Histoires tristes

Le Rebel 2

Je cours tout seul dans la rue en essayant de me cacher pour ne pas qu'on me voit.

Je me demande où je dois y aller, je ne peux plus faire de demi tour. Je ne sais plus trop quoi faire à part continuer de fuir, je suis déboussolé.

C'est la première fois que je dois penser par moi même, et on ne m'avait pas prévenu que ce n'était pas aussi facile.

Ce qui est bien c'est que je ressens une certaine liberté.

Pendant que je continue de courir, je vois une voiture de police qui me poursuit.

Un des policiers m'interpelle en sortant sa tête de la voiture.

Le policier : Agent Carlen, je vous ordonne de vous arrêtez !

Mais je me mets à courir plus vite, j'entends des coups de feu provoquer par des fusil.

J'ai été toucher au niveau de ma jambe gauche, je suis maintenant entrain de boiter.

C'est très douloureux mais je ne m'arrête pas d'avancer.

Les policiers viennent vers moi et ils sont maintenant autour de moi, je ne peux plus fuir.

Ils me mettent les menottes et ils m'embarquent avec eux.

...

On arrive devant le commissariat, ils me traînent de force à l'intérieur et ils me poussent d'une cellule.

Je tombe en avant, ma jambe me fait vraiment mal. Je me redresse et je m'assois, je prends un tissu que je vois par terre et je l'entoure délicatement autour de ma blessure.

Dans l'ombre, je vois des yeux qui m'observe. La personne de plus en plus dans ma direction, jusqu'à ce que je vois la personne qui est en face de moi.

M. Hellen : Ryan Campbell quelle surprise !

Ryan : Monsieur.

M. Hellen : Depuis quand on s'est mis à se rebeller ?

Ryan : Aujourd'hui.

M. Hellen : Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Ryan : J'ai pas eu mon diplôme, mon projet était trop commun et pas assez inventif.

M. Hellen : C'était quoi comme projet sans être indiscret.

Ryan : J'ai construit un androïde.

M. Hellen : Oui, c'est vrai tu aurais pu être un peu plus créatif.

Ryan : Je le savais mais mon professeur m'a imposé ce choix.

M. Hellen : Donc tu as fait 3 ans de travail acharné pour rien ?

Ryan : Oui... J'ai enlevé ma puce.

M. Hellen : C'est pas étonnant puisque tu es là.

Ryan : Ils vont m'emmener en correctionnement.

M. Hellen : Oui, mais ils vont d'abord t'interroger.

Ryan : J'ai repensé à ce que vous m'avez dit tout à l'heure, à propos du gouvernement qui nous contrôle grâce à cette puce.

M. Hellen : Ah, bon ?

Ryan : J'ai pris le couteau, je me suis ouvert la tête et je me la suis retiré. Je suis complètement perdu.

M. Hellen : C'est normal, ils contrôlent avec ça. Maintenant que tu l'as pu, tu as ta vie entre tes mains.

Juste après que monsieur Hellen a fini sa phrase, deux policiers me prennent et me mettent les menottes.