Correspondance Anonyme (Dramione)

Chapitre 6

6) HERMIONE

Comme elle s'y attendait, Hermione n'a pas pu fermer l'œil de la nuit. Ce qu'elle avait découvert dans la lettre l'empêchait déjà de dormir de façon raisonnable, tout en lui laissant quelques heures de sommeil par nuit, mais les doutes de Harry s'étaient insinués dans son esprit, et ce qui lui avait paru improbable quelques heures plus tôt lui semblait de plus en plus plausible. Elle repensait à chaque moment agréable qu'elle avait pu vivre avec Sirius, à sa gène quand quelqu'un évoquait ses origines Moldues, à sa proposition de vivre au square Grimmaud afin de protéger ses parents, et à ses yeux qui ressemblaient tant aux siens. Après avoir vérifié que Ginny dormait, elle sortit la boîte en argent de sous son lit, ferma les yeux quelques secondes, puis souleva le lourd couvercle dans un grincement. Elle se figea, à l'affût du moindre bruit qui prouverait que Ginny s'était réveillée, puis commença ses recherches, à la lueur de sa baguette. Il y avait beaucoup de photos, des lettres, des coupures de journal... tout autant d'informations à prendre en compte pour retrouver ses parents. Elle attrape la première lettre et en regarde la date : février 1979. Cette lettre est datée d'avant sa naissance. Elle décide de la lire :

Mon cher bébé,

Je m'appelle Diana, je suis ta maman, ou plutôt je serais. Cela fait plusieurs mois maintenant que ton père et moi voulions un enfant, et tu n'imagines pas ma joie en apprenant ta venue. Ton père n'est pas encore au courant, je cherche le meilleur moyen de le lui annoncer. Je ne te connais pas, ne peux pas savoir comment tu seras ni si tu survivras, mais je t'aime déjà mon enfant. Mon seul regret est que tu naisses à une époque si regrettable et si sombre. Ton père et moi nous battons aux côtés de nos amis contre un mage noir qui se fait appeler Lord Voldemort. Il s'agit d'un homme affreux, qui veut éliminer toutes les personnes ayant du sang Moldu dans leurs veines. D'ailleurs, je doute que l'on puisse encore le qualifier d'homme. C'est un monstre en fait, une créature sanguinaire ni humaine ni animale, qui sait pertinemment ce qu'il fait, et qui n'exprime aucun remord. J'espère que nous arriverons vite à arrêter cette menace. Pour toi, et pour tous les autres bébés qui naîtront un jour.

Je t'aime mon bébé,

Maman

Ainsi, sa mère s'appelait Diana. C'était minuscule, mais Hermione était disposée à accepter n'importe quelle information qui l'aiderait dans ses recherches. La deuxième lettre était datée de juin 1979.

Ma chère Hermione,

Après une longue délibération, ton père et moi avons finalement choisi ton prénom. Ma petite fille, tout se concrétise. Les Médicomages disent que je devrais accoucher fin Août, peut être début Septembre. Se seront probablement les trois mois les plus longs de ma vie. Je suis si impatiente de te serrer dans mes bras... Tu pourras jouer avec le fils de Lily et James, vous arriverez avec moins d'un an d'écart. Je pensais leur demander d'être tes parrains et marraines, mais ils m'ont distancée en nous demandant la même chose pour leur fils, quoique l'un n'empêche pas l'autre. Nous n'avons toujours pas pu vaincre Voldemort malheureusement, et maintenant ton père me force à rester à la maison pour te protéger. Ne pense pas que je ne le veux pas, mais je déteste me sentir inutile. En même temps, avec mon ventre grossissant, j'arrive à peine à me déplacer pour aller prendre le thé chez Lily. C'est drôle, nous avons toujours tout fait ensemble, et visiblement, cela continue. J'espère que tu vas bien, et que mon ventre est confortable.

Je t'aime, ma douce Hermione,

Maman

Hermione reposa la lettre, ne pouvant plus retenir ses sanglots. Elle avait sous les yeux la preuve que Sirius Black était son père. Elle qui ne voulait pas croire Harry, avait maintenant la preuve de la véracité de ce qu'il avançait. Lorsque Ginny, réveillée par ses sanglots, se glissa dans son lit en lui demandant ce qu'il se passait, elle lui tendit la lettre, que Ginny lu attentivement avant de la reposer et prendre son amie dans ses bras, sans un mot, se contentant de la réconforter.

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Salut !
J'espère que vous allez bien, et que vous avez passé de bonnes fêtes.
Sur ce, bonne lecture et bonne année !

Bisous

Scorpius_2410