Chapitre 11: Attaque

4 1 0
                                    

Une fois à terre, les deux jeunes filles se précipitèrent sur leurs amis pour leur expliquer ce qu'elles avaient vu. Ceux-ci ne tardèrent pas à réagir:

-C'est vraiment pas de chance! Mais en même temps on aurait du s'en douter...

-Attends, je récapitule: il y a environ cinq pièces, dont deux séparées des autres par un couloir. Ces deux pieces ont un faux plafond, donc on ne peut pas voir ce qui se trouve a l'intérieur, et se trouvent chacune aux opposés du bâtiment, et il y en a une autre couverte, mais celle-ci est plutôt au centre de la structure, desservie pas deux portes non fermées.

-C'est ça, elles étaient ouvertes lorsqu'on a regardé, en tous cas.

-Avec Elisa, on pense que c'est un vestiaire. Ils sont obligés de garantir un minimum d'intimité aux gardes.

-Au fait, ils y avait beaucoup de gardes?

-N...Non, je ne crois pas, dit Elisa

-J'ai bien observé, je dirai trois ou quatre, répondit Amira

-Parfait. Bon, reste les deux petite pieces couvertes.

-il me semble logique que ce soit deux cellules. Dans ce cas, il faudra se séparer pour aller chercher Fig. C'est mauvais pour nous...

-Exactement ce que je disais à Amira tout à l'heure!

-Bon, parlons stratégie...

Les adolescents décidèrent de faire deux groupes, comme a leur première intention, mais convinrent que ces deux groupes se sépareraient une fois a l'intérieur. Le premier qui trouverait Fig se dirigera vers la sortie après avoir prévenu les autres.

-Mais comment prévenir les autres? demanda Elisa

-Euh...il faut trouver un signal...

-Qu'avons nous sur nous?

-Rien qui puisse servir de signal. Mais j'y pense, il doit avoir des fusées de détresse ou des explosifs dans un bâtiment comme celui-ci.

-C'est vrai, tu as raison! On a qu'a dire que ceux qui trouvent Fig cherchent des explosifs et les déclenchent avant de quitter les lieux.

-C'est peut-être dangereux, non? Il ne faudrait pas qu'un de nous se blesse...intervint Maéva

-Et bien, disons qu'on ne les fait exploser seulement dans le vestiaire. Et il va de soi que l'on choisit quelque chose de léger, rien qui risquerait de faire s'écrouler tout le bâtiment! prévint Arthur.

-Allons-y, bonne chance, les jumeaux...

-Bonne chance à vous aussi...

Les jeunes gens, tous quatre invisibles, s'élançèrent en même temps dans le complexe et se séparèrent une fois entrés.

Amira et Elisa partirent à gauche et les deux jumeaux a droite.

Elisa se sentait mal. Elle était d'une part déterminée a sauver son ami, mais d'une autre prête a s'enfuir au moindre craquement. Les deux jeunes filles, se tenant la main, avançaient prudemment, malgré qu'elles soient invisibles. Elles ne devaient absolument pas faire un bruit car si on les remarquait, elles seraient capturées et soumises au NE, qui cherchait des mages. Elles approchaient de la supposée cellule.

Toujours pas d'explosion. Elisa ne savait pas si c'était bon signe. En même temps, il fallait trouver les explosifs. Elles approchaient de plus en plus, et toujours rien. Soudain, au détour d'un couloir, Elisa vit une forme tres floue. Comme une brume. Elle s'arrêta, tirant sur la manche déchirée d'Amira. La forme se déplaçait assez vite et Elisa eu un éclair. C'est Fig. La brume, c'est Fig. Elle se mit a courir derrière elle, trainant toujours Amira par le bras, dans l'espoir de l'attraper. Courir toujours plus vite. Tendre le bras. Resserrer les doigts et enfin, toucher sa cible. La forme s'arrêta, Elisa en fit de même. Fig se matérialisa, dans une posture de combat et Amira, comprenant, se rendit visible, ainsi que sa coéquipière. Puis, un doigt sur la bouche, Elisa prit Fig par la main avant de reprendre celle d'Amira qui les rendit à nouveau invisibles.

Les trois adolescents se rendirent vers le vestiaire, guidés par Elisa, où cette dernière espérait trouver ce qui leur fallait afin de prévenir leurs amis.

_____________________________


Élisa: la quêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant