Les grincements d'une ponceuse ne suffisent à couvrir le rap sonore en fond qui rythme leurs gestes. Ils sont appliqués, entièrement absorbés dans leur tâche. Soudain, ce n'est plus une planche qu'ils lissent de leurs mains, mais une femme dont ils doivent faire vibrer les courbes en les dessinant amoureusement du plat de la paume.
Quand ils s'arrêtent un instant et relèvent la tête, admirant leur oeuvre, ils ont dans les yeux les étoiles des enfants aux matins de Noël...