Shoto x Bakugo

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Bonne lecture

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   Bakugo ouvrit sa canette, après l'avoir bien secouée, et de la mousse brune se mit à sortir de l'ouverture. Les bulles grésillèrent, de minuscules particules d'eau sautèrent au-dessus de la cannette, la boisson remonta contre l'aluminium et manqua de déborder. En général Bakugo adorait ça, mais cette fois-ci il y prêta à peine attention. Il se contenta de boire rapidement la mousse qui débordait, ignorant la sensation de picotement que le liquide froid produisait sur sa langue.
   C'était la veille du week-end, la semaine était enfin terminée, c'était maintenant l'heure de se reposer. Cette semaine avait épuisé Bakugo, les cours étaient de plus en plus intensifs et même s'il aimait cela, ça n'en restait pas moins fatiguant. Avec le permis provisoire de super-héros, l'Alliance des vilains qui devenait plus forte chaque jour, les petits délinquants qui s'y mettaient aussi, et les examens qui arrivaient, le rythme des études s'accélérait.
   Toute la classe était à bout de force. D'habitude, la plupart d'entre eux repartait chez leur famille le week-end, mais aujourd'hui ils n'avaient pas la force. Le trajet pouvait être long pour certain, et rentrer chez soi n'était pas forcément un moyen de se reposer. Bakugo ne savait pas comment ça se passait pour la plupart de ses camarades, mais pour lui, rentrer chez soi voulait dire subir les cris de sa mère pendant tout le week-end. Et là il n'en n'avait pas la force. Même ce nerd d'Izuku n'était pas rentré chez lui, pour le plus grand malheur de Bakugo.
   Qu'est-ce qui le détestait... Plus il y pensait, plus il se disait qu'il ne l'aimait pas. Bakugo s'étonnait même d'arriver à encore trouver de nouvelles choses à détester chez lui. C'était dingue quand même. Surtout en ce moment, il devait encore plus s'entraîner avec lui. Depuis qu'il connaissait son secret, il devait l'aider à progresser et tout... qu'est-ce que ça lui faisait chier.
   Enfin... Ce foutu brocoli n'était pas dans ses pattes pour le moment, donc tout allait bien. Plus il était loin de lui, mieux il se sentait. Bon oui c'était le cas pour toute sa classe, mais avec ce nerd, cette règle d'or était poussée à l'extrême.
   Bakugo était assis dans le salon du bâtiment qui leur servait de résidence. Il était confortablement installé dans un fauteuil mœlleux, une jambe contre son torse et l'autre pliée en tailleur. Ce fauteuil, c'était le sien. Il en avait fait sa propriété privée dès son arrivée, et personne n'avait osé s'assoir dessus depuis.
   En ce moment, Bakugo se sentait parfaitement détendu, tout simplement parce que la plus belle des mélodies régnait dans la pièce : le silence.
   Et oui, le nerd n'était pas là pour parler de tout et n'importe quoi, la tête d'œuf qui lui servait de petite amie (Bakugo avait beau chercher, il ne voyait pas ce qu'ils se trouvaient mutuellement, mais bon, ils supposaient que les boulets s'attiraient entre eux) était partie dans sa chambre avec le crapaud, l'aliène et la la fille inexistante, Kirishima et Denki jouaient aux jeux vidéos avec d'autres garçons... bref, il n'y avait personne pour l'embêter.
   Personne sauf Double-Face. Shoto était assis dans le canapé qui était perpendiculaire au fauteuil de Bakugo. Il lisait tranquillement un livre et ne faisait pas du tout attention à Bakugo. Les deux garçons étaient seuls dans le salon depuis presque une heure. La présence de Shoto ne dérangeait pas Bakugo.
   Bakugo s'était rendu que Shoto était l'une des seules personnes qu'il supportait. Lui, Kirishima et de temps en temps Pikachu étaient supportables. Bakugo expliquait cela par le fait que lui et Shoto s'étaient rapprochés ces derniers temps.
   Au début, il le niait devant les autres mais maintenant, ça ne le gênait plus de le dire, il le savait bien. Avec les cours de rattrapage, le permis provisoire, Bakugo et Shoto avaient passés beaucoup de temps ensemble. Ils en venaient à se mettre naturellement ensemble aux entraînements en classes, à patrouiller ensemble dans la ville.
   Bakugo s'était même rendu compte avec horreur qu'ils mangeaient souvent ensemble ! Pourquoi, comment, il n'en savait rien, mais c'était le cas ! L'autre jour, il mangeait seul dans son coin, lançant des regards meurtriers à quiconque osait approcher sa table. Et là, Shoto était venu avec son plateau repas et s'était installé en face de lui comme si de rien était. Comme si c'était normal. Bakugo ne savait pas ce qui était le pire. Qu'il ait osé venir manger avec lui en toute sérénité, ou alors qu'il ne l'ait pas dégagé. En tout cas, depuis Shoto avait pris la mauvaise habitude de venir avec Bakugo (c'était une bonne habitude mais Bakugo ne l'assumait pas).
   Bakugo trouvait qu'ils passaient trop de temps ensemble pour des personnes qui n'étaient même pas amis. Enfin c'était son point de vue, il n'avait toujours pas compris que Shoto le considérait comme un bon ami. Mais il aimait bien sa compagnie, même s'il avait du mal à se l'avouer. Shoto était calme, il ne criait pas comme tous les autres, il ne parlait pas pour ne rien dire, il disait ce qu'il pensait et le fait qu'il était « à côté de la plaque » était amusant. Bakugo en était même venu à rechercher la compagnie de Shoto, l'heure était grave.
L'heure est même très grave.
   Bakugo détourna les yeux de la porte-fenêtre qu'il fixait d'un air absent et regarda Shoto en plissant les yeux. Bakugo se mit à scruter le jeune homme sans s'en rendre compte et commença à faire mentalement une liste des choses qui prouvaient que l'heure était grave.
   1. Bakugo et Shoto s'entraînaient ensemble (ce point était acceptable, il lui fallait bien un partenaire de son niveau pour s'exercer.)
   2. Bakugo criait beaucoup moins sur Shoto que sur les autres (c'était aussi acceptable, il devait quand même reposer sa voix.)
   3. Bakugo et Shoto mangeaient parfois ensembles (bon, il pouvait le supporter, comme la présence de Shoto n'était pas un supplice comme celle d'un certain brocoli, il avait le droit de manger avec lui.)
   4. Que ce soit dans le salon, assis sur des marches, dans le bus, Bakugo était souvent avec Shoto (ce point était moins acceptable que les autres, c'était bizarre de rester autant avec lui. Surtout que des fois ils ne se disaient rien, ils étaient juste ensemble).
   5. Bakugo commençait à connaître beaucoup de chose sur Shoto, et inversement (inacceptable, même Kirishima ne savait pas autant de chose à propos de sa vie que Shoto.)
   6. Comme la chambre de Shoto était au-dessus de la sienne, celui-ci allait souvent sur le balcon et Bakugo aussi. Ainsi ils se parlaient jusque tard le soir, quelques fois Shoto était même descendu sur le balcon de Bakugo (totalement inacceptable, pourquoi ? Parce que.)
   — Qu'est-ce qu'il y a ?
   Bakugo fusilla Shoto du regard pour l'avoir interrompu dans ses réflexions. Il ignora sa question et détourna le regard.
   — Pourquoi tu me regardais ?
   — Je regarde ce que je veux, répondit agressivement Bakugo.
   Shoto haussa légèrement les sourcils puis il reporta son attention sur son livre comme si de rien était. Bakugo attendit quelques minutes puis reporta son attention sur lui.
   Point numéro 7. Il regardait tout le temps Shoto (et ça ce n'était vraiment pas possible).
   Et enfin le dernier point, Bakugo commençait à se poser des questions qu'il aurait voulu ne jamais se poser.
   Il se posait toutes sortes de question. Qui Shoto préférait-il dans la classe ? Que pensait-il de Yaoyorozu ? Est-ce qu'elle était son style de fille ? Est-ce qu'il avait une copine ? Ou un copain ? Aimait-il vraiment Izuku (oui bon, cette question, Bakugo se la posait pour tout le monde) ?
   Il se posait aussi des questions inutiles. Est-ce que Shoto avait déjà pensé à se faire une teinture blanche ou rouge ? Avait-il pensé à essayer les lentilles ? Est-ce que le côté gauche de son corps était chaud, et le droit froid ? Est-ce que si Shoto avait un enfant, ses cheveux seraient roses ???
   Mais il se posait aussi des questions plus... plus étranges. Est-ce qu'il était lourd à porter dans ses bras ? Si Bakugo le touchait, comment réagirait-il ? Il était top ou bottom (cette question, Bakugo n'assumait pas du tout de se l'être posée) ? Est-ce qu'il avait déjà eu une relation, amoureuse ou sexuelle ? Est-ce qu'il avait déjà été attiré par un homme ? Comment est-ce qu'il trouvait Bakugo ? Que pensait-il de lui ?
   Cette question était la pire. Depuis quand Bakugo se préoccupait de l'avis des autres ?
   Il vit soudain Shoto refermer son livre et se lever, ce qui le tira de ses pensées.
   — C'est à mon tour de cuisiner, dit simplement Shoto en voyant que Bakugo le regardait sans comprendre.
   — Hm.
   Bakugo ne bougea pas, il reporta son attention devant lui et se perdit de nouveau dans ses pensées. Mais il se rendit bien vite compte que Shoto était planté à côté de lui. Il semblait attendre quelque chose. Il avait l'air de vouloir que Bakugo vienne.
   Quand celui-ci le comprit, il laissa un sourire se dessiner sur sa bouche. Il sentait que Shoto voulait qui l'accompagne aux cuisines, mais Bakugo n'était pas décidé à lui donner ce qu'il voulait aussi facilement. S'il voulait vraiment qu'il vienne il n'avait qu'à lui demander.
   Shoto finit par tapoter le bras de Bakugo avec son index. Bakugo fit comme s'il ne sentait rien.
   — Bakugo, dit Shoto en continuant son geste.
   — Hm ?
   — Tu viens pas ?
   — Où ça ?
   — Aux cuisines.
   — Pourquoi, demanda Bakugo en se retenant de faire un sourire moqueur.
   Shoto avait l'air d'un enfant qui n'osait pas dire ce qu'il voulait. Il avait à présent attraper la manche courte de Bakugo et tirait dessus.
   — Pour être avec moi, dit alors Shoto.
   — Pourquoi je voudrais être avec toi ?
   — ... Parce que tu m'aimes.
   Shoto et Bakugo se dévisagèrent un instant. Est-ce qu'il ventait vraiment d'insinuer que Bakugo l'aimait ? Non en fait, il ne l'avait pas insinué, il l'avait carrément affirmé. Shoto quitta son air de petit enfant tout triste et Bakugo arrêta d'afficher son air amusé. Shoto dut comprendre qu'il vivait les dernières secondes de sa vie. Il s'enfuit aussitôt en courant. Bakugo se leva d'un bond et poursuivit le futur mort dans le salon.
   — REVIENS TOUT DE SUITE ESPÈCE DE DEMI GLAÇON, hurla Bakugo en essayant d'attraper Shoto.
   — C'était une blague !
   — TA GUEULE LE BRÛLÉ !
   Shoto grimpa à toute allure les marches et Bakugo le suivit, prêt à lui sauter dessus. Shoto, sentant sa mort arriver, gela rapidement deux marches et Bakugo glissa dessus. Il manqua de peu de s'étaler lamentablement dans les marches et se rattrapa à la rambarde.
   — ALORS TOI.
   Shoto ne s'attarda pas près de lui et s'enfuit dans un couloir. Bakugo, qui avait bien envie de détruire Shoto sans son alter, sauta les deux marches gelés et réduisit la distance qui le séparait du demi-brûlé. Il n'eut même pas besoin de courir aussi vite que possible pour rattraper Shoto.
   Il eut le malheur de se retourner et n'eut même pas le temps de voir Bakugo arriver. Bakugo fonça sur lui comme un taureau enragé et souleva Shoto par la taille. Il le tint fermement et le déposa sur son épaule tel un superbe sac à patate.
   — Bakugo lâche-moi, s'écria Shoto en tenta de se débattre.
   — TU VAS VOIR SI JE T'AIME SALE NERD !
   — KATSUKI BAKUGO TU ME REPOSES.
   Bakugo ne l'écouta pas et le conduisit dans les douches communes.
   — Bakugo si tu oses faire ça, je t'organise un week-end en tête à tête avec Izuku !
   Le jeune homme ignora sa menace et s'approcha d'une cabine de douche en serrant Shoto sur son épaule, il donna à grand coup de pied dans la porte pour l'ouvrir et un sourire diabolique s'étira sur ses lèvres. Il activa l'eau en la mettant sur le mode glacé (le mode brûlant était à éviter, il ne voulait pas défigurer Shoto plus qu'il ne l'était déjà) et jeta Shoto sous la douche. Il referma précipitamment la porte derrière lui et se plaqua contre pour empêcher Shoto de sortir. Il laissa un rire tyrannique s'échapper tandis que Shoto laissait échapper une exclamation de surprise.
   — Laisse moi sortir !
   — JAMAIS.
   Bakugo se rendit soudain compte que Kirishima, Denki, Jiro, Mina, Izuku, Ochaco et Iida étaient plantés devant lui et le regardaient avec incrédulité. Vu tout le bruit qu'ils avaient fait, ces nerds avaient dû les entendre et aller voir ce qu'il se passait.
   — Mais Kacchan qu'est-ce que tu fais, demanda Izuku comme si Bakugo était en train de découper Shoto en morceaux.
   — Je rêve ou t'étais en train de porter Shoto sur ton épaule, dit Kirishima en riant.
   — Pourquoi tu l'as enfermé sous la douche, demanda Jiro sans comprendre.
   — Je lui-
   Bakugo n'eut pas le temps de finir sa phrase. Il se sentit vivement tirer en arrière et se retrouva soudain sous un jet d'eau glaciale. Il n'avait même pas remarqué que Shoto avait ouvert la porte pour l'attirer dans son piège.
   — ARGH MAIS C'EST SUPER FROID, hurla Bakugo avec colère.
   Shoto tenta de s'enfuir de sous la douche mais Bakugo le ramèna sèchement sous la douche et referma difficilement la porte de la cabine.
   — Arrête je vais mourir de froid, dit Shoto en tentant de se défaire de Bakugo.
   En effet, son corps était gelé. Bakugo le serra néanmoins contre lui pour l'empêcher de partir et le plaqua contre la porte.
   — PUTAIN COMMENT ON ÉTEINT L'EAU, s'écria Bakugo en appuyant sur le bouton de la douche.
   — Mais c'est automatique, ça s'arrête tout seul au bout d'un moment, dit Shoto en essuyant son visage. C'est de ta faute !
   — Heeeeiiiinnn ???? TU CHERCHES À CREVER DOUBLE-FACE ??
   Pour toute réponse Shoto lui cracha de l'eau au visage. Bakugo décida alors de se serrer contre Shoto, compressant son corps entre le sien et la porte de la cabine, afin de l'étouffer et de lui offrir un morte lente. Shoto se débattit en essayant de pousser Bakugo là où l'eau tombait le plus mais il ne réussit pas. La lutte dura plusieurs minutes, Bakugo était plus fort, il avait clairement le dessus.
Au bout d'un moment, il se rendit compte qu'en se mettant de cette façon contre Shoto, il le protégeait de l'eau, qu'en plus de ça, sa tentative d'étouffement ressemblait plus à une étreinte qu'à autre chose et qu'enfin, Shoto s'était mis à rire. Il avait passé ses bras autour de la taille de Bakugo et riait avec joie. Il le laissait le tenir contre lui sans résister, comme s'il lui faisait un simple câlin.
   Un sourire sincère s'était dessiné sur son visage, Bakugo ne l'avait jamais entendu rire. Il était magnifique comme ça. Bakugo serra un peu plus Shoto dans ses bras et caressa le creux de son cou avec ses lèvres. Il le faisait sans s'en rendre compte. Bakugo avait déjà eu envie de faire ça, il s'était plusieurs fois demandé qu'elle sensation pouvait provoquer le toucher de sa peau. Sa peau humide devait être douce en temps normal. C'était à vérifier.
   Et quel goût pouvait avoir sa peau ? Bakugo ne réfléchit pas plus que ça, il ouvrit légèrement la bouche et fit glisser sa langue dans son cou, en fermant les yeux.
L'atmosphère avait totalement changé. Si quelques secondes plutôt elle était légère, à présent elle était chargée de tension et d'électricité. Palpable, brûlante.
Bakugo remonta dans le cou de Shoto en fermant les yeux. Faire ça lui procurait un étrange plaisir. Shoto rejeta sa tête en arrière, sa respiration s'était accélérée. Bakugo embrassa lentement la mâchoire de Shoto. Il sentait des sensations de plaisir naître dans son ventre, il avait envie de plus. Il remonta sur le visage de Shoto et entrouvrit les yeux. Les yeux de Shoto étaient embués, son souffle était chaud, et sa tête penchée vers l'arrière. Bakugo vint effleurer les lèvres de Shoto avec les siennes et une décharge électrique parcourut son corps.
   Bakugo caressa les lèvres de Shoto avec sa langue et passa sa jambe droite entre celles de Shoto. Il frotta sa cuisse contre le bassin de Shoto, et lui donna un léger coup, ce qui le fit remonter contre son corps. Il enroulea ses bras autours de sa taille et Shoto agrippa ses épaules.
— Bakugo..., murmura Shoto avec envie.
Bakugo sourit en entendant Shoto. Il continua les mouvements de cuisse qu'il avait commencé, et colla un peu plus son corps au sien.
— Et moi, je n'ai le droit à rien, chuchota Bakugo.
Il refusait de donner à Shoto ce qu'il réclamait. Lui aussi voulait qu'il fasse quelque chose pour lui.
Shoto rouvrit alors les yeux et croisa le regard brûlant du jeune homme. Il sortit sa langue de sa bouche et Bakugo comprit qu'il devait l'imiter. Shoto vint faire glisser sa langue sur celle de Bakugo, mélangeant leur salive dans de lents mouvements, et finit par joindre leurs lèvres qui n'attendaient que ce contact.
Les deux garçons s'embrassèrent passionnément, Bakugo prenait un grand plaisir à enrouler sa langue autour de celle de son amant, et de lui donner des coups de cuisses entre ses jambes.
— A... arrête...
Tout son corps était en contradiction avec ce qu'il disait. Ses joues étaient toutes roses, son souffle était chaud, ses ongles s'enfonçaient dans le t-shirt de Bakugo, il s'agitait contre lui pour plus de contact.
Bakugo adorait voir Shoto dans cet état. Il était totalement livré à lui, il ne lui résistait pas et entendre sa voix dérailler de plaisir était plus que satisfaisant. Il voudrait continuer encore longtemps, mais il se rendit soudain compte que quelque chose n'allait pas.
D'abord, l'eau s'était arrêtée de couler, et ensuite, Bakugo venait de se souvenir qu'ils n'étaient pas seuls. Il se détacha vivement de Shoto et l'écarta de la porte. Il l'ouvrit en grand et vit que tous ceux qui les avaient suivit dans la salle de bain étaient agglutinés devant la porte de la cabine.
— QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ ENCORE LÀ BANDE DE CONS ???

Recueil d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant