Fanfiction qui débute juste après l'épisode 4x21 de la série The vampire diaries.
Comment Caroline se sentira-t-elle après le départ de Klaus pour la Nouvelle Orléans ? Osera-t-elle avouer ses sentiments pour l'hybride originel ? Goûtera-t-elle au...
Cette fois, les rôles se sont inversés naturellement. D'habitude, c'est moi qui me retrouve perdu quelque part dans mes pensées et elle qui m'observe patiemment.
Alors silencieusement, je rejoins mon ange et pose ma main au creux de ses reins pour lui signaler ma présence.
Elle me gratifie d'un sourire timide puis redirige son attention sur Bourbon Street où quelques noctambules défilent encore.
Je n'ai pas oublié l'intensité de son regard quand elle a quitté la pièce en me laissant seul avec Chris. Il avait ce petit quelque chose de mélancolique.
— C'était quoi ce regard tout à l'heure ? j'ose lui demander. Parle-moi, mon ange ! je chuchote afin de l'inciter à se livrer.
— Je sais que j'ai longtemps fait preuve d'hostilité envers toi ! elle commence.
C'est ce que j'aime chez elle, ma Caroline est courageuse.
— Mais je veux aussi que tu saches à quel point tu es devenu la personne la plus importante de ma vie, elle continue. Je t'aime, Klaus... je t'aime comme jamais je n'aurais cru que cela possible.
Ces mots me touchent au plus profond de mon être. Je n'ai aucun doute sur sa sincérité. Elle se lit clairement dans ses yeux. Et ce qu'il y a de profondément beau c'est bien la réciprocité de nos sentiments. Caroline a donné un sens à ma vie sans fin, m'a fait prendre conscience à quel point l'amour était bel et bien une faiblesse, mais que si c'était à refaire, je ne changerais rien.
Si j'avais à la perdre, je plongerais sans la moindre hésitation ce pieu en chêne blanc dans mon cœur. Et je me ficherais bien de tous ceux qui s'en retrouveraient condamné.
Car non, il m'est impossible de continuer de vivre sans elle.
— Et je me rends compte que tout cet amour me rend profondément égoïste. Et être égoïste avec toi, Klaus, je n'en ai pas le droit ! Tout comme je ne veux pas être ce genre de femme qui, parce qu'elle craint de perdre son homme, l'empêche de s'élever. On ne fait pas ça à ceux qu'on aime.
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Même si ces mots me bouleversent, je continue de l'écouter attentivement sans essayer de l'interrompre. Qu'elle se livre, c'est bien ce que je lui ai demandé.
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