Penelope était au café Mekilio avec Hondo. Elle était un peu nerveuse.
Un serveur leur apporta leur commande.
- Vous allez voir, ces pâtisseries sont vraiment à tomber. Dit-elle.
- D'accord. Lui répondit Hondo en souriant.
Ce dernier croqua dans l'une d'elle.
- Vous aviez raison. C'est terriblement bon. Chris et Luca adoreraient.
Elle lui sourit. Hondo prit une gorgée de son café.
- Avez-vous trouvé votre place à la brigade, Garcia ?
- Je commence à prendre mes marques. Brana m'a fait arranger le coin ordinateur pour que je puisse les contrôler d'un clavier et elle m'a mit comme un bureau pour que je puisse y mettre ma touche de folie pour être plus à l'aise.
- Votre touche de folie ? Lui demanda Hondo avec un petit sourire.
- Comme vous pouvez le voir, je m'habille avec des couleurs, j'ai des bijoux extravagants. C'est une façon d'oublier l'horreur qui m'entoure. C'était le cas dans mon ancien travail.
- Que faisiez-vous ?
- J'étais analyste au département des sciences du département.
- Vous étiez au BAU.
- Oui.
- Vous avez dû voir le pire du genre humain.
- Disons que j'ai rarement vu des chatons sur mes ordinateurs. Et que j'ai eu des cauchemars assez violents. Mais depuis que je travaille avec les équipes du SWAT, ça c'est calmé.
- Vous venez donc de Virginie. Vous avez connue le capitaine Caolan là-bas ?
- Non. Je l'ai connue quand j'avais neuf ans. Ma famille était venue ici pour une réunion new-age. J'étais sortie de la salle. J'avais vu un parc à jeux à côté, j'y suis allée. Brana était là. On a joué ensemble jusqu'à ce que mes parents me trouvent. On s'est donnée nos adresses. On s'est écrit depuis ce jour. Puis téléphoner. Elle a toujours été là pour toi et j'espère l'avoir été pour elle. Quand elle est venue me parler de sa nomination au SWAT, elle a vu que ce n'était pas la grande forme, alors elle m'a proposé de venir avec elle. Je n'ai pas réfléchi un instant. J'ai dit oui.
- Et nous sommes heureux de vous avoir.
Elle rougit légèrement.
- Et vous Hondo ? Parlez-moi un peu de vous.
- Eh bien, ça fait quatre ans à présent que je suis à la tête d'une équipe. J'avoue avoir été surpris au départ, je pensais que ça serait Deacon qui aurait le poste. Un ami de mon ancien quartier est en prison. Je suis en charge de son fils. J'essaie de devenir son père adoptif. Darryl est un bon garçon, même s'il a fait des erreurs. Il mérite une bonne vie.
- C'est un beau combat. Je souhaite que vous y arriviez.
- Merci.
*****
Deacon faisait de la musculation quand il vit Brana se mettre face à lui.
- Sergent Kay, puis-je vous parler un instant ?
- Oui. Bien sûr.
- Rafraîchissez-vous, puis venez dans mon bureau.
- D'accord.
Depuis qu'elle était arrivée à la brigade, c'était la première fois qu'il la voyait d'aussi près. Son cœur battait très fort dans sa poitrine.
Il se leva puis alla dans la salle d'eau.
¤¤¤
Il frappa au bureau de Brana, cette dernière le fit entrer.
- Sergent Kay. Asseyez-vous.
Il s'exécuta.
- Si je vous ai fait venir, c'est pour vous parler de votre prêt. Certes, ce n'est pas à moi de m'en occuper, mais je vous ai entendu avec notre comptable. Il est vrai que nous ne pouvons vous accorder un autre prêt, mais il existe une organisation qui aide les familles de policiers à gérer les petits budgets. Voici leurs coordonnées.
- Brana.
- Sergent. Vous n'avez pas...
- Brana. Je suis désolé.
- Je ne vois pas de quoi.
- De ne pas être venu te voir dès ton arrivée ici. J'étais surpris. Je ne savais pas comment t'approcher. La façon dont on s'est séparé...
- Dont tu m'as quitté, plutôt. Je voulais rester avec toi. Toi, tu as écouté ton père et tu m'as laissé.
- Je suis désolé.
- Peu importe. C'est du passé. À présent, je suis ton capitaine. Et comme je l'ai dit à mon arrivée, je considère chaque membre de la brigade comme de ma famille. Et je fais tout pour ma famille. Contactes ces gens. Ils pourront t'aider.
- Merci.
Il se leva pour sortir. Mais avant d'ouvrir la porte il regarda de nouveau son ex.
- Mon père m'a frappé jusqu'à ce que j'accepte de te quitter. Je n'ai pas cédé de suite. Ma mère n'arrivait pas à l'arrêter. Je t'aimais. Je ne voulais pas te quitter. Mais au bout d'un long moment, ma mère m'a dit, tout en pleurant, de céder. Face à ses larmes, je n'ai pu qu'accepter. Je suis vraiment désolé.
Il se tourna. Il avait une main sur la poignée.
- Pourquoi tu ne m'as rien dit à l'époque ?
Il la regarda à nouveau.
- Je te connaissais. Si je te l'avait dit, tu te serais battu pour nous. J'avais peur de ce que mon père aurait pu te faire.
- Je suis aussi désolée pour ce que tu as subi à cause de nous.
- J'aurai pu en supporter plus.
Le doux sourire qu'elle lui fit le fit frémir. C'était exactement le même que par le passé.
- Je suis heureuse de savoir la vérité, David.
- Et moi de te revoir, Brana.
Elle s'approcha de lui puis elle lui tendit la main.
- Mettons le passé derrière nous et travaillons bien ensemble.
Il prit sa main dans la sienne.
- D'accord.
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Renaissance d'amour
Художественная прозаAprès le départ de Jessica Cortez, un nouveau commandant arrive au SWAT. C'est l'ancienne petite-amie de Deacon. Elle ne vient pas seule. Elle a amené sa meilleure-amie, Penelope Garcia, qui avait besoin de quitter le BAU.