Chapitre 14

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Deacon embrassait encore et encore son premier amour.

Il caressait ses joues, puis son cou. Il la sentir frémir.

Il sourit dans le baiser. Il n'avait pas oublié qu'elle était très sensible sur cette zone.

À bout de souffle, leurs lèvres se séparèrent. Ils se mirent front contre front.

- Je vais devoir y aller. Mais Brana, accorde-moi du temps après notre garde.

- Ce n'est pas raisonnable.

- Peu importe. J'ai envie de passer un peu plus de temps avec toi.

Il la vit se mordiller la lèvre inférieure.

- D'accord. Deux heures après ton départ de la brigade alors. Je reste une heure de plus. C'est ça être capitaine. Je préviendrai aussi Penelope.
- C'est bon pour moi.

Il l'embrassa tendrement avant de quitter son bureau.

Il essaya de cacher son sourire bien heureux, mais ce n'était pas facile. Il savait que c'était mal ce qu'il faisait, mais il ne s'était jamais senti aussi bien.

*****

Brana sursauta en entendant sa porte s'ouvrir sans qu'on ne frappe avant.

- Comment ça tu as besoin de l'appartement pendant quelques heures ? Tu vois quelqu'un ? Lui demanda Penelope avec un grand sourire.

- C'est...

Elle se racla la gorge.

- C'est David. Et je sais ce que tu vas dire, il a une famille. Je le sais. Je...

- Hey. Ma chérie. Je n'allais pas dire ça. Je sais que tu as tout fait pour protéger ton cœur car tu l'as toujours aimé. Alors, ça doit être lui qui a fait le premier pas.

- Oui. Et c'est lui qui m'a demandé qu'on se voit après le travail.

- Bien. Tu auras la matinée. J'ai rendez-vous avec Hondo pour prendre le petit-déjeuner et j'espère qu'on continuera notre réconciliation dans un lit.

- Penelope.

Elles se sourirent.

- En tout cas, je suis heureuse qu'entre Hondo et toi, ça s'est arrangé.

- Moi aussi. Bon. Je retourne à mon coin.

¤¤¤

Deux heures plus tard, ils avaient été appelé pour mener une descente chez des trafiquants.

Malheureusement, cela n'avait pas fini rapidement. Certains, trafiquants étaient passés par une sortie secrète.

Ils avaient pu en trouver avant la nuit, mais d'autres non.

L'équipe se reposait, mais Penelope était sur ses ordinateurs.

- Penny. Vas te reposer.

- Pas tant que je n'aurai pas trouvé les derniers hommes.

- Tu as besoin de te reposer.

- Mais...

- Le capitaine a raison, allait vous reposer Garcia. Dit Hicks.

- Si tu ne veux pas rentrer à la maison, viens avec moi dormir sur le canapé de mon bureau. Lui proposa-t-elle.

- D'accord. Mais avant je lance un programme.

- D'accord.

- Capitaine, je rentre. Je reviens à la première heure.

- D'accord, Hicks.

¤¤¤

Elles étaient l'un et l'autre sur un côté du canapé.

- Au fait, Brana. Rassures-moi. Vous ne comptez rien faire avec Deacon en dehors de ta chambre, j'espère ?

- Je ne te promet rien.

Elles se sourirent avant de fermer les yeux.

¤¤¤

Il était huit du matin quand l'affaire fut close et que l'équipe rentra à la brigade après être parti à six-heures trente pour chopper les hommes en fuite.

Elle était avec sa meilleure-amie dans son coin quand Hondo vint vers elle.

- Lieutenant, vous pouvez attendre la prochain garde pour me rendre votre rapport si vous voulez aller déjeuner.

- Je vous remercie capitaine, mais je préfère vous le rendre dans une heure et après être tranquille.

Il regarda Penelope.

- Ça ne te dérange pas ?

- Non. Au contraire. Je vais rentrer me doucher.

- Bien, alors je viendrai te chercher chez toi dans une heure-trente.

- D'accord.

Le lieutenant les laissa.

- Ne t'en fais pas. Ils ne se croiseront pas. Lui souffla son amie.

Elle acquiesça puis elle alla à son bureau après avoir étreignit sa meilleure-amie.

Sur le trajet, elle croisa David. Le sourire qu'il lui fit, fit accélérer les battements de son cœur et elle se sentit rougir. Elle détourna la tête pour que personne s'en rende compte.

Renaissance d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant