Quarante deuxième chapitre

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      Je me laisse tomber. Littéralement. Lorsque j'ai raccroché après t'avoir quitter en te disant de plus te revoir j'ai sentis mon cœur se briser. Je suis en colère oui. Qui commence à peine une relation en parlant directement d'enfant ? Toi. Et cela m'a fait flipper. Et comme d'habitude lorsque j'aime pas une situation, je la fuis. Je devrais te rappeler. Je devrais te dire que je pense pas un mot de ce que je viens de dire. Je devrais te rejoindre à la fac pour te dire que j'envisage un avenir quand je te regarde dans les yeux, que je vois le futur dans tes prunelles vertes. Et qu'aussi stupide, connard, ou idiot que ce soit j'en ai peur.

J'ai peur du futur. Peur de ce que cela peut donner. Peur de ce que je vais te donner. De ce que ça va m'apporter. Plus de fête idiote, plus de pari à la con, plus de partie de jambe en l'aire avec plusieurs nana ou même une différente chaque soir. Plus de drogue, ce qui en soit est bien, plus de tabac, plus d'alcool, plus d'amis, plus d'amusement. Rien d'autre que toi. Et cela m'effraie. Alors je te rejette. Les mômes sont un sujet sensible. J'ai toujours rêver de tomber sur une femme qui pense comme moi, ils servent à rien, ils gâchent ton couple et t'empêche de faire ce que tu veux. Si tu veux partir un week-end en amoureux, soit ton gosse est trop petit pour être loin de toi et donc ça s'annule, soit y a personne pour le garder donc c'est foutu.

Les nuits de sexe sont gâcher par les pleurs d'un enfant, ton couple se brise parce que l'un va voir ailleurs tandis que l'autre s'occupe des gosses. Et en générale c'est l'homme qui trompe pour échapper à sa vie de père. Ouais c'est pas fait pour moi. Mais toi... Tu m'as fais espéré que je le voudrais. Cependant tu m'as brusquer. Et tellement fort que j'en ai abandonner l'idée. Ainsi tu n'es pas faîtes pour moi comme je le croyais.

Ainsi je me suis mis à dos mes amis pour une nana de passage. Ainsi j'ai voulu changer pour toi et toi tu n'as pas voulu voir ses efforts tant que ça ne concernait pas des enfants qui n'ont putain de pas lieu d'être. Moi être père ? Même à 40 ans l'idée me révulserait. Mais je t'imagines être mère, tu serais le genre patiente, dure quand il faut et toujours souriante, tu n'aurais aucune foutu raison d'être avec un mec comme moi. Pourquoi tu voudrais des gosses avec moi même ? Je suis le genre de père qui rentrerait le soir très tard bourré et qui péterait un câble parce que l'un de nos enfants a oublier de ranger un jouer et que bourré comme je serais je me casserais la gueule dessus.

Non je peux pas te faire ça. Tu mérites mieux. Un mariage, même si l'utilité reste à déterminer pour moi, un mari qui peut te donner des enfants, qui en veut même. Bien qu'à cet âge parler de gosse cause des ruptures. Je ne mérite pas de t'avoir. Je gâcherais ta vie.

Alors ma première réaction, comme toujours dès que j'ai un problème, est de boire. J'appelle Ashley et lui demande de me rejoindre tout de suite. Je tombe si bas quand tu n'es pas là. Maintenant je sais que tu ne peux pas m'aider. M'accrocher à toi serait égoïste. Je te laisse partir Mademoiselle Kyle. Parce que tu mérites mieux.

                                     *

1 semaine plus tard :

Aujourd'hui nous sommes Vendredi et j'ai décider de sécher les cours pour aller faire le test à la con du copain de ma sœur. Je sais qu'elle déteste quand je fais ça. Mais les mecs de 17 ans pense qu'à une seule chose. Le sexe. Et s'il pense sérieusement que je vais le laisser prendre la pureté de ma sœur il se trompe. J'appelle immédiatement Kaylen je sais qu'elle a finit les cours depuis 1 heure.

- Ne me dis pas que tu viens pour ce que je crois... Soupire t-elle

J'étouffe un rire.

- Oh que si et j'espère que tu ne l'a pas prévenu.

- Juste que tu veux lui parler mais s'il-te plaît ne fait pas ce que j'imagine.

- Mon test et non négociable Kaylen.

All and nothingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant