocuteur."

Le Grand Corsaire éclate d'un rire démentiel, contrastant avec les traits de son visage tirés par la colère qu'ont engendré mes mots. Je n'ai dit que ce que je pensais et l'homme en a bien conscience, il sait pertinemment qu'à mes yeux la Don Quichotte Family ne représente plus rien.

"N'oubli pas qui t'as recueilli après que ton pays se soit fait massacrer gamin, finit-il par rappeler, le regard mauvais, tout sourire ayant disparu de ses lèvres. Maintenant je veux savoir, ce que tes amis et toi préparez. Que complotes-tu contre moi avec les Mugiwara ?

- Je n'ai plus rien avoir avec eux, nous ne sommes plus alliés."

Le flamands rose me regarde sceptique, peu convaincu par cette affirmation. Mais il n'ajoute rien, se tournant plutôt vers un vieil homme qui a les mains attachée derrière le dos à quelques mètres de moi.

Puis vint un appelle de Trébol, ce gros tas de morve que je n'ai jamais apprécié. Dégoulinant de partout, il est plus que répugnant. Sa voix paniquée m'interpelle jusqu'à ce qu'il annonce que les jouets du pays reprennent peu à peu leur apparence humaine, dû au fait que Sugar s'est évanouie. L'expression de rage qui se dessine sur le visage de Doflamingo est particulièrement réjouissante à admirer. Il semblerait que mes alliés sont parvenus à le mettre sacrément en colère, ce qui n'arrive pas souvent.

Une ombre se profile alors dans mon champ de vision et un homme unijambiste apparaît, épée à la main. Malgré son handicap il est capable d'avancer rapidement sans être gêné par sa jambe en moins, cela avait dû lui demander beaucoup de temps pour s'adapter. Derrière lui une tignasse noir familière approche à grande vitesse.

"Me voilà Torao ! Je suis venu te sauver ! Content que tu sois en vie !"

Mais qu'est-ce qu'il fout ici lui ! Il est complètement malade de venir avec le flamand rose dans les parages ! Et en plus il arbore son grand sourire d'idiot qui ne m'est pas indifférent ! Pourtant dès l'instant où mes yeux se sont posés sur lui, j'ai senti mon cœur battre un peu plus vite et une douce chaleur se répandre dans mon corps. Arrrrg Law ! C'est pas le moment pour l'admirer !

Toutes mes tentatives pour le faire partir tombent littéralement dans l'oreille d'un sourd, il n'écoute rien de ce que je lui dis, comme d'habitude. Il essaye de me détacher mais Pika nous jette à l'extérieur, nous entraînant dans une chute que le jeune capitaine amortit en se gonflant comme un ballon.

Les pieds au sol, je peux apercevoir la cage à oiseaux en train de se former. Ces fils qui encerclent l'île tout entière me rappellent cette nuit glaciale où le sang tachait la neige d'ordinaire immaculée. La maladie qui me rongeait de plus en plus, m'apportant aux portes de la mort. L'obscurité du coffre dans lequel mes larmes coulaient silencieusement sur la douce fourrure de la chienne.

Si ce soir-là j'avais pu m'en sortir, ça n'était dû qu'à de la chance. Cette fois, Doflamingo avait bien l'intention d'anéantir tout le monde dans le pays. Pas un ne survivrait à cette cage qui était présage de mort.

Tout se passait rapidement et sans que je m'en rende compte, Mugiwara-ya m'avait attrapé et fonçait droit vers le château du flamand sans même prendre la peine de me libérer de mes menottes cet idiot !

Entre course effrénée à être porté comme un sac à patate et galopades sur le dos d'un taureau sans jamais pouvoir en placer une, j'ai l'impression de subir la pire humiliation possible. Mais j'ai la fâcheuse impression que ça n'intéresse personne et que mon avis ne compte pas. Je me fais tout simplement trimballé d'un bout à l'autre de la ville, toujours menotté et entouré de boulets qui ne jurent que par leurs poings.

Quand nous arrivons enfin au champ de tournesol, une jeune fille aux cheveux roses du nom de Rebecca me libère enfin des liens qui me retenaient jusque là.

"Oh ! Torao ! s'exclama le garçon, semblant se souvenir de quelque chose. Kokoro va bien, un vétérinaire qui était dans la foule s'occupe de la soigner.

- Et tu pouvais pas me dire ça plus tôt ! Je me suis inquiété tout le chemin triple buse !"

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Finis pour aujourd'hui ! J'espère que ce chapitre vous aura plus, c'est pas vraiment celui sont je suis le plus fier.

Je sais que j'ai sauté pas mal de truc mais honnêtement c'est tout dans le manga et je n'avais pas vraiment d'idée pour développer tout ça donc j'ai juste sauter les passages. Ce sera pareil dans le prochain chapitre.

Gros bisous et j'espère vous revoir bientôt !

KokoroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant