Chapitre 18

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Amber

Faut croire que le gouvernement ont envoyé l'un de leurs meilleurs agents, en plus d'être fort, Adam est sacrément habille de ses mains, elles sont actuellement gommé de cambouis. La voiture dans laquelle nous roulons est tombé en panne, rien de grave pour ma part, j'ai le plaisir de voir Adam en action. Son débardeur qui lui colle à la peau met mes fantasmes les plus fous en ébullition. Je me pince les lèvres, cette scène mériterait des applaudissements.

— Au lieu de me maté, récupère mon sac qui est à l'arrière.

Dispensé d'assurance, je me sens je ne sais pourquoi prise la main dans le sac.

Adam plantes ses yeux dans les miens, je suis sous le charme. Le regard joue un rôle majeur dans la séduction, c'est une arme puissante, Adam adore en abusé, ce qui m'énerve, je suis épris de lui.  Je détourne la tête, il ne m'aura pas.

Je descends du capot. La chaleur est insoutenable, le climat n'es pas la seule raison qui me brûle la peau, l'homme qui m'accompagne y est pour beaucoup. Adam dégage une telle prestance, je suis conquise.

Je récupère le sac de Adam qui est sacrément lourd. Et bien, on peut dire qu'il ne voyage pas léger.

— Tu enferme quoi la dedans ? Des cadavres.

Je tend le sac à Adam qui n'a pas l'air d'aimer ma blague. Il faut se détendre, si on peu plus rigoler, c'est l'ennui qui nous tuera.

Adam m'arrache le sac des mains. Se geste, plutôt brutal, je me passerai bien. Mes doigts sont désormais écarlate.

— Tu n'imagine même pas les secrets enfoui là-dedans, elle et bien plus pire que des cadavres, si je te le dis, tu prendrez tes jambes à ton cou et partirai en courant.

Adam a un humour très spécial, voyant son air posé, je commence à prendre peur. Je me remémore du jour où il m'avait piétiné la main. Maintenant que j'y pense, son comportement était limite extrême. Adam connais ma vie par cœur. Excepté qu'il fut un temps intégrées dans l'armée américaine, je ne sais rien de lui.

— Je plaisante Amber.

J'en suis pas aussi sûr. Soit Adam est bon comédien, ou comme j'ai pu le constater, Adam souligne avec sarcasme l'absurdité du monde face à laquelle il constitue une forme de défense. J'ai vécu deux ans avec Tony sans me douter qu'il était un homme atteint de problème mental, et dire que je me suis démené pour que notre mariage ne se brise pas est un euphémisme. Tony est comme une pièce de monnaie, il à deux faces. Aux yeux de tous, nous étions le couple parfait, sauf qu'il en était rien. Petit à petit, j'ai assisté à la métamorphose de mon mari, c'est dans ce dernier cas de figure que j'ai réalisé que Tony exulter à me faire souffrir, autant dans ma chair que dans mon âme.

Adam peut être charmant, qui me dit que ce n'est pas un crapaud ? Je dois me méfier, les hommes ont tendance à s'emparer de ma naïveté et en tiré profit.

— Tu me ment, je le sens. Qu'est ce que tu me cache Adam ?

Le visage de Adam confirme mes dires. Si il n'a rien à se reprocher, pourquoi fuit-il mon regard ?

— Qu'est ce que tu me fait là ! Je t'ai sauvé j'te rappelle ! Si j'avais des choses à caché je t'assure que je te le dirais.

Je ne le crois pas, dans sa voix je détecte une contre-vérité.

— Alors pourquoi tu me parles jamais de toi, je sais pratiquement rien sur toi.

J'ai touché dans le mille. Adam ne tiens plus en place, il est en proie à la peur. De quoi ? De qui ? Je l'ignore. Je veux que l'homme pour qui j'ai ouvert mon coeur soit un minimum honnête. Je ne supporterai pas une trahison de plus.

— Parce qu'il y a rien à savoir ! Mon taf est de te protéger, basta ! Ma vie ne regarde personne, et certainement pas toi ! Ne te mêle pas de chose qui ne te concerne pas, sa pourrait très mal se finir. Putain t'a réussi à gâché ma journée !

Je me sens mal, je viens de tout saboté. Je voulais simplement apprendre à le connaître, y a t-il un mal à ça ? Ses mots sont offensants, je regrette aussitôt mes paroles.

Que se soit important ou futile, Adam voulait certainement, à sa manière, plaisanté. Il faut avoir énormément de patience pour comprendre Adam, il souffle le chaud et le froid d'un instant à l'autre, je ne sais plus comment le gérer.

Adam jette violemment l'outil qu'il tenais. Comme l'objet, Adam est fracasser. Pour ne rien envenimer, j'essaie de canalisé mes émotions. Adam extériorise sa colère qui l'anime en ce moment. Il ouvre le coffre et en sors tout les sacs qui a à l'intérieur.

Qu'est ce qu'il fait ? Ne me dite pas qu'il pense continuer le chemin à pied ? ou pire ! M'abandonner.

— Adam je ne voulais pas...

— N'ose plus t'adresser à moi ! Et maintenant, ouvre bien les yeux !

Adam fraye un passage avec l'aide de sa main pour sortir ce qui s'y cache... Des vêtements, des chaussures, des bijoux, des sous vêtements, sont à présent éparpillées au sol. Il fait de même avec les autres. Pas de corps, rien de cela, je me sens bête. Adam n'a même pas pensé à lui, son sac comprenait que des affaires féminin. Son geste me touche.

Comment réparer ma bêtise ?

— Voilà ! T'es contente j'espère ! À partie de maintenant tu efface tout ce qui c'est passé entre nous. Je vais essayer de faire mon boulot au plus vite, après ça, oubli moi.

L'oublier est impossible. D'entré dans la vie d'une personne et d'en sortir l'instant d'après, est cruelle.

— Je suis désolée Adam. je reconnaît mes tords, mais tu n'as pas m'en vouloir, où cas où tu ne l'aurais pas remarqué, tu me plait. Je voulais te connaître davantage sans pour autant t'évaluer ou te jugé.

Son regards devient terne, j'aurais dû fermer ma bouche.

— Et tu veux savoir quoi ?! Hein ! Que j'ai une vie merdique ! J'ai lâchement abandonné mes parents qui doivent sûrement pensé que je suis mort...ou bien que j'ai vu mon frère mourir sous mes yeux ! Chaque nuit je fais des cauchemars à cause de ça ! J'en ai assez tu ne crois pas ! Alors ne la ramène pas, j'ai eu ma dose de drama.

— Adam...je...

Il s'en va non loin et s'assoit sur un rocher. Je crois que j'ai merdé. 

Adam se coltine un passé déplorable.   Je comprends mieux pourquoi il ne voulais pas se dévoiler. Des larmes de tristesse perle sur mes joues, je ressens son mal être, il m'est impossible de n'être pas insensible. Si j'arrive à réparé cet homme brisé, je serais la plus heureuse.





Adam a pu réparer la voiture, sa va faire des heures que nous roulons. Depuis, aucun de nous avons dit un mot. J'ai voulu creuser, et me voilà prise au piège. Adam n'a pas était épargner dans la vie. Son courage est exemplaire, j'ai une chance inouïe de l'avoir dans ma vie, je ne vais certainement pas le laisser m'échapper.

Je vais tenté une approche, je n'ai rien à perdre.

— Tu es brave Adam, peu de gens le son. Tu n'as...

— Évite de sortir les violons, sa n'a jamais fonctionné sur moi. Alors, ramasse ta salive.

J'aurais au moins essayé. Je vais patienté sagement que sa colère redescendre. Quoi qu'il arrive entre nous, je me suis amouraché de cet homme. Je ne peux pas le hurler, je peux tout de même le confirmer.

Je l'aime.

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