Chapitre 87- Situation critique

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 " Toute personne dans une situation d'autorité incontestée, 

libre de toute critique, 

court le danger de devenir un tyran "

Klaus

— Je suis désolé, Caroline ! Je n'ai pas su te protéger

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— Je suis désolé, Caroline ! Je n'ai pas su te protéger.

Depuis un millénaire, je n'ai jamais eu à me soucier de personne. Pas même de la mort. Et pour cause, tous ceux qui m'étaient chers ne pouvaient être tués. Aujourd'hui, tout a changé. Je suis devenu vulnérable comme toute ma famille. Quant à Caroline, elle restera à jamais plus fragile que nous tous. Tous les ennemis que je me suis créés au fil du temps chercheront à m'atteindre à travers elle et c'est d'ailleurs ce qui vient de se passer.

— Klaus..., elle chuchote tout en se redressant de son lit d'hôpital. Ce n'est pas de ta faute...

Malheureusement, je ne suis pas de cet avis.

— Et puis regarde... je m'en sors bien si l'on fait abstraction de cette blouse super sexy et de ce minuscule pansement sur la tête.

Ma Caroline et son sens de la dérision me font sourire. Tandis que j'ai tendance à me morfondre sur mon sort, elle ne le fait jamais, bien au contraire. Telle la lumière qu'elle incarne, elle ne faiblit jamais. Lorsque tout est ténèbres autour de nous, elle ne se laisse pas abattre et cherche toujours cette petite lueur d'espoir.

— Silas nous a échappé ! j'avoue.

— Vous l'aurez ! je suis confiante.

Qu'est-ce que je disais !

— L'essentiel, c'est que tout le monde va bien, elle continue.

— Tu es allongée dans un lit d'hôpital, Caroline, je n'appelle pas ça aller bien !

— Mais je vais bien, Klaus.

— Silas s'en est pris à toi pour m'atteindre, Caroline ! Il n'y a pas pire pour détruire son ennemi que de s'attaquer à ceux qu'il aime. Et tu sais comment je le sais, car je faisais exactement la même chose.

Elle choisit de ne pas répondre et en même temps, il n'y a pas grand-chose à dire. Elle connait tout du monstre que j'étais bien que nous ignorons encore tous les deux celui que je suis en train de devenir.

— Je te fais la promesse, mon ange, que je ne le laisserais plus jamais s'en prendre à toi !

Émue, elle attrape ma main pour la caler dans la sienne.

— Tant que tu restes à jamais à mes côtés, cela me convient ! elle chuchote.

Je souris. C'est exactement ce que je désire moi aussi. Je veux trouver cette paix intérieure et ne jamais avoir à la quitter.

Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant