18-Aimer

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Coucou les petits poulpes !

C'est vrai que je suis un peu en retard, le chapitre devait sortir hier mais je me suis mise à regarder le film de Given et j'ai un peu oublié, désolée 😅.

Du coup sans plus tarder, je vous laisse avec ce chapitre que je trouve super mignon 🥰.

Bonne lecture !

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L'homme à la chemise à petits cœurs m'observait attentivement alors que je préparais notre repas du soir près de Kokoro qui dormait à point fermé, laissant quelques fois échapper de légers ronflements qui s'accentueraient avec l'âge. Depuis un certain moment maintenant, une question avait fait son chemin jusqu'à moi sans que je n'ose la poser. Pourtant, ce jour-là, je fus poussé par une certaine forme de courage et peut-être d'audace aussi.

"Cora-san, débutais-je, un peu anxieux face au regard de mon protecteur. J'ai lu beaucoup de livres et dans nombre d'entre eux ils parlaient d'un sentiment qui semble dépasser tout les autres. A chaque fois il portait le nom de "amour". Je sais aussi que c'est ce qui lié mon père et ma mère ensemble mais concrètement, de quoi s'agit-il ?"

Le blond me détail avec surprise, sûrement peu habitué à ce qu'un enfant lui pose cette question, car après tout il est vrai que ça n'est pas courant. Mais très vite son étonnement est remplacé par une expression de tendresse et sa main se dépose sur la fourrure de la chienne toujours endormie.

"Tu sais Law, commence-t-il à m'expliquer avec sérieux. Chacun à sa propre définition de l'amour et chacun le ressent différemment. Par exemple, moi, j'ai d'abord ressenti de l'amitié et ça a duré un moment comme ça. Jusqu'à ce que je me rende compte que chaque petit moment passé avec elle était un précieux trésor à mes yeux. Mon cœur s'accélérait à sa simple vue et je n'avais qu'une envie: enfouir mon nez dans sa chevelure et me noyer dans ses yeux pour le restant de ma vie. Un jour toi aussi, tu ressentiras ce sentiment, il n'y a que comme ça que tu pourras le comprendre.

- Tu as déjà été amoureux Cora-san ?

- Bien sûr, m'affirme-t-il d'un hochement de tête, un fin sourire se dessinant sur son visage. Et j'aime encore cette femme magnifique autant que le premier jour.

- Ça doit faire longtemps que tu ne l'as pas vu. Elle doit te manquer, fais-je remarquer, un peu triste pour lui.

- Tu sais Law, elle est bien plus proche de moi que tu ne le pense, ajoute-t-il en souriant, son image disparaissant petit à petit dans un nuage de brume."

Mes yeux s'ouvrent subitement pour tomber sur le plafond en bois de la cabine. Avec mes mains je viens rapidement essuyer les larmes qui avaient coulé dans mon sommeil empli d'un souvenir important pour moi, celui où Cora-san m'avait ouvert son cœur.

Sachant que je n'arriverai pas à me rendormir, je me lève silencieusement et sort sur le pont du Thousand Sunny où je m'allonge pour observer les étoiles qui brillent dans le ciel nocturne. Je laisse mes pensées dérivées jusqu'à se perdre dans la voûte céleste qui semble s'étaler jusqu'à l'infini.

Malgré la présence que je sens se rapprocher de moi je ne bouge pas, restant plongé dans ma contemplation. Une tête se penche au-dessus de la mienne pour venir me cacher la vue, mais je ne dis rien, préférant examiner attentivement celui venu me déranger. Ses yeux d'un noir profond me fixent comme si ils me sondaient alors que ses cheveux ébènes encadrent son visage enfantin.

"Tu ne dors pas Torao ? Me demande le jeune capitaine du navire, intrigué.

- Je pourrais te poser la même question, lui dis-je pour seule réponse, me demandant ce qui avait bien pu le faire lever alors qu'habituellement il dort comme un loir.

- Shishishi, c'est vrai, rigole-t-il, ce doux son atteignant mes oreilles et me faisant frissonner."

Il me dévisage un instant sans rien dire, me donnant l'impression qu'il a une idée en tête et dont j'aurai bientôt un aperçu. Et comme je le pressentais, le garçon vient s'allonger sur mon torse, ce qui me crispa dans un premier temps, jusqu'à ce que je me détende en venant ancrer mon regard dans le sien.

"Je peux savoir ce que tu fais Mugiwara-ya ? Lui demandais-je plus pour la forme puisque ce geste de sa part m'enchantait bien plus que je ne le laissais paraître.

- J'en ai juste envie, laisse moi rester comme ça, se met-il à bouder."

Je soupire mais n'ajoute rien, le laissant faire. Alors qu'une idée peu réjouissante me vient à l'esprit, le plus jeune s'empare de ma main pour jouer avec mes doigts.

"Dis-moi Mugiwara-ya, si tu n'arrives pas à dormir, ça n'aurait pas un rapport avec ton frère par hasard ?"

Je sens son corps contre le mien se tendre tout entier à ma question et je sais alors que j'ai touché juste. Je m'en veux immédiatement de lui avoir demandé cela sans prendre de pincettes. Pour qu'il se détende à nouveau, je glisse ma main sur son dos et lui prodigue quelques caresses réconfortantes, bien qu'elles soient un peu maladroites, après tout je n'ai pas l'habitude de faire ce genre d'attention.

"Merci Torao, échappe-t-il sans prévenir en serrant ma main un peu plus fort."

Je le regarde sans comprendre ce qu'il essaye de me dire. Je suis un peu étonné qu'il me remercie sans me donner d'explications. Mais je le vois hésiter un peu et je sais que je n'ai pas à le pousser pour qu'il me déballe tout, j'attends juste silencieusement qu'il soit prêt.

"Merci d'avoir pris soin de moi il y a deux ans, finit-il par souffler.

- Juste ça ? Tu me l'a déjà dit, et je n'ai pas besoin que tu me remercies. Je suis médecin, je ne pouvais pas te laisser mourir alors que je pouvais te sauver.

- Non pas pour ça, ajoute-t-il en secouant la tête, me faisant soulever un sourcil intrigué. Merci d'être resté avec moi quand j'étais dans le coma.

- Co- comment tu sais ça toi ? Demandais-je surpris qu'il sache une telle information, et aussi un peu gêné je dois bien l'avouer.

- C'est Jinbe qui me l'a confirmé à mon réveil mais je le savais déjà avant, précise-t-il avant de continuer sous mon regard interrogateur. Quand j'étais endormie je faisais des cauchemars affreux sur la mort de Ace mais aussi sur celle de mon autre frère, Sabo. Mais par moment je sentais une douce chaleur provenir de ma main et je savais que quelqu'un me soutenait. Je voyais ça comme une lueur d'espoir et je tenais absolument à te remercier car je sais que sans toi je ne serai plus celui que je suis. Je sais que je serai brisé sans que jamais personne ne puisse recoller les petits morceaux alors merci."

Il finit sa tirade par le plus éclatant des sourires. Je dois me faire violence pour ne pas l'attraper par la nuque et sceller mes lèvres aux siennes tellement ses mots m'ont touché. A la place je passe ma main dans ses cheveux en lui souriant légèrement.

"Je suis heureux de savoir que j'ai pu t'aider plus que je ne le pensais."

Il échappe un petit rire et c'est la goutte de trop. Je me relève, Mugiwara-ya à califourchon sur mes jambes et vient lui embrasser la joue, mes lèvres effleurant cette peau si douce que j'ai envie de parcourir de baiser. Je le vois rougir légèrement et ne peut m'empêcher de le trouver adorable avec cette expression. Sans prévenir, il approche ses lèvres de mon visage pour à son tour m'embrasser sur la joue.

"Vengeance, shishishi, déclare-t-il à quelques centimètres à peine de mes lèvres."

Dieu que j'aime ce gamin !

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Ils sont choupi tout les deux, j'ai pas raison ?🥰

Une dernière chose avec qu'on se quitte. Je commence bientôt les cours à l'université donc je sais pas encore comment ça va se passer, la quantité de devoirs que j'aurais... Normalement je devrai avoir un peu de temps pour écrire mais ça ne sera peut-être pas comme avant, voilà vous êtes prévenu.

Gros bisous à vous et on se retrouve le week-end prochain 😘.

KokoroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant