Pour Réparer un Sourire [PRS] - Tome 1

21 - Santé préoccupante

(Vingt-et-unième chapitre de Pour Réparer un Sourire, co-écrite par Poulpymimi et NuruHikari)

Poulpy & Hikari : Coucou, les petits poulpes angéliques 🐙😇 !

Hikari : On se retrouve aujourd’hui pour la suite. Quand je pense que le premier arc est bientôt fini, ça me rend un peu triste 😢…

Poulpy : Allez, on a encore quelques chapitres avant ça. En attendant, ce chapitre est tantôt drôle, tantôt un peu moins…

Hikari : Avec une léger dose de refs qu’on a particulièrement apprécié caler dedans 🤣.

Poulpy : N’hésitez pas à partagez vos impressions et à voter si ça vous a plu.

Poulpy & Hikari : Bonne lecture !

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Les murs empêchant les pirates d’atteindre la grande place au pied de l’échafaud étaient à présent bien érigés, sapant le moral des troupes qui venaient libérer leur frère. Aucune issue ne semblait possible et tous ceux présents dans la baie se sentaient piégés, tels des veaux que l’on traînait à l’abattoir. Tous pris d’un étrange mauvais pressentiment, ils cherchaient à présent un endroit où se mettre à l’abri tout en continuant à avancer vers la place à présent inaccessible.

Les deux plus jeunes de l’équipage avançaient sans faillir malgré leurs blessures sous le regard protecteur du tireur toujours présent auprès d’elles. Ce dernier, une fois les murs bien en place, n’avait pu s’empêcher d’y aller de son petit commentaire humoristique. Il s’était arrêté un instant sous le regard interrogatif de ses cadettes et s’était mit à observer avec admiration le rempart qui se dressait face à eux.

"Wesh, trop stylé le parpaing FRER, avait-il déclaré sous les yeux de ses sœurs.

- Pas maint’nant, Danny ! l’avaient-elles repris, exaspérées par son manque évident de sérieux."

Elles l’avaient donc attrapé par le bras avant de reprendre leur course effrénée en longeant au plus près l’obstacle qui leur faisait face, se dépêchant de rejoindre le corps d’Oz. En effet, le géant bloquait la mise en place d’une partie du mur, et les jeunes filles comptaient utiliser cela à leur avantage pour rejoindre la place et sauver la flammèche qui ne tarderait pas à connaître les lames de ses bourreaux si elles ne se bougeaient pas un peu plus vite.

Le ciel pris soudainement une teinte rouge fort inquiétante et un bref coup d’œil au-dessus d’eux suffit aux pirates pour comprendre qu’ils allaient bientôt se faire atteindre par l’attaque dévastatrice de l’Amiral Sakazuki. Des poings de lave s’abattirent dans la baie et firent fondre la glace sous les pieds des envahisseurs qui se retrouvèrent dans une eau bouillonnante à cause du magma tombant droit sur eux.

Un drame n’arrivant jamais seul, ils virent leur précieux navire, celui qui fut leur refuge, leur maison, se faire détruire par l’attaque volcanique. Leurs larmes de tristesses face à cette perte s’écoulèrent le long de leurs joues et ils s’accordèrent un moment de répit fugace pour se remémorer de tous les bons souvenirs qu’ils avaient partagés avec leurs frères et sœurs sur ce bateau qui les avait accueillis durant de longues années. Ils le regardèrent sombrer dans les profondeurs marines, les flammes léchant le mât qui dépassait encore et dans un silence, ils remercièrent celui qui les avait portés jusque-là sans jamais faillir à son devoir.

D’un même mouvement, ils se retournèrent pour faire une nouvelle fois face aux marines perchés tout en haut du mur, plus déterminés que jamais à sauver leur frère. Parmi eux, le commandant de la seizième division avait paniqué en voyant le bateau prendre feu : son amant avait ordre de rester à bord et avait promis de respecter cela. Mais voir les flammes détruire le lieu où se trouvait l’homme de sa vie l’avait fortement ébranlé, avant qu’il ne se souvienne des mots d’Aléthéia.