Kokoro

16-Intrus

Bonjour les petits poulpes !

Ce que je suis heureuse de vous retrouver après 2 semaines à batailler avec une connexion pourrie. Wattpad ne marchait qu'à de rare moment 😭.

Du coup je vous laissr rapidement avec ce nouveau chapitre que j'espère drôle honnêtement mais j'avoue ne pas être totalement convaincu 😅🤣.

Bonne lecture !

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Je croque dans mon onigiri à pleine dent, content de retrouver cette saveur que j'apprécie tant. Entouré de cet équipage si atypique, je les observe manger eux aussi leurs mets préférés, discutant de la prochaine destination avec entrain, comme si ils ne s'apprêtaient pas à déclencher la colère d'un Empereur ainsi que d'un Shichibukai. J'envie un peu cette innocence, cette confiance en eux qui a l'air de les rendre si forts et unis.

Mes yeux dérivent vers le capitaine au chapeau de paille qui engloutit ses morceaux de viande à une vitesse jamais vue auparavant. Par moment il vole dans l'assiette du sniper à côté de lui qui ne se rend compte de rien, continuant à discuter avec l'archéologue. Quand il essaye alors de planter sa fourchette, elle ne rencontre que le verre de l'assiette, ce qui le surprend quelque peu avant de baisser ses yeux là où se trouvait sa part encore quelques secondes avant.

"LUFFY !!! se met-il soudainement en colère contre son capitaine. Je t'ai déjà dit de ne pas prendre ce qui se trouve dans mon assiette !

-T'en fais pas Ussop, j'avais prévu le coup, s'interposa le cuisinier en posant une assiette à nouveau pleine devant son camarade qui ne l'écoutait pas, bien trop occupé à poursuivre le voleur.

- Oi sourcil en vrille, héla l'épéiste au cuistot. Apporte des bouteilles supplémentaires, y en a pas assez.

- Qu'est-ce que t'as dis tête de cactus ? répliqua Sanji, appréciant très peu l'insulte et le ton autoritaire de son camarade.

- Tu m'as très bien entendu cuistot de pacotille, apporte une autre bouteille !

- Et puis encore ? Je suis pas sous tes ordres, il me semble sabreur du dimanche !"

Ils finirent front contre front, à se lancer toutes sortes d'insultes que jamais je n'aurais pu imaginer tellement elles sortent de l'ordinaire. Mugiwara-ya s'était arrêté pour assister à leur dispute en rigolant, les autres membres de l'équipage faisant totalement abstraction du fait que Roronoa-ya venait de dégainer ses sabres et commençait à se battre avec le cuisinier qui répliquait à grands coups de pied.

Je me tourne alors vers la navigatrice du navire qui épluchait une mandarine dont l'odeur se répandait dans la salle à manger et faisait baver le capitaine. Moi-même je trouvais ce parfum très tentant, me donnant une soudaine envie de mandarine.

"On ne devrait pas les arrêter avant que ça ne dégénère ? lui demandais-je, un peu inquiet pour la cohésion de l'équipage.

- Ne t'inquiète pas, me rassura la rousse sans même jeter un regard aux deux hommes, un sourire malicieux sur le visage et élevant un peu la voix. Il font ça tout le temps, c'est leur façon de se montrer leur amour l'un pour l'autre."

Ses mots eurent le pouvoir d'immobiliser les deux bagarreurs qui se mirent à rougir, me permettant de comprendre que Nami-ya a touché en plein dans le mille. Sans elle, je ne me serais jamais douté qu'ils pouvaient ressentir cela l'un pour l'autre. Ils ne se parlent presque jamais et quand ils le font c'est toujours pour s'insulter. Ils se rassirent en silence, reprenant leur repas comme si de rien n'était, se lançant par moment des petits regards.

Mes yeux se posent à nouveau sur le garçon au chapeau de paille. Je commence alors à me poser des questions sur les émotions que je ressens quand je le vois ou l'entend. Son grand sourire qui s'étire encore plus quand il m'aperçoit. Tout cela me fait vibrer tout entier et je ne comprenais pas ces sentiments. Peut-être que...

Non, non , et non. Pourquoi je pense à ça d'un coup ? De toute façon c'est impossible que je puisse ressentir ça pour ce gamin. C'est absolument, strictement et complètement impossible. Je ferai mieux de chasser cette idée de mon esprit.

La nuit tombe sur le navire et le médecin de bord ainsi que le sniper font des vas et viens en tremblant de peur. Peur que Doflamingo ou un de ses hommes ne nous attaque pour récupérer César. De mon côté, je somnole appuyé contre la rambarde du navire, mon sabre à porter de main et Kokoro étendue à mes pieds, ronflant tel un héros de la Marine en pleine sieste improvisée, comme dirait si bien Cora-san.

Soudain, je sens plusieurs présences monter sur le bateau et me redresse d'un seul coup, sur le qui-vive. La chienne, elle aussi bien réveillée, a les oreilles pointées vers les inconnus et grogne pour les intimider. Très vite, tout le monde est en garde sur le pont, prêt à se battre.

Des silhouettes s'avancent et le combat commence. Dans l'obscurité j'aperçois des sortes de colliers verts fluorescents qui brillent d'une lueur peu rassurante et qui enserrent le cou de nos adversaires. La puissance des coups qui pleuvent sur nous nous surprend, nous obligeant à rester sur la défensive.

Tout à coup, un sifflement se fit entendre dans la nuit et ceux qui nous avaient attaqué se retirèrent pour plonger dans l'océan. Et un homme, assez petit, portant un chapeau haut de forme et affirmant se nommer Breed ainsi que le détenteur du Peto Peto no Mi. Très vite, un grand lapin à la fourrure bleue vint se positionner à ses côtés, César dans ses bras. Ils avaient récupéré notre seul moyen de faire pression sur Doflamingo.

Le jeune Mugiwara-ya voulu s'élancer pour le récuperer mais à cet instant un puissant coup de poing empli de haki dans le visage le fit tomber à terre, du sang s'échappant de son nez. A cette vue, un sentiment de colère monta de mes tripes sans que je ne puisse en expliquer la raison et pour contrôler cette soudaine rage, je serrais mon sabre le plus fermement possible. Ce n'était pas le moment pour exprimer ou même comprendre ces émotions qui s'agitaient en moi, le plus important était de récupérer le scientifique qui se faisait enlever par cet homme suspect.

Mais alors que j'allais user de ma Room, le bateau se mit à tanguer dans tous les sens, nous faisant perdre l'équilibre. Un gigantesque navire arborant un pavillon pirate apparu devant nous, d'une grandeur telle que l'espace d'un instant nous crûmes qu'il s'agissait d'une île.

"Luffy ! héla le cyborg du nom de Franky qui tenait la barre. Prends le Shark Submerge !

- Compris, acquiesça le jeune capitaine en ouvrant une trappe dans l'herbe du pont, bientôt suivie de Tanuki-ya."

Je décidais d'aller avec eux et donna des recommandations à ceux qui restaient sur le navire. Un simple regard vers Kokoro me fit comprendre son inquiétude sur la situation et d'un mouvement de tête presque indiscernable je lui promettais d'être prudent avant de plonger dans la trappe à mon tour, aux côtés du jeune garçon et du médecin.

Il fallait à tout prix récupérer César ou l'on ne pourrait pas mettre mon plan pour faire tomber le Grand Corsaire en place.

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J'adore, Law nage en plein déni 🤣.

Pour le Zosan brièvement aperçu je tiens à préciser que ça va vraiment être de l'arrière plan donc vous attendez pas à grand-chose, ça sera abordé rarement.

Sur ce, on se retrouve la semaine prochaine pour la suite, ou plus tôt pour ceux qui lisent PRS (ceux qui ne lisent pas venez, on s'amuse et promis on mord pas 👀).

Bisous 😘