29 juin, 9h, Russie - Kazan, Mila Deschamps
Je suis réveillée de mon sommeil par de violents tambourinements à la pauvre porte qui n'a rien demandé de ma chambre d'hôtel. Je vais tuer la personne qui a osé me réveiller.
Je me lève brusquement de mon lit, attrape ma couette au passage, avant de partir d'un pas décider à ma porte, prête à crier sur l'individu.
A peine la porte ouverte que trois fous furieux me crient aux oreilles, pauvres tympans.
« Paul & Lucas & Kylian : Debout !!! »
Seulement et malheureusement, ils ne s'abstiennent pas qu'à me crier dessus, ils m'arrosent, oui vous avez bien lu. A l'aide de bouteilles d'eaux, je suis dorénavant mouillé de la tête au pied. Quel réveil.
Quels batards. Je n'ai même pas manger.Une course folle commence, je poursuis mes tyrans dans le couloir de l'hôtel russe, je leurs cris des menaces, qu'ils ne prennent bien évidemment pas au sérieux, ils rigolent tels des kangourous.
Ma couette quitte mes épaules, ce n'est qu'un détail, malgré que je ne suis plus quant sous-vêtements, j'ai pratiquement atteins mes cibles. Malheureusement, je crains avoir réveiller tout l'étage.Lucas appuie précipitamment sur le bouton de l'ascenseur frénétiquement, afin qu'ils puissent s'enfuirent et éviter ma fureur, laches. Heureusement, l'ascenseur est trop lent. Arrivée à leurs hauteurs, je leur saute dessus tel un hippopotame, les écrasants. Nous tombons tous les trois par terre dans un boucan infernal.
Les portes s'ouvrent laissant apercevoir les joueurs qui venaient à peine de se réveiller. Certains sont menaçants, les regards noirs et insultes fusent. D'autres sont amusés de cette farce étrange.
Difficilement, on se lève avant de s'échanger des regards moqueurs et accusateurs. Kylian me regarde de haut en bas, exagérant un sifflement. Je plissa les yeux avant de les baisser brusquement, la honte, je suis en sous-vêtements devant vingt trois hommes. Je me dépêchais de courir vers ma chambre. C'est à ce moment bien précis, qu'un Benjamin fatigué se décida à sortir de sa chambre, en caleçon et surtout torse nu - ne regarde pas ses magnifiques tablettes de chocolat -. Avec les cheveux ébouriffés et se frottant les yeux, craquant. J'aurais bien aimé baver plus longtemps mais le moment est très mal choisi.
Le rouge me montait aux joues, je glissais dans l'ouverture de ma chambre, manquant de tomber avec l'eau, le rouge me montait aux joues. Je saluais rapidement bouclettes, qui devait strictement rien comprendre à la scène qui venait de se dérouler.
Après ce réveil en fanfare, cette fois si habillée et maquillée, je descendit pour prendre mon petit déjeuner. Mon sac contenant mon matériel sur les épaules.
Aujourd'hui, nous sommes à la vielle du huitième de finale, une autre compétition commence après ces poules. Je vois des regards déterminés et concentrés, prêts à aller à la guerre littéralement et concrètement. Dernière séance d'entraînement, en salle, ce matin. Ils ont tous à l'esprit ce match décisif. Un seul mot en tête : gagner.
13h.
L'entraînement est terminé. Nous pouvons donc aller déguster nos habituelles et délicieuses pâtes, les joueurs se sont bien dépensés, prêts pour disputer le match de demain.
15h30.
Mon père a décidé de laisser quartier libre aux joueurs cette après midi. J'ai envoyé les photos de la matinée à la fédération alors avec bouclettes nous nous décidons à regarder des films dans sa chambre. Nous nous portons vers le labyrinthe, le premier de la trilogie ainsi que Spider-Man: Homecoming. Enfin, nous étions occuper plus à discuter qu'à regarder. J'aime nos échanges, je peux parler sans retenue et tabous.
Cependant bouclettes décide d'évoquer un sujet qui fâche et sensible.
« Benjamin : As-tu un copain ? Il me regardait intensément.
Mila : Non ! Rétorquais-je froidement et sèchement. Je baissais les yeux.
Benjamin : Si tu ne veux pas en parler, je comprends totalement.
Je réfléchissais. Dois-je lui en parler ? Révéler mes secrets ? Je soupirais.
Mila : J'aimerais t'en parler en réalité. Insistais-je.
Il me regarda avec attention.
Mila : Je suis célibataire. J'ai quitté mon copain il y a trois mois. Les larmes menaçait de couler, je me ressaisis. Je t'expliquerai peut être un jour les raisons.
Benjamin : Excuse-moi je n'aurai pas du évoquer ce sujet. Surtout ne te sens pas obligé. Je suis là si tu as besoin de n'importe quoi. Il me prit la main, exerçant une pression en guise de réconfort. »
Je lui souriais, touchée par ses mots. Benjamin repris soudainement la discussion.
« Benjamin : Me fais tu confiance ?
Je répondais, sans même y réfléchir. J'ai un réel coup de cœur pour lui.
Mila : A 100%. »
Avant que je ne puisse demander pourquoi, Benjamin écrasa ses lèvres sur les miennes. Merveilleux. Indescriptible. Je répondis à son baiser en entrouvrant mes lèvres. A cet instant précis, une multitude de la sentiments m'envahît, inconnu au paravant, entre les bourdonnements dans le ventre et le cœur qui s'accélère, j'ai l'impression d'exploser intérieurement. Le bouclé intensifia le baiser, passant une de ses mains en dessous de mon t-shirt et caressant ma peau nu, les frissons. Il me rapprocha de son torse, en posant sa main dans le creux de mon bassin, les frissons. Je posais ma main sur sa poitrine, exerçant une pression, l'autre derrière son cou, pour le rapprocher, plus que nous l'étions déjà. On se détacha à contre cœur et à bout de souffle. Jamais un baiser n'avait été aussi intense et unique de toute ma vie.
Benjamin, en délicatesse, passa sa main dans mes cheveux. Je savourais ce contact, fermant les yeux. C'est apaisant. Quelqu'un interrompit notre bulle en tapant à la porte pour nous prévenir du repas. Avant de rompre le contact, Benjamin, chastement, m'embrassa le coup. Je suis dans un rêve.
Accélération de la relation Benla, tintintin. Prochain chapitre, peut être ce soir, cette fois si sur le match France - Argentine. Merci pour tout vos votes et commentaires, rien ne me fait autant plaisir.
A bientôt, Camille ❤️
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photographe | pavard
Fanfic𝐁𝐄𝐍𝐉𝐀𝐌𝐈𝐍 𝐏𝐀𝐕𝐀𝐑𝐃 | Quand le destin s'empare de leur vie. TOME 1 & TOME 2 « Benjamin Pavard, Benjamin Pavard ! Je crois pas que vous connaissez, il sort de nulle part, une frappe de bâtard, on a Benjamin Pavard » Cette fameuse chanson a...