9 - Étrange maladie

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(Neuvième chapitre de Pour Réparer un Sourire, œuvre co-écrite par Poulpymimi et NuruHikari)


Poulpy & Hikari *arrivant avec deux fois plus de pop-corn que la dernière fois* : Bonjour, les poulpes angéliques 🐙😇 !

Hikari *jetant un regard à leurs collations* 🤔 : Tu crois qu'on en aura assez cette fois-ci ?

Poulpy *en faisant un petit clin d'œil à sa camarade* 😉: T'inquiète donc pas, j'en ai acheté assez pour qu'on tienne jusqu'à la fin du mois.

Hikari *en tapant dans ses mains* : Parfait ! 😁 *se retournant vers vous* Dans ce chapitre, il y aura encore du sadisme, et oui toujours plus de sadisme, on n'en a jamais assez après tout 😈. Vous allez également découvrir un côté de Mika (l'infirmière en chef pour ceux qui ne suivrait pas) dont vous ne vous doutiez pas.

Poulpy *arborant un petit sourire sadique* 😈 : Un complotiste va également entrer en scène ! Jusqu'ici, il n'avait pas encore montré cette part de lui ! Mwouahahaha ! Et quelqu'un... À poil... peut-être~ 😏 Ha ! On tient également à vous dire que la fin va vous frustrer ! Hehehe !

Poulpy & Hikari : On compte sur vous pour partager vos impressions, vos pensées outrées ou perverses~ 😏 C'est avec une grande joie que nous vous répondrons. Et lâchez un petit vote si vous avez aimé. Bonne lecture !


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C'était une journée plutôt tranquille sur le Moby Dick. Loin du tumulte habituel qui y régnait, chacun était occupé à ses tâches, un brin triste de quitter la terre ferme pour repartir vivre leurs aventures de pirates.

À la plus grande joie de tous, le cuistot et le travesti s'étaient réconciliés et depuis, ne se lâchaient plus, passant tout leur temps ensemble, dans les bras l'un de l'autre. Cela attirait les remarques déplacées de leurs frères et sœurs mais ils n'en tenaient pas compte et continuaient de se câliner à tout va, faisant rager les célibataires, ce qui représentait donc l'entièreté de l'équipage de l'Empereur. Au milieu de ce bain de jaloux, quelques-uns se réjouissaient de voir que leur relation allait pour le mieux, et surtout deux individus qui arboraient constamment un immense sourire.

Pourtant, assis à une table du réfectoire, vide à cette heure-ci, un blond regardait sa bourse vide avec tristesse et pensait aux cartes qu'il aurait pu acheter avec l'argent que ses petites sœurs lui avaient pris. Cela faisait si longtemps qu'elles s'étaient contentées de la monnaie du cuisinier qu'il avait presque oublié ce que l'on ressentait en se faisant taxer par les deux jeunes filles, passées maîtresses dans l'art de racketter.

Il soupira une énième fois depuis la perte de ses précieux berrys et rangea sa bourse dans la poche de son pantalon. Au même instant, une allumette à la recherche de nourriture fit son entrée et aperçut son précieux phénix arborant un air dépité, remplaçant celui, blasé, qu'il avait d'habitude. Il abandonna l'idée de trouver à manger, trop préoccupé par l'état de son « frère », et vint s'asseoir à ses côtés. Il posa une main sur son épaule et essaya de le réconforter comme il pouvait :

"Arrête de déprimer, Marco. Ça sert à rien. Et puis c'est pas bien grave, lui fit-il remarquer d'une voix douce, si rare chez lui.

- Ace, cet argent devait servir à acheter des cartes pour pouvoir calculer nos prochains itinéraires-yoi, contra le blond en fronçant les sourcils, un tantinet énervé. Si seulement je n'étais pas aussi faible face à elles !

- Si ça peut t'aider, je peux te passer de l'argent, proposa gentiment le brun, un fin sourire sur le visage. J'en utilise peu de toute façon.

- Ce n'est pas la peine, refusa Marco, tout de même touché par la proposition de son camarade. Je vais bien réussir à me débrouiller. Mais merci, ça me fait plaisir que tu proposes de m'aider-yoi."

Pour Réparer un Sourire [PRS] - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant