cinq - diabolique ✔️

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Istra, camp de base des bleus, 28 juin, pdv mila

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Istra, camp de base des bleus, 28 juin, pdv mila

« Mila : Passes moi le sel bouclettes. Demandais-je, sourire aux lèvres, au numéro deux.

Benjamin : Ta gueule la naine. Rétorqua-t-il

Mila : Mais..mais je suis même pas petite. Répondis-je. Faisant semblant d'être triste.

Benjamin : Arrête ton cinéma, je suis plus bine plus grand que toi en tout cas. Ria-t-il »

Le diable s'immisça en moi, une idée diabolique me vient en tête à la vue de mon assiette remplie de savoureuses pâtes à la crème. J'alternais mon regard en direction de mon assiette et du bouclé mort de rire. Quel con ce petit footballeur de pacotilles ! Ris Benjamin, ris, on verra qui rira le dernier mon cher. Ma vengeance ou plutôt bêtise se concrétisait lorsque je pris ma cuillère à café, en y mettant quelques pâtes. Un sourire malsain s'installa sur mon visage. Ma vengeance se concrétisait lorsque je me servis de ma catapulte de fortune pour viser l'ancien Lillois.

Cible atteinte. On entendit un gros splach. Un blanc s'installa, puis, la salle se prit d'un gros fou rire, moi de même, savourant la victoire. A l'exception bien sûr de Benjamin. Kylian me fit  un check. Le numéro deux resta longtemps les yeux fermés. Il avait un sourire crispé et affichait un air de dégoût. Je pense mourir dans les plus brefs délais. La crème dégoulinait sur son - beau - visage.

Je rigolais en compagnie des autres joueurs semblable à une otarie, ils me félicitèrent tous, je suis décidément brillante et diabolique mais ce n'est qu'un minime détail à mon œuvre.
Malheureusement, peu attentive, je ne remarquais que trop tard la contre attaque de bouclettes. La même action se reproduisit, sauf à l'inverse c'était moi la victime, à vrai dire je l'avais bien cherché. Je ne l'avouerais jamais a voix hautes.

Cette attaque déclara la guerre, bataille générale entre tous les joueurs. A droite, à gauche, par derrière, de face. Toutes les stratégies étaient bonnes. Les couverts, assiettes, verres, serviettes devinrent des armes ou des moyens de défenses. Certains esquivaient tandis que d'autres attaquaient. Ceci était mon œuvre, je suis un petit diable. Je ne pensais pas aux conséquences de mes actes, trop occupée a esquivé une pâte de Paul et à en balançait une autre sur Lucas, prends ça mon petit marseillais. Je reçu une pâte sur mon front de la part de Kylian, provoquant la chute en enfers de celui-ci, je le mitraillais de mes munitions à la crème, bientôt mon assiette - où réserve d'armes - serait vide.

Cette bataille pris fin lorsque mon père ouvrit la porte du self. En compagnie de son staff et du capitaine de l'équipe, Hugo Lloris en pleine discussion. Hugo essayait d'étouffer son rire tandis que mon paternel vit rouge.

« Didier : Bordel ! Il se passe quoi ici ! Cria mon père. »

Ça sans pas bon tout ça, mais vraiment pas bon. Il manquait plus que Kylian bascule et tombe de sa chaise, pour que mon rire devienne incontrôlable. J'essayais tant bien que mal de me retenir mais en vain. Mon rire attira l'attention de mon père.

photographe | pavard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant