Cinquante deuxième chapitre

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          Ce matin là je te retrouve dans la même position en ouvrant les yeux. Tu es blottis contre moi, une main sur mon torse et la tête enfouis dans mon cou, je sens ta respiration chaude et lente qui me signifie que tu dors encore et j'ai un rictus. Je dépose un baiser sur le sommet de ton crâne ce qui te fais grogner et remuer mais ne te réveille pas.

Je n'ai pas cesser de la nuit de penser à ce que tu as dis avant de sombrer dans le sommeil. "Tu dois juste accepter de l'être" est-ce que c'est vrai ? Est-ce que je n'accepte vraiment pas que tu me change ? Est-ce que je n'accepte vraiment pas que je suis quelqu'un de bien ? Sûrement. Après tout si tu m'avais connu il y a 4 mois ta vulnérabilité m'aurait permis de m'introduire en toi sans une once de regret.

Et je me dégoûterais si je le faisais. Non. Si je te le faisais. C'est bien ça la différence. Je m'en fous de me taper une nana fragile mais toi je ne peux pas. Mon cœur s'en serrerait bien trop. La douleur me tuerais. Te faire ne serait-ce que la moitié de ce que j'ai fais subir aux autres me donne envie de vomir et de me tuer. Mon cœur s'en gonfle de douleur. Je t'imagine à la place de cette meuf que j'ai baiser dans un parking blindé. Je te vois à la place de cette vierge que j'ai baiser pour gagner un paris avec Mike. Je te vois à la place de toutes ses femmes que j'ai blesser et mon cœur me fait mal.

J'ai été un connard. Oui c'est indéniable mais te faire ça à toi ? Je regrette ne serait-ce que cette pensée quand mes poumons se vide d'air à la douleur.

- Hum... Te plains-tu en me tournant le dos

Tu me fais devenir quelqu'un de bien. Mais suis-je prêt à l'être ?

- Coucou beauté... Me collais-je à ton dos et te susurrais-je à l'oreille, il faut te réveiller...

- Non... Fis-tu un mouvement d'épaule pour m'éloigner de ton cou, j'ai pas envie...

Je ris et plaque mes lèvres à ton cou dénudé.

- Allez beauté réveille toi...

- Pourquoi... Rechigne tu

Parce que sinon je t'imagine blesser par mes erreurs d'antan et aussi égoïste que je suis je n'ai pas envie de souffrir.

- Parce qu'il est 10 heures du matin

- On s'en fout on est Dimanche laisse moi dormir...

Je pouffe et te prends les hanches pour te serrer contre moi, ton dos se plaque contre mon torse et en sentant mon entrejambe tu te cambre légèrement, collant ta tête contre mon cou et m'offrant toute la peau que je veux. Je t'embrasse dans le cou et te mordille.

- D'humeur coquine ? Te taquinais-je

Tu ne réponds rien et plonge tes doigts dans mes cheveux.

- Je vois alors tu as envie de quoi ce matin ? Te chuchotais-je dans l'oreille

- De toi....

- C'est flatteur que tu me le dise mais je parlais de petit déjeuner

Tu grognes et t'éloignes de moi en te retournant pour me faire face les sourcils froncés.

- Tu es content de toi en plus. Grinche tu

J'affiche un sourire victorieux.

- Un peu ouais

Tu lève les yeux au ciel et me refait dos.

- Beauté tu boude ? Qu'est-ce qui est arrivé à la femme qui me voulais il y a 2 secondes ? T'embêtais-je en laissant un doigt te parcourir la hanche

- Elle est fatiguer. Et arrête de me titiller.

Tu me donne une tape sur le dos de la main pour que j'arrête de te toucher et je ris avant de te prendre entièrement la hanche et de te coller contre moi.

- Allez lève toi je veux t'emmener quelque-part

Ton air boudeur s'interrompe et tu te retourne vers moi.

- Où ça ?

Je souris et dépose un baiser sur ton front.

- Tu verras

- Je croyais qu'on avait dis qu'on resterais ici aujourd'hui ?

- Ouais c'est vrai... Mais j'ai mieux qu'un Dimanche de flemmard

Tu me pousse l'épaule à mon appellation de ton programme de la journée et je me mets sur le dos en riant. Tu finis par soupirer et te blottis sur mon torse.

- Je peux te demander quelque-chose ? Fixais-je le plafond

- Quoi donc ? Entoure-tu mes hanches

- Tu as revue Miguel depuis ?

- Pourquoi tu me poses cette question ?

- Réponds moi.

- Non. Pas depuis que tu es venu défoncé ma porte et que tu as annoncer que c'était ton fournisseur

- Je vois, tant mieux, souris-je

- Tu t'inquiétais vraiment que j'ai revue un vendeur de drogue ?

- Je m'inquiétais surtout qu'il soit revenu te voir pour donner suite à votre petite histoire débile.

- Hayden. Tu te redresse sur un coude et me regarde, je suis vierge.

- Je sais désolé c'est-

Tes lèvres coupent ma phrase.

- Tes inquiétudes me font toujours rire, recule tu pour te re-blottir contre moi

- Parce que tu es bien trop parfaite pour moi

- Hayden ne dis pas ça. J'ai mes imperfections moi aussi

- C'est tellement minime par rapport à moi...

- Si tu savais comme j'ai peur de te perdre, dis-tu

- C'est moi qui ai peur.

- T'es tellement plus expérimenter, tu demande tellement de chose que je peux pas forcément te donner que j'ai peur que tu trouves ailleurs...

- Beauté, je te fais te relever et te fixes dans les yeux, je voudrais plus jamais voir ailleurs. Jamais.

Tu te recolle contre moi.

- Tu peux toujours trouver mieux que moi, dis-tu

- Non personne ne sera jamais à ta hauteur.

- Sache que toi non plus

- Si justement. Je suis pas le mec sans problème qui va t'épouser et te faire un gosse. Je suis le mec compliquer qui va encore tout faire foiré dès que ça va se compliquer.

- Hayden... Soupire tu, on avait promis de plus parler de ça...

- Je sais désolé.

Tu te relève et m'embrasse.

- Dis moi une seule bonne raison qui te pousse à continuer d'être avec moi, te dis-je

- Tu es quelqu'un de bien plus gentil que tu veux faire croire et le faite que tu veuille l'être pour rester avec moi me fait croire à un avenir avec toi

Je souris et dépose mes lèvres contre les tiennes.

- Sache qu'aucune des nanas que j'ai vu m'a déjà fait ressentir ne serait-ce que la moitié de ce que je ressens quand je suis avec toi.

Tu souris à ton tour et pose ta tête contre mon épaule.

- Je t'aime Hayden

Je te serre contre moi.

- Moi aussi putain.

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Bon alors il est très court je sais je devrais me rattraper je crois pour les prochains j'espère que l'histoire n'est pas trop longue et qu'elle vous plaît toujours et sur ceux... à la prochaine ;)

All and nothingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant