4. Numéro

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Pendant les semaines qui ont suivis, je n'ai pas vraiment réussi à reparler à Law, du moins pas d'autre chose que du boulot, ou de la météo vu que j'adore lui dire quel temps il fait dehors, surtout quand il pleut. Mais visiblement, maintenant il a retenu la leçon, et dès qu'il pleut, il a sur le dos un sweat jaune poussin. Au moins, je peux le reconnaître partout maintenant.
Aujourd'hui je ne travaille pas, j'ai pris un congé vu que je suis claqué en ce moment, alors je me balade en ville pour ne pas rester chez moi. 
Il fait plutôt chaud, alors j'ai mit un débardeur, qui visiblement me va bien vu le nombre de femmes qui me regardent. Faut dire que je suis musclé.
Voyant que je fais de l'effet, je me dis alors que j'irais bien faire un petit tour au Macdo, en espérant que mon dépressif préféré y travaille aujourd'hui.

Je monte donc les marches vers le restaurant, et avant même de le voir, j'entends sa voix monotone donner le numéro d'une commande. Je m'arrête près de l'entrée, et le regarde un moment, sans vraiment entrer.
Son uniforme ne le met pas du tout en valeur, mais il reste beau, malgré ses cernes et ses cheveux mal coiffés. Il soupire alors, et se tourne vers l'entrée, histoire de voir si quelqu'un va entrer pour briser son ennuie, et il me voit alors, et son air change. On dirait qu'il est content de me voir, et qu'il apprécie ma tenue. Je lui sourit, lui fais un clin d'oeil, puis vais commander sur une borne, en espèce évidemment, pour avoir le plaisir d'aller payer à la caisse gérée par Law.

Pdv Law

Il est sérieux ? Venir ici, en pleine après-midi, juste pour me faire chier ? Je vais le tuer je pense...

Zoro : je reviens Law, tu t'occupes des livraisons et de l'encaissement s'il te plait ?
Moi : euh...ouais, ça marche.

Génial, en plus je pourrais pas aller faire autre chose en relayant mes tâches à Zoro, vu qu'il se casse ! 
Au bout de quelques minutes, Kidd s'approche de la caisse, et je dois malgré moi aller vers lui.

Kidd : salut.
Moi : bonjour. Ca fait 3 euros et 40 centimes.
Kidd : wow, quelle froideur !
Moi : je fais mon travail, c'est tout.
Kidd : mais y a personne là. Je suis le seul client, et visiblement tes collègues sont occupés à...euh...ils font quoi ?

Je me retourne, et constate que deux de mes collègues en cuisine sont en train de danser et chanter la macarena sous les regards amusés des autres. Génial...

Kidd : ils sont marrants en tout cas. Sinon, ça va ?
Moi : ils sont chiants surtout. Sinon, oui, et toi ?
Kidd : ça va aussi, merci de t'en inquiéter
Moi : non je m'en fous, je voulais juste être poli.
Kidd : mmh...t'es vraiment la personne la plus associable que j'ai jamais rencontré. Mais j'aime bien. 
Moi : pourquoi ?
Kidd : parce que, si un jour tu me laisses entrer dans ta vie, alors ça sera vraiment un truc dingue.
Moi : un truc dingue qui n'arrivera jamais.
Kidd : tu veux même pas mon numéro ?
Moi : non, j'en ferais rien.
Kidd : je te le donne, au cas où. T'en fais ce que tu veux.

Il sort alors un crayon de la poche de sa veste qu'il avait jeté sur son épaule, et va vers le poste de livraison. Il attrape une serviette, revient vers moi, écrit son numéro dessus, et me tend la serviette. Je soupire, mais la plie néanmoins et la glisse dans la minuscule poche dont mon pantalon d'uniforme est doté.

Moi : bon, sinon, tu veux ton ticket de caisse ?
Kidd : non merci ça ira. Mais je veux bien ma glace qui est juste derrière toi.

Je lève les yeux au ciel, puis me retourne, attrape la glace et la lui donne. Il me remercie, puis me fait un énième clin d'oeil avant de s'en aller.
Zoro revient alors juste à ce moment là, et m'annonce que je suis en pause. En effet, il est 14h30. Je vais donc dépointer, puis vais me changer avant de sortir du MacDo, pour rentrer manger chez moi. J'ai vraiment pas envie de manger sur place, c'est dégueu et mauvais pour la santé.
Ainsi, je commence à descendre la rue vers chez moi, et me surprend à repenser à Kidd. Ca faisait bizarre de le croiser hors du boulot. Normalement, il porte toujours une veste imperméable, des gants et un pantalon large, imperméable aussi.
Là, avec son débardeur et son jean moulant, j'ai du me faire violence pour ne pas rougir ou le mater pendant 10 minutes. Nan mais franchement, un corps pareil, ça exciterait même une bonne soeur !

Une fois chez moi, je me fais rapidement à manger, puis ressort de la poche de ma veste la serviette sur laquelle le numéro de Kidd est noté. Qu'est-ce qu'il veut que je fasse de ça ? J'ai rien à lui dire moi. 
Enfin, je vais le noter dans mon téléphone quand même, on sait jamais. Je dis ça parce que, en ouvrant mon répertoire, tout le monde peut se rendre compte que je suis seul. Je n'ai que trois numéros d'enregistrer, hors celui du travail. Mes tuteurs légaux Dofflamingo et son frère Corazon, et mon ami qui veut être infirmier, Bepo. Du coup, ça fait pas de mal d'avoir quelqu'un qui a une voiture à appeler en cas d'urgence. Mes tuteurs sont dans une autre ville, et Bepo n'a pas le permis, alors si je dois aller quelque part en urgence, ils pourront pas m'aider.

Après, mes tuteurs sont dans une autre ville, mais ça ne les empêche pas de venir me voir une fois par mois, ces grands malades...
Une fois par mois, qui ce mois-ci correspond à ce week-end. Et vu qu'on est vendredi, je vais devoir bien me reposer ce soir, si je veux pouvoir les supporter.

~ Lendemain matin, 8h~

Pourquoi ils sont venu aussi tôt ? Je vais les tuer...j'ai besoin de sommeil, et eux, il viennent ) 8h du matin ?!
Je sais pas ce qui me retient de les frapper, à part le fait que même sur la pointe des pieds je peux pas atteindre leur visage d'abrutit.

Corazon : salut Law ! Ca va ?
Dofflamingo : faut dormir la nuit gamin
Moi : j'aurais bien aimé si vous étiez pas arrivé aussi tôt. Sérieux, vous savez pas que je bosse juste que 23h moi ?
Dofflamingo : ah bon ?
Corazon : mais oui, je te l'avais dis en plus !
Dofflamingo : j'avais oublié. Bon, on peut rentrer ?
Moi : j'hésite encore...


Relation incongrue (LawKidd) - [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant