Je me retrouve encore à un gala organisé par mes parents et où je passe souvent mes samedis soirs maintenant. Pas que venir en aide aux organisations débutantes me causaient problèmes, mais c'était le même manoir vieux et sans vie où je ne pouvais pas être moi même. J'y étais toujours obliger de m'habiller avec des vêtements inconfortable et chic, de forcer un rire ou de faire semblant de sourire à toutes blagues déplaisante que faisaient ces gens de la haute société. Je me sens épuisée. Je me retourne et regarde la grande horloge en métal d'ivoire placé en face de moi, il était presque 1h du matin. Je me sentais épuisée, malheureusement je représentais mes parents qui ne pouvaient pas être présent et me devais de rester jusqu'à ce que les enchères se terminent.
Je regarde autour de la pièce et le vis arrivé, Ruggero. J'avais l'habitude de le croiser dans ce genre de soirée accompagné d'une femme blonde toujours pendue à son bras droit. Ils arrivaient toujours en retard pointant ainsi toute l'attention sur eux. Il est vrai qu'il était très beau, son apparence ne passait pas inaperçu même chez les vielles dames âgées, sa démarche était tout aussi charismatique sans parler de son beau sourire. Il devait surement avoir la trentaine et sa bague montrait clairement qu'il est engagé à cette femme qui en a une aussi, raison pour laquelle je préfère garder mes distances. Lui et moi, avions quand même été présenté brièvement par mes parents. D'après eux il serait le fils du célèbre homme d'affaires Antonio Pasquarelli mort il y a des années de cela. Il est leur donateur le plus généreux.
IL a l'air d'avoir remarqué ma présence car je le vois me toiser du regard, un sourcil levé. Il doit me trouver peut - être étrange car je n'arrête pas de le fixer depuis déjà 3 mins. Me sentant soudainement très embarrasser je pris à la hâte un des verre d'eau que le serveur proposait et vit sa silhouette se positionnait à mes cotés.
- Bonsoir Karol ! Quel plaisir de te revoir. Me dit il d'une voix rauque.
- Bonsoir. Vous êtes en retard, comme d'habitude.
Il me serra la main et je fis de même en retour.
- Je ne suis pas quelqu'un de ponctuel, surtout en ce genre d'occasion.
- Pourquoi êtes vous ici alors ? insistais-je.
- Vous posez beaucoup trop de questions. Voulez - vous sortir un moment prendre un peu l'air dans le jardin ? Me demande t-il, un regard insistant.
- Pourquoi pas.
...
Je le suivis jusqu'à l'arrière de la salle où il y avait un immense jardin, il s'assit sur la grande balançoire et je fis de même.
- Je me suis dit à en voir votre expression que vous n'étiez pas très à l'aise à l'intérieur et qu'il fallait mieux sortir un moment, cela vous dérange t-il ?
- Non, je suis contente que vous l'ayez fait. Et comment vous en êtes vous rendu comptes ?
- Je vous l'ai dit, je vous ai observé et n'allais pas croire que je suis un psychopathe, C'est juste que je me suis senti comme vous aussi.
- Vraiment ?
- oui, je ne suis pas très à l'aise dans ce genre d'événements mais comme il s'agissait de la plupart de mes œuvres je voulais assister à leurs enchères.
- Vraiment, vous les avez fait ?! Je les trouves magnifique ! Dis-je époustouflée.
- Merci, cela semble vous surprendre. Dit - il peut surpris par mon émerveillement.
- Non ! Je veux dire, c'est juste que lors de notre rencontre mes parents m'ont dit que vous gériez les entreprises de votre père. Je ne pensais pas que vous étiez aussi artiste.