Dans cette fiction, le covid est loin derrière nous. Il a existé mais n'est plus du tout d'actualité. (Le rêve). Ce qui explique que l'euro se passe tout de même en 2021 et non pas en 2020.
Nous sommes ici pour décompresser et penser à autre chose. J'ai alors pris la liberté, sous consultation de vos commentaires, d'exclure le virus de mon histoire. J'espère que ce choix vous convient !
2 juin 2021, Nice, Mila Deschamps.
Victoire face aux Pays de Galles.
L'ambiance était folle, les niçois étaient au rendez-vous, bouillant derrière les bleus. Ça fait chaud au cœur, voir les étoiles dans les yeux de Benji' sous ces encouragements multiples.
Je passais en revue mes nombreuses photos du match, sourire aux lèvres, avant de me faire fracasser contre un mur adjacent au vestiaire des français. Fracasser, à peine exagérer, je devinais facilement l'auteur du méfait, Dylan, mon frère jumeau.
Dylan : Alors la blondinette, rien de casser, ricanait-il.
Blondinette étant une référence directe à ma couleur désastreuse de 2018. Il me tendit la main avant de la passer sous le nez, voulant m'humilier d'autant plus. Mais ça marche pas avec moi, pro du croche pied, j'en effectuais un bien placé, il se rétamait alors par terre, dans un autre boucan infernal.
On rigolait à en perdre haleine. Les Deschamps au sol, 1-1.
La porte du vestiaire s'ouvrît rapidement, découvrant Guy Stéphan, il retenu un rire, avant de s'écarter. Joueurs, staffs et un certain sélectionneur nous regardaient étendus à terre. Mon père, dépité et désespéré, sommes-nous ses enfants se demandait-il sûrement.
Didier : Je ne vous connais pas, ironisa-t-il. Sécurité s'il vous plaît, dégagez ces spécimens rares.
Lucas, à côté de la porte vient relever mon frère, m'échangeant à peine un regard.
Mila : T'as changé, lulu, je suis blessée, j'imitais des pleurs.
Dylan : Merci frérot d'amour. Il me regardait de haut ce connard.
Lucas : De rien, mon dydy d'amour.
Didier : Il prend un peu trop ses aises celui là, même pas il vient saluer son père.
Mila : C'est mieux que se prendre un mur, papa, je te jure il fait des efforts.
Didier : J'ai de sérieux doutes.
Mila : Et il tchèque tout le monde, tranquille. Benji' c'est son meilleur pote là presque, regarde le câlin qu'ils se font.
Lucas : C'est moi son meilleur pote, ta gueule Mila.
Didier : Je hais mon beau-fils, dit-il un peu fort expressément.
Benjamin devient livide, écoutant d'une oreille.
Didier : Mais je t'apprécie toujours en joueur t'inquiètes pas mon petit Benjamin. Enfin, on sait jamais.
Benjamin vient alors m'embrasser la joue. Je passais ma main dans ses belles boucles, encore humides de la douche.
Mila : Fière de toi, t'as tout déchiré.
Benjamin : Merci, darling. Il me souriait de ses belles dents blanches. J'ai hâte de voir tes photos.
Dylan : Oh oh, on existe les amoureux, c'est trop niais cette histoire.
Lucas : C'est ce qu'on se tue à leur dire.
Corentin : Des darlings h24.
Kylian : Ils se sont même rebaptisés ainsi dans leurs téléphones.
Benjamin : Vous verrez quand vous serez en couple. Enfin lulu est déjà en couple, on y croirait pas.
Mila : Vous êtes justes une grosses bandes de jaloux.
Je continuais à discuter avec les garçons.
Lucas : Et dydy faut que je te montre la photo d'eux deux entrelacés dans le car tout à l'heure, c'est trop niais je te jure. Il chercha alors son téléphone. Il a disparu, ce con.
Tout le monde se mît à la recherche, du fameux con de téléphone, sous menaces sérieuses du marseillais.
Antoine : J'ai trouvé, tout le monde releva la tête.
Paul : Mais t'es con c'est le tiens, Barcelone ça te réussit pas mon pauvre, entre les cheveux longs et ton intellect proche de 0, insinua-t-il.
Clément : C'est une catastrophe, presque pire qu'Ousmane.
Ousmane : Je te permets pas Clém'.
Clément : T'es grave capable de perdre ta voiture sur le parking. Le passeport on s'en souvient.
Antoine : Viens on le tape à la sortie du stade.
Ousmane : Très bonne idée.
Après cette interruption quelques peu étrange, je retrouvais l'iPhone, tant recherché, sur une table de la salle de soins, il a du l'oublier après la séance d'après match, comme d'habitude.
Mon frère ne pouvait rester plus longtemps, il nous salua tous, en encourageant chacun. Et vient m'embrasser le front.
Dylan : Prends son de toi, ma blondinette préférée, fais pas de bêtises.
Mila : Tu me connais mal, rigolais-je.
Je le pris dans mes bras. Je l'aime plus que 3x1000 ce petit con arrogant.
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J'espère que vous avez la référence, I love you 3000...
Camille :)
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photographe | pavard
أدب الهواة𝐁𝐄𝐍𝐉𝐀𝐌𝐈𝐍 𝐏𝐀𝐕𝐀𝐑𝐃 | Quand le destin s'empare de leur vie. TOME 1 & TOME 2 « Benjamin Pavard, Benjamin Pavard ! Je crois pas que vous connaissez, il sort de nulle part, une frappe de bâtard, on a Benjamin Pavard » Cette fameuse chanson a...