Vingtième chapitre

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       Il finit par soupirer et retire sa main de devant ma bouche.

- Si tu ne veux pas du sérieux avec elle, reprit-il, alors ne l'approche plus.

- Du sérieux ? Je ris noir, on est en quelle année pour qu'une jeune de 20 ans veuille du sérieux ?

Il me regarde froidement.

- C'est pas parce que tu es un connard que tout le monde l'est Hayden.

- On est jeune à quoi ça sert de s'enfermer avec-

- Donc. Me coupe t-il, ne l'approche plus. Jamais.

                                   *

Quand je fus enfin de retour à la fraternité je ne pu m'empêcher de revenir sur notre conversation. Est-ce que j'ai bien fait d'accepter de ne plus te voir ? Pourquoi ça me toucherais d'ailleurs ? Et comme si c'était un signe du destin mon téléphone se mit à sonner, je le sortis rapidement de ma poche arrière en sortant de ma caisse.

Le nom d'Ashley apparut sur l'écran et je ferme les yeux. Est-ce que j'ai envie de lui parler ? Est-ce que j'ai envie de me la faire aujourd'hui encore ? C'est au moment ou je pris la décision d'aller voir ailleurs pour une fois qu'une belle brune très claire passa devant moi.

- Hey excuse moi !

                                  *

Je suis un connard. Je fais et j'ai fais des choses mal, très mal. Baiser cette nana en est une de mes plus marquantes. Elle avait un mec. Un mec qui ne lui convenait plus sexuellement. Un mec qu'elle commençait à ne plus aimer. Je l'ai baiser. Je lui ai fais sentir ce que c'était que le sexe. À l'arrière de ma voiture comme un bon gros connard. Quand ce fus fini je ne pris pas de pincette pour lui demander de se barrer. Ce qu'elle a fait en me disant merci.

Merci. Je suis un fils de pute qui vient de la faire tromper son gars et qui la respecte tellement peu que je me la fais dans une voiture garer en pleine rue devant une fraternité blindé et elle me dit merci. Merci de quoi ? Merci d'être un gros con qui baise n'importe qui dès qu'il a envie ? Merci de l'avoir baiser sans race ? Merci de lui en avoir mit une bonne pour combler son manque ? Merci d'avoir vu ton visage à la place du sien et imaginer deux minutes que tu criais mon nom ?

Je me tape la tête sur le volant deux fois avant de la laisser dessus. Ouais je suis un connard. Un connard. Putain je suis un gros connard.

    Pourtant je n'ai pas changer. J'ai fais exactement ce que je voulais pendant 1 mois. Putain 1 mois entier à ne pas te parler. J'ai réussis. J'ai tenu 1 mois ! Enfin... Bien sûre j'ai encore foiré. Je suis vraiment stupide hein ? Me bourré la gueule un samedi soir, normale, fumer plus que du tabac, ça crain mais OK, par contre prendre ma bagnole et me diriger vers la cité U parce que je peux plus être loin de toi je commence à me faire flipper moi même. Les flics m'ont pas arrêter pour mon plus grand bonheur et j'ai frappé à tellement de porte dans ce putain de dortoir que j'ai mal à la main.

Mais enfin. La porte s'ouvre sur toi. Ton doux visage, endormit et cernés, pourquoi tu as des cernes ? Qui t'as fais mal dormir ? Moi ? Est-ce que c'est ma faute ? Avant que je continue mon délire tout seul tu te frotte les yeux d'une main et ta voix cassé de pas réveiller retenti :

- Hayden ?

Mon sourire s'élargit malgré moi.

- Hey ! Ça fait un bail hein ? Dis moi t'aurais un peu de place pour un trous du cul comme moi dans ta piaule ridicule ?

De un tu m'empêche d'entrer et de deux en reniflant mon odeur, sûrement emplis d'alcool et d'herbe peu légale, tu grimace.

- T'as bus. Tu as fumer et tu es drogué ?.

All and nothingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant