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dix - Eloïse et Benjamin ✔️

décembre 2017, Lille, pdv Benjamin Pavard - Flashback.

Heureux et épanoui, je suis en couple depuis bientôt un an avec ma copine Éloïse. On s'est connu au lycée, avant de se mettre en couple quelques années plus tard. Nous entretenons une relation à distance étant en Allemagne et elle à Lille, pour ses études. Elle vit dans notre appartement, dans le centre ville. Aujourd'hui, cela fait un an jour pour jour, que nous nous sommes avoués nos sentiments.

A cette occasion, mon week end off tombe parfaitement sur cette événement. Je n'en n'ai pas informé ma copine, l'idée en tête de lui faire une belle surprise. Elle qui se plaint continuellement que j'évolue en Allemagne.

Avant de prendre mon bouquet de fleur en main, de belles roses rouges, je me gare
dans la ruelle du parking réservée aux habitants de l'immeuble. J'ai une carte pour y accéder.

Impatient, je me dépêche de monter au 3ème étages de l'immeuble, quatre par quatre. Le cardio sert bien. Dans les mains, la clef de notre appartement.

J'enclenche la clef dans la serrure. Mon instinct me crie de faire demi tour. Je m'inquiète. La télévision est éteinte. A cette heure, elle doit forcément être dans notre chambre. Mon sac au pied du porte manteau, je remarque une paire de Nike masculine, présente sur la paillasse. Son frère doit être venu regarder un film en sa compagnie, n'habitant pas très loin.

J'avance mais des bruits suspects m'interpellent. D'un pas précipité, j'ouvre la porte de la chambre. Stupéfaction, colère, tristesse. Les émotions s'entremêlent et se partagent. Je tombe de haut, de très haut. Une scène gravée dans ma mère des plus dégoûtantes se déroulent devant mes yeux ahuris. Ma « copine » et mon « meilleur ami » en pleine partie de cartes, si vous voyez ce que je veux dire. Absorbés à s'aspirer la bouche, ils ne m'ont même pas remarqué. Connards, enflures, profiteurs.

« Benjamin : Je peux vous rejoindre ? Ironisais-je. Sérieusement, vous me dégoûtez. Crachais-je »

Surprise ! Je suis là. Ils se retournèrent vers moi.

Eloïse : Tu fous quoi ici dans mon appart ? Dit-elle en panique.

Benjamin : Premièrement, aujourd'hui c'est notre anniversaire, au cas où tu l'aurais oublié. Répondis-je avec une fausse joie. Mais je vois que tu es bien occupée dis moi. Rigolais-je jaune. Deuxièmement, je te prierais de dégager de chez moi rapidement avec tes salles affaires. C'est moi le prioritaire. Dans ta gueule.

Ses yeux s'agrandirent. Elle se leva, nue, avant d'avancer vers moi, d'un air suppliant.

Eloïse :  Enfin mon chéri, je peux tout expliquer, c'est un gros malentendu. Déclara-t-elle d'une voix mielleuse.

Tu me dégoûtes, du plus profond de mon âme.

Benjamin : Il n'y a rien à expliquer. Vous me dégoûtez, du plus profond de mon âme. Soupirais-je exaspéré.

David : Mon pote...je. Supplia-t-il.

Benjamin : Ferme ta putain de gueule d'enculé, avant que je t'enfonce mon point dans ta salle petite tête. Je vis rouge. Allez vous faire voir, enfin c'est déjà fait. Concluais-je.

Benjamin : Mes clefs dans la boîte aux lettres. Deux jours max, des potes fiables, passeront vérifier, et si t'es pas parti, j'appelle la police. Déclarais-je droit dans les yeux. N'essayez plus de mon contacter. Vous n'existez plus à mes yeux.

Je partis, sans me retourner. Ils n'ont même pas essayaient de me rattraper, lâches comme ils sont. Une larme malgré moi s'échappa. La seul et unique larme, à jamais. Heureusement que je n'ai pas cédé à sa demande de rester au LOSC. Un an de gâchis pur et simple.

flashback pour comprendre la rupture entre Eloïse et Benjamin. Assez court, dites moi ce que vous souhaiteriez dans les chapitres suivants. Qu'est-ce que vous voulez pour les relations entre les personnages, amicales aussi.

Camille ❤️