Jeanine n’est pas une de ces vieilles dames que l’âge assèche, non, sa peau ne colle ni à ses pommettes, ni à ses orbites. Non, elle a des joues rondes et pleines, elle est molle de ses excès de gourmandise. Mais son caractère a cette sécheresse que ne possède pas son corps : une apreté obstinée de femme qui a été pauvre et qui a connu les privations de la guerre.