Pour Réparer un Sourire [PRS] - Tome 1

13 - Rouge sang

(Treizième chapitre de Pour Réparer un Sourire, fic de Poulpymimi et NuruHikari)

Poulpy & Hikari *arrivent, le visage neutre, poignards en main et regardant attentivement Teach* : Bonjour...

Poulpy *sans bouger mais serrant fermement le manche de ses couteaux* : Un ou deux fusils... Ça pourrait être pas mal aussi...

Hikari *elle aussi, sans esquisser de mouvement* : Bonne idée...

Voix off *alors que les auteures s'en vont pour chercher des armes à feu* : Voici le chapitre 13 de Pour Réparer un Sourire. Merci de voter et de commenter pour lâcher vos peines et votre haine. Bonne lecture à vous.

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Alors que certains étaient encore étalés sur le sol, ivres morts, l'atmosphère du réfectoire s'était refroidie, en un instant, suite aux paroles du membre de la seconde division. La réplique sombre et cinglante avait résonné dans la pièce et tous les pirates à moitié somnolents s'étaient réveillés à la seconde, le souffle coupé. Tous les visages figés et choqués se tournèrent alors vers lui qui n'avait pas bougé, tenant entre ses mains, son éternelle tarte aux cerises. Assis à quelques places du commandant auquel il s'était adressé, il la tenait en l'air et semblait se rendre compte de ses mots à peine maintenant.

Marco et son capitaine furent les premiers à réagir. Alors que Barbe Blanche hochait imperceptiblement la tête, son second se leva tandis que ses frères et sœurs n'opéraient aucun mouvement, beaucoup trop sous le choc. Le blond resta néanmoins à sa place, se tenant seulement debout en cas de mal tournure des évènements.

"Teach, qu'est-ce que tu sous-entends par là-yoi ? demanda-t-il de sa voix dans laquelle perçait l'appréhension et l'incompréhension."

Les oreilles grandes ouvertes, attendant la réponse de leur camarade, les pirates sentaient la pesanteur accablante de l'air, leur peser sur les épaules. Alors que tous les regards inquisiteurs étaient rivés sur lui, le brun reposa sa tarte et esquissa un sourire innocent en se grattant nerveusement le crâne.

"Je suis désolé, s'excusa-t-il en rigolant doucement. C'était une mauvaise blague."

Sa réponse en figea plus d'un, à commencer par le quatrième commandant et son amant. Ce dernier, totalement réveillé par l'incident, se redressa en posant sa pipe traditionnelle devant lui. Il se tourna vers le fautif, une lueur accusatrice dans ses pupilles.

"Je peux savoir en quoi c'est drôle ? l'interrogea-t-il sèchement, ses doigts se crispant sur le bois de la table. Ce n'est pas quelque chose à dire, même pour rire.

- Izo, l'appela son capitaine qui reposa sa gourde près de lui, le visage sérieux. Laisse-moi m'en occuper, fils."

Tous ses enfants se tournèrent vers lui, étonnés, alors qu'il prenait appui sur les accoudoirs de son siège pour se redresser.

"Reste assis, Oyaji."

L'ordre des deux jeunes femmes retentit dans le réfectoire pesant, sous l'étonnement général. La plus grande se tenait à la gauche de l'Empereur et levait sa main en l'air pour lui signer de ne pas bouger tandis que sa cadette qui arriva à l'opposé du fauteuil, riva son regard perçant sur la salle muette, le silence seulement interrompu par les ronflements des endormis sur le sol et les tables. Leurs frères et sœurs les dévisagèrent, perdus, ne comprenant pas leur intervention soudaine après plusieurs jours d'absence.

"Que comptez-vous faire, mes filles ? questionna le vieux pirate en se rasseyant malgré tout, faisant confiance à ses deux enfants.

- Laisse Izo l'interroger, lui répondit Noah, ses yeux transperçant de part en part, le combattant de la seconde division qui ne bougeait toujours pas. S'il a une excuse valable, qu'il la donne. Votre décision pour la suite, sera à prendre après sa réponse."