Chapitre 2

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Amber

Je me réveille et constate l'absence de Tony dans le lit, rien de surprenant. Je passe ma main sur le drap à présent froissé et froid. Je vais finir par me lasser. Je ne sais plus quoi faire, mon mariage traverse un période difficile, je suis devenu une plante verte au milieu du salon.

Comment sommes nous arrivé à là ?

Il aura fallu que mon père le nomme PDG de sa boîte pour que Tony m'abandonne. Merci papa ! Je prends cela avec humour, au fond, mes pensées sont un vrai foutoir, ce n'est pas ce que j'attends. Je subi, j'accepte énormément de chose, à l'heure d'aujourd'hui je sature. La pression du quotidien me donne l'impression d'étouffer. Si Tony ne fait rien, je crois que je demanderai le divorce. Je lui ai déjà fait par la veille, Tony n'a eu aucune réaction, son comportement m'a déçu. Je suis contente de le voir autant investi dans son travail, l'argent ne fait pas tout. Nous nous sommes juré le meilleur, comme pour le pire, mais à trop vouloir retouché ce qui ne va pas, l'exécrable ce produit. Ce soir je lui en toucherait deux mots, chaque jour si il le faut, Tony doit comprendre que que si rien évolue, je prendrai mes valises et il s'en mordra les doigts.

Je sors du lit et rejoint la salle de bain.

À peine un pied sur le carrelage je remarque un pense-bête posé sur le miroir. Décidément, Tony a pris l'habitude de me prendre par les sentiments. C'est mignon, est-ce suffisant ? Non, je ne pense pas.

Désolé d'avoir été désagréable hier soir, pour me faire pardonner je t'invite ce soir dans un lieu chic, alors fait toi belle. Passe une excellente journée ma puce.

Ton mari qui t'aime.

Et voilà ! Tony pense qu'avec ses paroles à deux balles nos problèmes seront résolu. Il adore manipulé les personnes qui l'entourent, il s'y prend d'une manière tellement subtile et engageante qu'il peut mettre n'importe qui dans sa poche, dans l'unique but d'obtenir un avantage personnel. Tony croit que tout est acquis dans la vie. Je ne vais pas balancer deux ans de mariage et l'ai mettre si facilement au placard, une discussion s'impose, je compte lui mettre au pied du mur, je verrai bien ce soir. Je peux encore sauver mon couple.




*******



- À t'a place je demanderai le divorce. Ton mari te délaisse complètement. Tu mérites mieux. Il détient un contrôle malsain sur toi, et ça sa m'énerve ! Son côté psychorigide provoque une instabilité, il n'y a pas d'égalité, c'est pas normal. Met s'y un terme avant que tu souffres davantage Amber.

Celle qui vient de dénigré Tony est Nicole, ma meilleure amie. Nous nous connaissons depuis l'époque du bac à sable, son avis a énormément d'importance. Nous sommes pas souvent d'accord, comme je le suis à l'instant. Je dois m'en prendre qu'à moi même, je lui ai demandé des conseils qui n'ont pas l'air d'être recommandé.

- Quoi ? Tu me demandes mon avis et je te réponds.

Vue mon visage dépité, Nicole comprends que je suis contrariée par ses mots, elle n'a pas entièrement tort, j'ai besoin de soutien, et non qu'on me délaisse.

Une sensation réconfortante se pose sur ma main, je relève la tête et constate Nicole qui essaie de se racheter.

- Il n'est pas parfait, je te l'accorde, qu'il est ? J'ai envie d'y croire à notre histoire, la moindre erreur de ma part...je l'aime mais...

Les larmes que je maintenez depuis tout à l'heure finissent par sortir. Nicole se lève et se blottie dans mes bras, d'un geste attendrissant elle me couvre d'amour.

- Je suis désolée...

Elle n'a pas à l'être, ce n'est pas de sa faute si mon mariage est un échec. Je dois garder espoir, peut être qu'après sa s'arrangera.

- T'a pas à l'être. Je suis simplement perdue, j'ai besoin de ton aide.

J'essaie d'éponger mes larmes. Pour l'a rassurer j'offre à Nicole un infime sourire, intérieurement, je suis brisé.

- À n'importe quel moment de la journée, ou même de la nuit, je serais là pour essuyer tes larmes. Ne l'oubli jamais.

- Merci d'être là.

- C'est ce que font les amis, même si nous sommes souvent en désaccord je veux te voir heureuse.

Je ne veux pas être fâchée avec mon amie, nous sommes lié par l'amitié, rien ni personne ne pourra nous séparés, pas même Tony.



********




- Surprise !

Je devrais être heureuse, le fait que des amis de Tony se sont immiscé dans la soirée m'irrite, je me braque.

Parmi les invités il y a malheureusement son assistante, Déborah. J'avoue, cette femme je l'a déteste. je me retiens d'exprimer ma peine. Je pensais que nous serons seule, me voilà parmi des hommes en costards qui observe les femmes d'une manière indécence. Il suffit qu'une femme mette une jupe un peu plus courte et détache son dernier bouton de chemisier, le cerveau de ses hommes les analyses comme si il s'agissait d'un objet. Jusqu'à preuve du contraire nous avons un coeur, un esprit et une âme, les hommes sont tellement bête qui ne l'est voient pas.

Je pourrais prendre la poudre d'escampette, ma mère m'a appris le respect et la politesse, chose que visiblement ses mecs n'ont pas. Je ferme mon clapet et offre à ses hommes un sourire amical, je ravale ma fierté et salut chacun, sans oublier Déborah qui reste détaché. Je garde mon self-control, une fois à la maison, Tony auras droit à ma colère.

Comment a-t-il osé ?! Il est là, à trinquer avec ses potes et la pimbêche qui lui sert d'assistance. J'en ai plus que marre ! Je me lève subitement. Attirant enfin l'attention de mon mari il attrape violemment mon bras, je gémi dans ma barbe.

- Tu pars où ? C'est irrespectueux ce que tu fais, si tu ne veux pas que je m'énerve assieds-toi immédiatement !

Je suis horrifié, voir l'homme que j'aime autant abjecte est irréel, je ne le reconnait plus, ses mots sont comme haché, sa voix agressif. Je suis terrifier et reviens sur mes pas. Je dégage la main de Tony enroulé à mon bras. Je m'assois autour de la table sans dédaigné un regard pour personne.

Tony entame la conversation et ignore complètement ma présence. C'est la goutte de trop. J'ai laisser une ouverture, Tony vient de me claqué la porte au nez. Son comportement me fait réaliser que mon amie avait raison.

J'ai pris ma décision, dès demain je prendrais contact avec un avocat, j'en peux plus, quelque chose viens de se brisé. Je me tais, je n'ose plus dire un mot de peur que mon mari réagi avec aigreur. Je laisse Tony jubilé, s'amuser, rigoler, mais à trop vouloir faire le malin, on finit dans le ravin.

Quand Tony verra les papiers du divorce, son enchantement s'envolera, se sera à mon tour d'être exalté. Je vais prendre un malin plaisir à le regarder brailler.

Je reste silencieuse, submergé par mon chagrin, je me console en me disant, que dans très peu de temps, j'aurais retrouvé ma liberté.

Hitman Où les histoires vivent. Découvrez maintenant